Pointurier, père et fils, artistes et Bons Cousins Charbonniers au XIXe siècle. Véritable dynastie de lithographes, Etienne-Charles Pointurier fut le professeur de dessin de Louis Pasteur et un membre actif de la société secrète des Bons cousins charbonniers, tout comme son père. Outre les œuvres picturales des artistes, l’exposition proposera d’explorer, à travers des archives, le fonctionnement et la spiritualité de cette société secrète.
Depuis toujours Gary peint. Dès son plus jeune âge, la peinture était là. Ses thèmes sont récurrents, les histoires restent les mêmes, ce sont celles qui construisent une vie qu’il a fallu apprivoiser.
Il y a des musiciens, des gens qui dansent, des fêtes...
Peintre-illustratrice à l'imaginaire coloré, Nathalie Novi entraine ses lecteurs dans des promenades poétiques à travers le monde. Visite libre en possession du billet d'entrée de la saline.
A travers des objets emblématiques issus de la vie quotidienne, de l'industrie automobile et du design, l'exposition design des trente glorieuses retrace, de 1946 à 1975, les évolutions de la société et du mode de vie dans les pays industrialisés.
"Le musicalisme est un courant artistique imaginé par le peintre Henry Valensi à la fin des années 20, puis transformé en mouvement collectif en 1932 avec Charles Blanc-Gatti, Gustave Bourgogne et Vittorio Straquadaini qui se constituent en une association des artistes musicalistes et publiént leur Manifeste. Les peintres musicalistes utilisent la matière-couleur pour ses vibrations, Valensi parle de résonances sentimentales, ils cherchent à synchroniser couleurs et formes dans l’espace de leur toile à la façon du musicien qui agence sa matière sonore en relation directe avec les émotions à exprimer."
Source : musicalisme.fr
L’obscure et le lumineux s’invitent dans le parc et la salle du château d’Autrey. A découvrir le monde chimérique de 37 artistes, peintures, sculptures, photographies, installations.
Physicienne de formation et retraitée depuis quelques années, Françoise Patrigeon se consacre désormais à sa passion, la peinture.
Cette artiste autodidacte dans la technique de la peinture à l’huile, a découvert plus récemment le pastel sec.
« De nombreuses régions mêlent à ravir les lumières et les couleurs. Ma préférence va à celles qui offrent des horizons lointains, des ciels aux couleurs douces, de la transparence dans les éléments, des scènes de vie, de la lumière… J’essaie de rendre au mieux l’immensité des paysages par le choix des formats de mes toiles. Car je voudrais que chacun de mes tableaux fasse vibrer une corde, raconte une histoire, qu’il soit le début d’un voyage. Ce que j’aimerais avant tout, c’est arriver à représenter l’émotion du monde qui nous entoure».
Cette exposition joue des frontières entre figuration et abstraction, créant un va-et-vient stylistique entre Bertrand (Saint-Etienne 1928 - Paris 1987) et Szenes (Budapest 1897 - Paris 1985), figures de la seconde Ecole de Paris. Elle nous convie à une observation attentive des œuvres, révélant, pour l’un, un enchevêtrement des lignes et des formes, et pour l’autre, une sobriété et simplicité dans le rendu des couleurs et du motif. L’exposition nous invite à découvrir pour la première fois les paysages de Jean-Claude Bertrand
Françoise Husson, artiste-peintre est installée depuis 1980 à Rosay. Après avoir suivi des cours particuliers avec plusieurs professeurs dans le sud de la France, elle s’initie à l’acrylique à Bourg-en-Bresse. Elle affirme : « Si j’ai choisi la peinture, c’est pour échapper au monde qui m’intimidait. Je ne considère pas la création comme un moyen de fuir la réalité, mais plutôt pour l’assumer en la réinventant. Peindre est l’occasion de laisser vagabonder mon imaginaire ».
Peintre cérébrale travaillant la lumière à l’acrylique et l’abstraction par le mouvement, Françoise Husson a obtenu plusieurs récompenses et été sélectionnée deux fois pour exposer à Barbizon ainsi que dans de nombreuses villes de France. Aujourd’hui elle enseigne toutes les techniques qu’elle a acquises au cours de sa vie d’artiste à ses élèves. Avec cette exposition, les amateurs de peinture moderne découvriront ou retrouveront avec plaisir des œuvres entre "ciel et eau"
Christophe Signori se définit lui-même comme un artiste soucieux et désireux de créer des œuvres tant réalistes que contemporaines.
Sa peinture en relief donne force et vigueur à ses œuvres au charme intemporel.
Yves Renaud est un artiste Louhannais. Il s’exprime depuis presque 30 ans avec force, détermination et la même candeur face à ses découvertes dans le secret de son atelier. Il revendique haut et fort son indépendance de tout académisme et de toutes influences, pour se rassurer et conjurer la peur de perdre sa liberté de peindre qui le comble tant. Pourtant, sur les sentiers de la création Yves Renaud chemine avec un fin sens de l’orientation, hérité du tempérament Bressan. De sa longue expérience, il utilise des formes connues de son environnement et les réinterprète et épuise jusqu’à l’abstraction : femmes, fleurs, nature sont autant de sources d’inspiration vers une aventure formelle et chromatique. Il matérialise la rotondité des nuages, cherche, fouille les espaces, les recadre pour déplacer les centres d’intérêts, les scinde de bas en haut du tableau, pour créer des rythmes, force le regard à aller au-delà de la surface. Il définit clairement, à l’aide de cernes marqués, une mosaïque subtile ou chaque teinte semble inventée. Dans ce remembrement du paysage, il démembre l’ordre établi du «beau» retourne la matière à l’aide de couteaux, creuse des sillons comme dans la terre grasse du pays, charpente à sa façon ses compositions pour qu’elles tiennent solidement, expérimente des connexions de couleurs pour les faire vibrer ans une musicalité qui lui seul déniche.
Laurence Machard
Puisant dans leurs collections, les Musées de Montbéliard mettront en lumière la figure locale majeure de Jean Messagier (1920-1999), à travers une sélection de peintures, dessins, gravures et sculptures. Oscillant entre abstraction et figuration, Jean Messagier semble poursuivre un éternel mot d’ordre : l’art doit être avant tout fête et jubilation.
Alain Badier est un photographe du mouvement. Lors de ses différentes interventions auprès de Compagnie des danseurs de Dijon il s’est pris de passion lui-même pour la danse. Ses photos numériques captent dans la trace du mouvement, ce fameux flou qui «dématérialise» les corps et nous dévoile notre côté éthéré en révélant notre part de «créatures célestes», touchant ainsi, avec une extrême délicatesse, le mystère de l’expression corporelle.
Monique Wuarin, céramiste. Sentinelles sont des formes monolithiques, des silhouettes oniriques, gardiennes d’une «rêverie verticalisante», portant l’empreinte du geste qui les a façonnées, elles livrent leur modelé dans un rapport de dialogues essentiels, de tensions et de vibrations. Couleur blanche de la porcelaine qui, appliquée, modelée, pastillée, triturée, lissée ou polie sur le grès blanc, laisse apparaître, révélées par le feu, fissures, fentes et crevasses. Couleur noire des terres de grès, chamottées, rugueuses, lissées qui, laissées brutes ou émaillées jouent entre brillance et matité.
Christian Comelli, peintre. L’œuvre obéit à une double action : rapidité d’exécution dans une gestualité précise et puissante et maturations longues comme s’il la toile était «en sommeil». Entre poussées fébriles et intentions réfléchies. La peau de la toile est comme couverte de strates, sculptées, craquelées, lacérées. Elle offre au regard un champ de bataille de masses, d’empâtements, de gris, de noirs, des blancs… L’œuvre est pour Christian Comelli, un territoire à reconquérir sans cesse.
Paul Rebeyrolle est un artiste majeur du XXe siècle qui ne cessera de réinventer la peinture réaliste pour laquelle il se sera engagé auprès du critique Jean Bouret et de son Manifeste de l'homme témoin à partir de 1948, accompagnant d'autres artistes : Bernard Lorjou, Yvonne Mottet, Michel Thompson et Michel de Gallard. En contrepoint des nature mortes, ou portraits - faisant partie de la collection du Musée de l'Abbaye - réalisés dans les pas d'un réalisme sans concessions hérité de Courbet, l'exposition présente des œuvres qui prolongent son attachement à représenter le vivant sous ses formes les plus audacieuses. Triturant la matière, Rebeyrolle inscrit à même la toile son combat qui l'amènera à intégrer des matériaux organiques à ses peintures. De ses huiles aux détails saisissants, de facture plus classique témoignant de l'admirable dextérité de l'artiste, aux peintures matiéristes, l'exposition tente de suivre le parcours de l'homme à travers ses œuvres.
Camille Dudoubs fait partie de ces photographes touchés en utilisant pour la première fois comme appareil photo son smartphone. Poussières, fissures, salissures… sont présents dans les espaces citadins, les locaux. L’être humain, souvent présent dans son travail, participe à son environnement ou au contraire semble décalé, mais il n’en est rarement absent. En rabattant les tonalités jusqu’à frôler les noirs profonds, une atmosphère de nostalgie se dégage. Chaque bâtiment, chaque lieu et individu insuffle une histoire aux accents mystérieux comme la photo aux ballons de baudruche.
Patrick Broche au nom d’artiste Pébroc. « Tout a commencé simplement, dit-il, un jour j’ai renversé par inadvertance une tasse de café sur la nappe en papier, je fus saisi de l’effet, alors j’ai ajouté du vin… » Depuis Pébroc travaille avec des matières aqueuses comme l’aquarelle, les encres, le brou de noix etc… Sur le noble papier Velin d’Arche, il organise une composition centrale et colorée par la répétition d’une gestualité, puis d’encres soufflées, superposées, imprimées … Une écriture soignée, composée de signes graphiques étranges, semble naître de ce maelstrom, de ces gerbes vives. La signature imprimée en bas à droite, dans un cartouche, permet de finaliser définitivement son travail.
Agneys Chevassus (Agneys est son pseudonyme d’artiste). Peintre
Cette artiste travaille essentiellement à l’acrylique sur de grands formats. Ses thèmes d’inspiration sont divers, à la fois urbains et naturels. Les effets atmosphériques, les reflets, les jeux de lumières, donnent un effet de dématérialisation. Parfois la suggestion d’un élément figuratif par quelques coups de pinceau, amarre solidement le regard dans cet espace divinement serein ou au contraire mouvementé de couleurs. Une poésie se dégage de ses oeuvres que l’on retrouve dans les titres : Plénitude, Reflets dorés, montagne sacrée…
Claude Engel, peintre et sculpteur du nom de stuck.
Cet artiste a vécu à Lons le Saunier il y a quelques années avant de s’installer à la Réunion. La série de ces sculptures témoigne de l’art primitif et tout particulièrement des îles de Wallis et Futuna.
Des stèles à une ou deux faces sont couvertes de dessins, de toile stuquée et de collage de dessin représentant de petits graphismes ainsi que des animaux mythologiques font référence au folklore des Iles. Un travail formel et graphique tout en noir et blanc et d’une grande sensibilité
"la peinture de paysage fut l’un des piliers de la floraison et de l’effervescence artistique, que ces peintres ont insufflé dans ce genre le maximum d’un état intérieur."
Anita Rumpf céramiste
"La nature est importante car elle la touche au plus profond d’elle-même. Elle l’utilise comme matériau de création, bois, terre, grillage… et source d’inspiration : graines, fruits, écorces, coquillages, fleurs … Ses sculptures s’insèrent au sein même d’un site naturel et semble y prendre vie, dans une vision sublimée ."
"Gousy (Bruno Fournier)
Artiste plasticien, Gousy créé des collages surréalistes à partir de corps de femmes auxquels il mêle toutes sortes d’objets par jeu de collages sur des fonds peints au couleurs vives : lunettes, pistolets, masque… Corps-objet ? Les greffes prennent dans la dérision et l’animalité. Gousy revendique notre liberté dans l’expression d’une vision de la réalité passée au crible du grotesque pour y voir plus clair dans cette comédie humaine."
Laurence Machard
L’oeuvre poétique de Louis Pergaud a contribué à façonner cette exposition, pour mieux nous faire partager les beautés de paysages a se partager, en commun, au coeur de l’espace Beauquier.
"Hélène Kazlauskas" dessinatrice
Le noir et le blanc est un engagement une sincérité sans fioriture où les contrastes et la lumière guident les sentiments et les émotions vers l’essentiel et apportent une forme de pureté. Le noir est une base, un espace sidéral une matrice originelle d’où nait la lumière blanche tonalité absolue et les nuances de gris comme autant de propositions colorées, des formes et des textures mouvantes."
Laurence Machard.
Sylvie Nicod exprime une sensibilité créatrice sincère. On retrouve sur ses toiles , l'ardeur , la beauté de l'éphémère toujours actuel.
Organisée par l'association "Les Amis du Musée de Pontarlier". 1924, quatre peintres : Robert Fernier, André Charigny, Robert Bouroult et André Roz, exposent à Pontarlier dans l’ancienne chapelle du Couvent des Annonciades. 1927, cette exposition est baptisée le Salon des Annonciades. Et depuis plus de 80 années, durant l’été, plusieurs centaines d’oeuvres d’artistes franc-comtois et suisses renommés tels que : Pierre Bichet, Roland Gaubert, Bernard Moninot, René Perrot, Pierre Jouffroy, Georges Oudot, Josette Coras, Emmanuel Templeux, Jean-Michel Favarger, Jean-Pierre Lermite ont été proposées aux regards de milliers de visiteurs… Peintures, gravures, sculptures, art figuratif, art abstrait, équilibre subtil de l’expression de toutes les sensibilités pour que les oeuvres discutent et respirent entre elles, exercice complexe à chaque édition. Mais récompensé par un public fidèle à la qualité ainsi qu’à l’originalité. Vitrine de l’art comtois contemporain, le Salon des Annonciades, le plus ancien salon artistique de Franche-Comté, poursuit inlassablement son action pour exposer jeunes talents et artistes confirmés.
"Je suis passionnée par l'ombre et la lumière, les contrastes. J'adore les vieux objets de la vie courante, quand ils ont "bien vécu"! Mais aussi les scènes urbaines ou les vieilles façades."
Annick Belpois
Je suis passionnée par l'ombre et la lumière, les contrastes. Mes sources d'inspiration sont très variées. j'adore les vieux objets de la vie courante, quand ils ont "bien vécu"! Mais aussi les scènes urbaines ou les vieilles façades.
Isabelle Proust partage son temps entre San Francisco, la France ou elle travaille sur le thème de la fresque sans abandonner la gravure. C'est lors d'une résidence à Hang Zhouen en Chine en 2015 que son travail va s' enrichir puisqu'elle trouve dans la peinture chinoise "des voies nouvelles" à travers les gestes et l'utilisation des encres et la découverte d'une nouvelle thématique. Le tracé puissant devient chair ...
René Genty: "J’ai eu un coup de foudre pour la Bretagne et en suis irrémédiablement sous le charme. La mer est une nature impermanente et source inépuisable d’inspiration. Depuis quelques années je me suis beaucoup diversifié, mais elle reste un sujet récurrent chez moi.
Etant natif du Maroc, les ocres et la lumière sont aussi une permanence dans mon univers pictural, la recherche de cette dernière étant une constante dans mon travail.
Peindre pour moi, c’est raconter une histoire, en me faisant picturalement plaisir, je ne cherche pas à m’enfermer dans un style et reproduire sans arrêt la même peinture sur des sujets différents. J’adopte le médium ou la technique qui me paraît la plus adéquate pour retranscrire mes impressions, probable héritage de mon métier de graphiste."
Cette Exposition collective organisée
par l’artiste Odile Vuillemin en collaboration avec le directeur de la galerie Jean-Bernard Vuille, réunit dix talents de sensibilités authentiques et exigeantes, qui proposent au public une riche palette d’expressions artistiques.
L’œil scientifique Philippe Marle, peintre naturaliste, explore dans les moindres détails la faune et la flore. Pivoines, tulipes blanches, bécasse, truites farios… sont couchés sur des planches de papier ou de bois avec une grande sureté. Son acuité d’observation révèle par la justesse d’un tracé et de la variété des couleurs de l'aquarelle, l’irisation d’un plumage, les veines des pétales, les décroissances nuancées des écailles. Jean Marc Gaillard, est un peintre-poète. Il aime la luxuriance des couleurs et des espaces resserrés. La gouache est appliquée avec rigueur, par des couches successives offre des couleurs satinées qui se jouent des harmonies. Des œuvres de grandes dimensions et d’autres plus modestes, s’organisent avec générosité : c’est une aventure pour le regard. Les repères entre ciel et eau sont renversés tout comme l’horizontalité et la verticalité. Les tiges de déploient en arabesques, déverse les perles et des pétales, des graines, alors que des fétus s’élèvent en tourbillon dans le vent. Comment ne pas se sentir étreint, emporté par une musicalité de touches vibratoires ? Katy Bourgeois, vit dans et avec la nature, elle l’utilise comme matière première pour réaliser des sculptures végétales qu’elle installe dans les espaces naturels ou urbains. Mouches de rotin, troncs torturés et flammés, nids …Tout l’inspire, les évènements du quotidien comme une forme noueuse déterrée… Chacun décode selon son ressenti.
Laurence Machard
Peuplé d’objets non fonctionnels, objets d’art ou de décoration, d’animaux, de monstres, de femmes de tous genres et d'autres personnages bizarres. Elle écrit et raconte des histoires complexes. Son univers s’alimente d’une certaine inclination pour le grotesque, le primitif, une passion pour les carnavals quotidiens et une vision rabelaisienne de la représentation. Touchant à toutes les techniques (dessin, photo, film, chanson, performance, installation) elle tend vers la création d’une œuvre d’art totale en explorant comme un médium d’art plastique l’univers des arts dits vivants (théâtre, opéra, cabaret ou cirque). Ses histoires sont rocambolesque, leurs quêtes et leurs ambitions jamais épurées. Le personnage principal en est souvent une femme, idiote et magnifique, sans doute un double rêvé, qui ne peut voir la vérité ou accéder au savoir que grâce à des objets ou des formules. Elle est plasticienne, mais elle se dit bonimenteuse.
Dialoguant avec le patrimoine bisontin, se répondent des photographies projetées sous la voûte, des volumes perchés sur les cul-delampe et des toiles abstraites dans les alcôves. Les motifs du sol s’invitent sur les murs, brouillant la limite entre la vie et l’art. Ici et là apparaissent des silhouettes, de fragiles ombres dans l’espace tramé de la chapelle.
"...Suite au prix photo international obtenu en 2015 «terroirs d’images» j’ai eu la possibilité de choisir ma destination pour aller faire un reportage photo; je suis donc allé en Chine dans un premier temps au Yunnan dans le village de Cizhong rencontrer un Français et un Suisse qui ont le projet fou de faire le meilleur vin de Chine à 2000m d’altitude dans des conditions précaires et dans la lignée des missionnaires qui sont venus fin XIX° et ont planté les premiers ceps de vigne à l’époque pour faire du vin de messe. Ce projet est aussi une mission pour permettre aux villageois d’avoir de meilleurs conditions de vie et éviter que tous leurs enfants partent en ville par obligation."
L’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon présente avec la complicité du Musée comtois une exposition autour de la Vouivre, figure légendaire franc-comtoise. L’exposition réunit dix-sept oeuvres d’art contemporain
Ensemble propose un dialogue entre les Frac Bourgogne et Franche-Comté avec des oeuvres de Bertrand Lavier
La collection d’art ancien du musée des Beaux-Arts de Dole possède, entre autres pépites, un fonds de peinture du XVIIe siècle particulièrement riche. L'Enlèvement d’Orithye par Borée que les dernières études ont permis d’attribuer à un des représentants importants du baroque florentin, Cosimo Ulivelli (1625-1704) a été restauré. Cette exposition-dossier, accompagnée de la publication d’un livret, permettra de revenir sur la figure du peintre et sur l'iconographie singulière de la toile.
"La peinture, c’est la liberté de figer des instants magiques, un paysage, une ambiance en me laissant juste guider par l’émotion du moment."
Un parcours d'installations et de sculptures contemporaines a été mis en place à Malans (Haute Saône) près de Pesmes depuis mai 2013. Sur dix hectares sont installées une centaine d'oeuvres de 25 artistes européens (Espagnol, Italien, Russe, Allemand, Hollandais, Suédois, Suisse, Français) dans les anciennes carrières et le parc du Château Sainte-Marie. Le parcours est ouvert en permanence et en entrée libre. Si vous voulez voir : www.ileart-sculptures.com
"Depuis de nombreuses années je peins, cherchant un chemin possible entre abstraction et figuration. Pour cette exposition, en partie sur le thème du ski, je voudrais exprimer le ressentis dans la nature et par le mouvement, au cœur de nos forêts Jurassiennes, entre neige et soleil !"
Expo photo, cinq photographes proposeront aux Lurons une partie de leur travail.
Christophe Mollet a découvert dès son plus jeune âge la faune et la flore grâce à son instituteur naturaliste et passionné d’ornithologie. Petit à petit, il cheminera à travers les Alpes et le Haut-Jura. Son lieu de prédilection : la montagne, la nature encore vierge, où le silence et l’élégance se mêlent entre les sommets et les combes immenses.
Christophe Mollet investit le Caveau des artistes avec l’objectif de faire découvrir et partager la richesse de la nature de nos montagnes.
Seloncourt accueille son 35ème Salon d’Art organisé par la Ville devenu, au fil des années, un événement culturel incontournable attendu par un public toujours plus nombreux et reconnu par la critique pour le talent de ses artistes.
L’Edition 2015 accueille 35 artistes, 25 peintres et 10 sculpteurs, dont plus de la moitié expose pour la première fois à Seloncourt.
Dans la peinture de Nathalie Roure-Perrier, ce qui domine et ce qui frappe c’est la couleur, jaillissante, et le mouvement.
L’artiste conçoit ses tableaux, qu’il s’agisse de personnages, de natures mortes ou de scènes de vie, comme des compositions entremêlant formes, couleurs et matières.
Nathalie Roure-Perrier utilise ce que l’on appelle des techniques mixtes telles l’acrylique, le pastel, le couteau, l’encre ou encore le collage de papier, carton ou tissu qui lui permettent de créer vibrations et rythme.
Nathalie Roure-Perrier est une artiste complète. Une exposition haute en couleur et en lumière à découvrir en ce début d’automne.
Christian Favory déambule dans les quartiers à la recherche d’architecture contemporaine pour rendre plastiquement les matériaux utilisés ; le béton, le verre, le métal et le bois. Il va fouiller dans les parkings souterrains ou au fond d’un couloir, à la recherche d’un reflet, d’un angle de vue. Partant d’un point de départ figuratif, il part dans des compositions abstraites harmonieuses et esthétiques.
Christian Favory aime travailler à l’encre de Chine.
Exposition de peintures de Nicole Monin, peintre autodidacte: huile, huile au couteau ou acrylique, natures mortes, paysages, scènes du quotidien.
Avec Jürgen Ade, Stefan Bohl, Manuela Geugelein, Reinhardt Jacoby, Jürgen Kille, Carmen Lun, Nortbert Steinhofel, Aisaku Suzuki, Annette Von Lucke, Telemach Wiesinger, Sylvette Bourgeoismoine, Carole Denechaud, Emmanuelle Ertel, Paul Gonez, David Graux, Berthe Mahler, Jean-François Monnet, Marie-Jo Monnet, François Petit, Sylvain Pregaldiny, Claude Saillard, Anne Valverde.
Série de photographies inédites de la Chapelle de Ronchamp à partir de sa construction, prises par Charles Bueb, journaliste et photographe.
EXPO ANNULEE
Peintre des étendues vallonnées du Jura, de la Drôme ou du Doubs, des roches, des bancs de sables, des cours d'eau, de l'alignement des falaises...
A la superposition de la rudesse minérale, se frottent les transparences, les reflets, aux couleurs intenses et modelées subtilement. Claude Saillard sait peindre une nature rythmée par un mouvement permanent: celui du vent, des saisons, du temps...
Pasteur est identifiable dans le monde entier par son image largement diffusée en peinture, gravure, sculpture, puis par les timbres-poste de tous pays et même l'imagerie d'Épinal. De son vivant, la presse a également relaté les découvertes de Louis Pasteur et la caricature a largement exploité ce personnage, parfois considéré comme un « Don Quichotte de la science ».
L’artiste-vidéaste Robert Cahen pour la présente trois de ses installations vidéo au troisième étage du musée : Mémoriale – Le Maître du Temps, Traverses et Temps contre Temps.
Né en 1945, Robert Cahen est un pionnier de l’art
vidéo. Son œuvre s’intéresse en particulier aux questions de temporalités et notamment au rapport musique et temps, rythme et silence. Cette exposition met l’accent sur une facette de sa vaste production artistique, reconnue dans le monde entier.
Exposition de Martine Herard, peintre, et Thomas Laresche, artisan chocolatier à Morteau.
Des saveurs pour le dire, des couleurs pour l’écrire. C’est l’exposition colorée et gourmande entre une amoureuse de peinture et un chocolatier passionné.
L'atelier de Josette Coras graveur, installé au sein du logis abbatial à Baume les Messieurs est aujourd’hui devenu lieu d’exposition où vous pouvez apprécier ses œuvres. Pour qu’elle n’ait plus définitivement «d’interlocuteur fictif» et que l’abbaye reste habitée par la gravure, l’association «De Josette Coras à Baume-les Messieurs» a mis en place l’exposition «Impressions/multiples, reliefs & creux» biennale qui accueille ses pairs dans un esprit d’ouverture internationale. Place cette année aux graveurs suisses et espagnols au “Dortoir des moines” au sein de l’abbaye. À l’instar des moines qui suivaient Bernon, il faudra cheminer pour découvrir les graveurs égrenés sur le territoire du Jura, à la médiathèque intercommunale (sites de Voiteur et Plainoiseau), aux Ateliers C.A.N.O.P.É. du Jura à Lons le Saunier. Graveurs espagnols : Paco Aguilar, Ana Bellido, Enrique Brinkmann, Fatima Conesa, Yaiza Garcia Sanchez, Perry Oliver, Oscar Luis Préez Ocana, Javier Roz, Barbara Shunyi. Graveurs suisses : Rocio Alcaman, Marfa Indoukaeva Berget, Véronique Brakel,Magali Butti, Marie-Claude Gardel, Simon Kroug, In-Yung Moon, Charlotte de Rufz, Anton Verwey.
Œuvres de la collection de l’association “Artotec” Jo Bardoux, Christian Bozon, Jean-Bernard Butin, Jacques Clerc, Pierre Collin, Josette Coras, Ronald Cueppens, Jean-Luc Dufay, Dul, Anne Goujaud, Nathalie Grall, Albert Lemant, Kurt Mair, Nathalie Novi, Hiroko Okamoto, Kiyoko Otsuka, Sandrine Peron, Marc Pessin, Francesc Pol, Christine Ravaux, Javier Roz, Sam Szafran, Annie-Paule Thorel.
Avec Elise Barat, Emmanuel Baudin, Pascal Bejeannin, Anne Bendelé, Jean-François Berthier, Joëlle Blanc, Stéphane Bouchon, Christophe Boulay, Marie-Cécile Chevalley, Odile De Rousiers, Yves Delessard, Sophie Duède Ebcy, Johanne 8, Michel Laurent, Régina Lemoigne, Philippe Lucas, Jacki Maréchal, Fabien Mick, Denis Perez, Ralph Resch, Anita Rumpf, Latifa Sayadi, Joë Schmitt et Hervé Spycher.
Exposition de peintures par Jacques Leboeuf
Exposition des peintures de Jannick Massart, certaines œuvres sont travaillées aux pigments et à l’œuf pour durer plus dans le temps et être moins sensibles à la lumière.
Alain Vuillerez travaille avec art et minutie le carton ondulé. A découvrir et à admirer pour l'originalité et la recherche de ses travaux à la salle d'exposition de l’Écomusée du carton.
Jean Duraffourg, dit Yaude, est né dans le Haut-Jura en 1937, précisément à Bellecombe. Après des études secondaires entre Saint-Claude et Lons-le-Saunier, il part à Paris pour préparer son professorat de dessin.
Il est très vite remarqué par le célèbre critique d'art, sanclaudien lui aussi, George Besson. Dès ses premières expositions au musée d'Art moderne en 1958 et au Salon de l'automne du Grand Palais à Paris en 1959, le jeune artiste reçoit les éloges des critiques.
Dans les années 1960, il s'installe dans le Sud de la France où il enseigne le dessin à Bagnols-sur-Cèze, Marseille puis Aix-en-Provence après un intermède marquant de deux années en Algérie pendant le conflit.
Avec 1968 et les années 70, période de remises en question de la société, Yaude renonce à l'enseignement et s'établit dans le Périgord avec sa compagne et ses enfants pour y mener une vie authentique, libre et simple dans laquelle il puise son inspiration.
Après des expositions dans le Haut-Jura en 1982, 1990 puis 2007, la Ville de Saint-Claude a le privilège de vous présenter une exposition inédite de ses œuvres.
Exposition organisée par le Comité Culturel de Montbenoît avec quinze exposants locaux : aquarelle, peinture à l'huile, photos
René Claudel expose ses photographies du Plateau des Milles Etangs avec un clin d'oeil à la Chapelle Le Corbusier pour ses 60 ans
Exposition de peintures 300 toiles, dessins et sculptures.
Exposition "Daphnis et Chloé ou les Amoureux" par Pierre Bichet (1922-2008), célèbre peintre pontissalien, qui s'est intéressé à l'histoire des amoureux Daphnis et Chloé au début de sa carrière, alors qu'il vit encore à Paris, dans les années 1948-1950. Pour se présenter aux concours artistiques, il se plonge dans la peinture d'histoire et figure le couple des jeunes amants dans un paysage bucolique, elle nue, lui à ses côtés. La scène est fidèle au roman de Longus, auteur grec du IIe ou IIIe siècle après J.-C., qui relate l'éveil à l'amour et au désir de deux jeunes bergers. Leur sentiment est contrarié par de multiples péripéties dont ils finissent par triompher, avant de se marier.
Cette exposition présente un ensemble peu connu de peintures de Le Corbusier.
L'artiste travaille exclusivement à la craie grasse, et sur un thème en particulier: les vaches
Ce voyage original autour de Victor Hugo, proposé au musée du Temps jusqu’à l’aube de l’année 2015, conjugue l’art et l’histoire, l’intime et le politique. Un complément essentiel à la visite de la Maison natale.
Suite au concours photo 2015 organisé par la Ville de Pontarlier sur le thème "Pontarlier, ville de fête et d'animations", le Musée de Pontarlier expose les photographies sélectionnées.
Entrée libre et gratuite.
Isabelle Czermak, peintre et Christian Czermak, photographe.
"Ce qui m’intéresse surtout ce sont les blancs de mon atelier."
Le parcours de Michel Coignoux est extrêmement riche et dense. Artisan lunettier limougeaud, il poursuit sa carrière dans de grandes entreprises lyonnaises et jurassiennes. De la lunette à l’émail puis de l’industrie à l’art, il n’y avait qu’un pas que Michel Coignoux franchit allègrement.
Maîtrisant les différentes techniques de l’émail, c’est un artiste passionné et passionnant. Ainsi, il créé les Rencontres internationales de l’émail de Morez en 1993 puis, en 1994, le GIRAEFE (Groupe international de réflexion et d’action pour l’émail et les formations d’émailleurs) et la Maison de l’émail en 1999 dont il sera le président de nombreuses années.
Michel Coignoux est un artiste émailleur reconnu qui présente à Saint-Claude une trentaine de tableaux mêlant émail et écriture et une série de statuettes décalées et pleines d’humour. Cet artiste aime accompagner les objets en leur donnant comme une seconde vie grâce à ses ajouts de création émaillée.
Du Luthier, à la maroquinerie d'art, en passant par le tourneur sur bois, pour ne citer qu'eux, ces créateurs aux savoir-faire traditionnels franc-comtois, exposent des œuvres reflétant leurs rapport particulier avec une matière vivante et chaleureuse : le bois.
Pour cette rentrée 2014-2015, le Caveau des artistes reçoit une jeune artiste moirantine. Aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours peint et dessiné, initiée à l’observation et la patience par son père photographe. Si un stage d’aquarelle à l’âge de 12 ans révèle la peinture à Coraline, elle attendra l’année 2002 pour laisser véritablement libre cours à son esprit créatif. La peinture de Coraline Auger se caractérise par l’expérimentation, la diversité des thèmes et techniques. Les tons sont vifs et colorés, la texture travaillée pour créer des reliefs donnant corps à la toile. Ses tableaux, tantôt abstraits tantôt figuratifs, reflètent ses sentiments : une sorte de traduction visuelle et sensorielle de ses souvenirs et émotions.
avec Emmanuelle Seys sculptures, Guillaume Martin sculptures, Anhydre styliste, Patrick Choffat sculpteur, Alexandra Vossen eaux fortes, Albert Vincent photographe, Stéphane Halbout peintre, Yves Delessard installateur, Michel Laurent sculpteur, Flora Bardelli peintre, Yahvee illustrateur, Geoffrey Ehrhart sculpture, Michelle Braesch-Claver installation, Angel Coupry Prieur céramiste, Yvan Clavel peintre, et Lydéa illustration
Découvrir les créations d’une palette d’artistes contemporains ayant revisité l’oeuvre de Courbet et la thématique du nu féminin.
Son titre fut inspiré à l'artiste par sa lecture attentive et curieuse des Upanishads, car dans
ce livre ancien de plus de trois mille ans et fondateur de la pensée Hindoue réconciliant le
soi avec l'âme universelle, il est souvent question du regard posé par l'homme sur le réel et
sa création et de l'émotion, de la poésie, du désir et des métaphores qu'elle suscite en nous,
êtres humains
Pour sa 4ème et dernière exposition illustrant le thème « De la lettre à l’image », l’artothèque confirme sa volonté de s’ouvrir à la nouvelle scène artistique en proposant à de jeunes et talentueuses artistes d’investir Montbéliard et de les soutenir dans leur création. Volonté également de développer les résidences d’artistes au sein de sa politique culturelle. En effet, pour cette exposition qui clôturera la saison 2013/2014, l’artothèque accueille une résidence d’artiste et n’a pas hésité à financer une commande de création artistique faisant référence au lieu qui héberge l’artothèque et à la vie de ce bassin ouvrier que fût le Pays de Montbéliard dans les années 30.
L’exposition s’organise autour du travail de 4 jeunes artistes femmes : Sandra Dufour. Valentine Fournier. Élyse Galiano. Célia Callois Benoist Elles ont en commun les mots, les histoires. Leurs travaux, typiquement féminins mettent en oeuvre des recherches de matière, de textures, de volumes, d’écriture et jouent avec l’espace et l’histoire de l’artothèque, en tant qu’ancienne maison ouvrière ayant abrité des familles des années 1930 aux années 1980.
Il s’agira, en partie, de proposer au public, sous différentes approches et médiums : gravure, broderie, vidéo, volume, des oeuvres mettant en évidence des histoires inspirées par la vie intime et le travail des ouvriers.
Organisé par l'Office de tourisme des Hauts du Val de Saône dans le cadre original du château de Bougey. Exposition des oeuvres d'une vingtaine d'artistes professionnels internationaux
Par un subtil travail de lumières et de couleurs, Olivier Nuguet nous fait redécouvrir ce monde fabuleux que nous côtoyons et que nous ne prenons plus le temps d’observer. Son approche artistique de l’entomologie interpelle et nous rappelle combien l’espèce humaine et le monde des insectes sont liés. Passionné de nature, Olivier Nuguet réalise en 1998 ses premiers dessins animaliers à la mine de plomb. Autodidacte, il travaille d’après photographies mais il éprouve rapidement le besoin de restituer les couleurs présentes dans la nature. C’est avec les crayons de couleurs qu’il obtient le plus de plaisir et de précision dans ses dessins nécessitant entre 50 et 120 heures selon la taille du sujet !
L'artiste sera présente à la galerie le samedi 24,dimanche 25 et jeudi 29 mai de 10h à 20h,ainsi que le mardi 27,mercredi 28 et vendredi 30 de 14h à 18h
Avec l'association Idoine
Créée dans les années 1860 pour les besoins de l’industrie horlogère en plein essor, l’Ecole d’horlogerie fut située tout d’abord place Labourée (actuelle place de la Révolution) dans le bâtiment de l’ancien Grenier d’abondance (ex-Conservatoire de Musique). Il faudra attendre 1933 pour que s’ouvre l’Ecole d’horlogerie que nous connaissons, symbole du lien qui unit Besançon à l’univers horloger. Pour célébrer les 150 ans de l’Ecole et les 80 ans de l’actuel bâtiment, aujourd’hui lycée Jules Haag, le musée du Temps met en lumière le passé de l’Ecole, à travers une collection de «souvenirs» -objets et documents- qui ont été collectés et conservés au fil des années. Plus qu’une histoire de l’institution, c’est un voyage dans le temps qui est proposé, guidé par les traces laissées par des générations d’élèves qui ont donné à l’Horlo une place si marquante dans l’imaginaire collectif des Bisontins. Cahiers d’écolier, travaux d’élèves, outillage personnel, matériel pédagogique, avec ses grandes maquettes de démonstration, documents photographiques –photos de classe et vues d’ateliers - de la fin du XIXe siècle jusqu’aux années 1980 dévoilent l’image d’une Ecole bien vivante dans les mémoires
et dans les coeurs. A découvrir également les archives de la construction du bâtiment actuel, inauguré en 1933 et dessiné par l’architecte Paul Guadet. Très novateur pour l’époque, l’édifice est marqué par l’esthétique Art déco avec ses bas-reliefs, ses mosaïques et son remarquable escalier d’honneur.
50 à 60 œuvres en provenance de Musées et de collections privées, incarnant le foyer dolois né dans le sillage de Séraphin-Désiré Besson, peintre, sculpteur, et surtout maître altruiste qui fonda le musée des Beaux-arts de Dole en 1821.
Daniel Gustav Cramer, Latifa Echakhch, Sylvie Fanchon, Christian Marclay, Hugo Schüwer-Boss, Yann Sérandour, Xavier Veilhan.
Les œuvres rassemblées convoquent la notion de trace et de mémoire et, pour ce faire, leurs corolaires que sont la disparition ou l’absence en privilégiant formellement l’utilisation d’intervalles, d’entre-deux ou de lacunes. Elles ménagent ainsi en leur sein des vides, des blancs, des creux, des ruptures, ce qu’on appelle moins communément des solutions de continuité.
Le Frac vous propose de découvrir le travail opéré sur l’oeuvre : Neugier (Curiosité), 1984 de Peter Fischli et David Weiss. Une occasion de mieux la comprendre en s’interrogeant sur sa matérialité.
Vasanthi & Vani Theaters est une installation vidéo entrée dans les collections du Frac en 2009 qui retrace la démolition d’un cinéma en Inde. Benoît Laffiché a enregistre la lente disparition du bâtiment.
À l’occasion de la présentation de L’Origine du Monde de Courbet à Ornans, le Frac Franche-Comté présente l’œuvre L’Origine de la Guerre de l'artiste française Orlan. Cette oeuvre a été exposée au Musée d’Orsay dans le cadre de l’exposition «Masculin/Masculin. L’homme nu dans l’art, de 1800 à nos jours»
Les Halles de Pont de Roide accueillent Art en Mai pour sa 19e exposition. Cette édition 2014 réunit 8 artistes explorant des espaces plastiques éclectiques. Des pigments, de la rouille, du bois… pour exprimer leur vision des êtres et des choses. En ce début de XXIe siècle, tout semble avoir été dit, contredit, dépassé, outrepassé, adulé, rejeté… L'art est plus que jamais à la recherche de sens, tel un miroir de notre monde contemporain. Rechercher le sens - au milieu de la surenchère visuelle de nos vies
quotidiennes - est un pari audacieux.
Le programme de Deviation 3, comme les deux premières éditions, veut solliciter et permettre des rencontres conviviales entre l'art contemporain et les publics,
Au travers d'un travail d'huile sur toile, Daniel Philippe propose au visiteur «une peinture ouverte qui tient sa substance de celui qui la regarde». Une peinture abstraite, sans aucun doute, mais dont le projet, en pensée et en accomplissement, reste la suggestion qui se révèle pendant la réalisation Matières et couleurs se conjuguent pour vous présenter ses toiles abstraites qui irriguent, nourrissent, irradient où matières et couleurs se cherchent, se rencontrent jusqu'à former un langage.
Les collections Beaux-arts et Art contemporain des
Musées de Montbéliard sont à nouveau déployées, dévoilant quelques trésors inattendus, œuvres maîtresses ou anonymes.
L’exposition, réunit une soixantaine d’œuvres issues de collections privées, parmi lesquelles des aquarelles, des fusains, des lavis et des huiles sur toile, se concentre sur une période méconnue de ce peintre montbéliardais qui découvre une région où l’« immense surface d’eau trouble d’emblée son organisme de montagnard ». L’exposition se déroule en trois parties, progressant de l’intérieur des terres vers le large.
Les gravures de Renaud Allirand figurent dans le fonds de l’artothèque depuis 2011. La gravure lui apparaît comme l'unique moyen d’écrire. Le cuivre, à la manière d’un miroir, devient le lieu de rencontre entre le visage du graveur et une pensée intime. Ses "écritures" sont particulières, volontairement illisibles, les mots ne se lisent pas, ne se comprennent pas ; ils s’imposent et deviennent le langage de tout un chacun. « Une sorte de nouvelle écriture ou de la première écriture peut-être, sans frontières où chacun peut imaginer une page de ses propres mots, de sa propre existence, terrestre ou d'ailleurs. »
Grâce à ces "écritures", le chemin de la gravure lui est ouvert, et sa peinture est entrée dans la gravure, sans couleur, sur le métal froid, matrices de cuivre et zinc ou plexi.
« Graver, c’est écrire en miroir. Ecrire un mot ou tracer une ligne, l'idée reste la même: se libérer. » écrit l’artiste.
À l’occasion de la sortie du livre Besançon et ses demeures du Moyen Âge au XIXe siècle», réalisé dans le cadre d’un programme d’étude sur la demeure urbaine bisontine, la Région Franche-Comté et la Ville de Besançon proposent une sélection des plus belles photographies qui illustrent l’ouvrage.
Exposition prolongée jusqu'au 30 janvier 2014
Besançon possède l’une des plus riches collections d’arts graphiques de France. Au cœur de ce trésor conservé par la Bibliothèque municipale et le musée, les dessins de Hubert Robert (1733-1808) constituent un fonds important. Cette exposition présente de nombreux aspects de sa création : son séjour à Rome, les monuments italiens les plus célèbres de son temps, l’influence Piranèse, le voyage à Naples et les grandes villas romaines, les dessins préparatoires pour le Salon de 1767, les vues des Bords de seine et des châteaux français.
Pour l’ouverture de son nouveau bâtiment au sein de la Cité des arts de Besançon et pour célébrer également son 30ème anniversaire, le Frac déploie ses collections en région. Après Belfort, Montbéliard, Dole, c’est au tour du Musée des Beaux-Arts de Lons-le-Saunier. Celui-ci présente les oeuvres en volume de cinq artistes d’origines diverses qui ont été acquises par le Frac entre 1988 et 2000. Des sculptures hybrides, ne relevant plus des catégories traditionnelles, héritières d’une émancipation dont les pionniers furent sans conteste Duchamp, l’inventeur du « ready-made » (appropriation d’objets du quotidien), et Brancusi qui affirmait « le socle doit faire partie de la sculpture sinon, je m’en passe ». Elles sont représentatives de l’extraordinaire transformation qui s’est opérée dans le champ de la sculpture depuis le début du XXe siècle et de l’infinie diversité des démarches actuelles.
L'espace de la Ferme de la Chapelle donne carte blanche aux éditions genevoises de poésie Samizdat pour présenter leurs dernières publications ainsi que les oeuvres originales qui les ont illustrées, avec un focus sur Fanny Gagliardini et Fausto Cennamo. Vernissage samedi 30 novembre et signature du livre « Poreux par endroits » de Françoise Delorme et Fanny Gagliardini.
Nicole Méra est une autodidacte de la peinture. Elle a commencé à peindre, très tôt, par passion. Perfectionniste, elle recherche et met en pratique les conseils éclairés de peintres confirmés. Pourtant, sa peinture à l’huile sur toile ou papier toilé demeure aussi délicate qu’intuitive. Nicole Méra puise son inspiration dans la nature : les promenades dans le Jura, l’Ain ou en vacances lui donnent matière à représenter les paysages qui lui ont plu. Cette exposition est comme une invitation à une douce contemplation de paysages aux atmosphères impressionnistes et bucoliques. Petite surprise supplémentaire : Nicole Méra proposera une autre palette de sa personnalité et de son art avec la présentation de quelques sculptures et modelages.
Le photographe Pierre Laniau présente une projection de clichés sur le thème de la ruine urbaine. Ses photographies sont un émouvant hommage à ces objets, à ces situations éphémères qui jalonnent nos trottoirs au quotidien avant d’être balayés par les services de propreté urbaine. Ces débris prennent la forme d’installations improbables et judicieuses partout pour celui qui sait voir avec l’humilité, les reconnait, leur est complice.
L'exposition Montagnes du Jura, géologie et paysages proposée par le Conseil général du jura, permet de comprendre les bases de la géologie jurassienne,
avec notamment Jean Pierre Sergent qui présentera cette année quatre peintures sur Plexiglas de la série des Suites Entropiques et quatre très belles Painting-Sculptures, acrylique et objets sur bois de 1993.
A l’occasion de l’anniversaire de la première horloge parlante, datant de 1933, le musée du Temps propose une exposition temporaire fondée sur des collections historiques déposées par l’Observatoire de Paris. Autour de la première horloge parlante, mise au point par Ernest Esclangon, le directeur
emblématique de l’Observatoire, le musée présente les instruments qui ont permis la création et la diffusion du signal horaire.
Fabriquer le Temps constitue depuis le XIXe siècle une des missions principales des observatoires, à l’aide d’observations astronomiques précises, puis grâce à la mise en place d’un temps atomique fondé sur l’électronique, à partir de la deuxième moitié du XXe siècle.
L’année 2013 marque le bicentenaire de la mort d’Antoine-Augustin Parmentier qui reste célèbre dans la mémoire collective comme l’introducteur de la pomme de terre dans le Royaume de France. En 1773, c’est à Besançon que les travaux de Parmentier sont reconnus pour la première fois, à travers un mémoire qu’il rédige sur le rôle nutritif de la pomme de terre.
Son thème est inspiré d'une oeuvre graphique de Romain Cattenoz, invité lors des ateliers ouverts de 2011, qui présentait alors un fac-similé du quotidien local dont il avait adapté la UNE à l'événement.
Prélude à la fermeture du musée pour rénovation, ce dernier accrochage est l'occasion de présenter des oeuvres emblématiques du musée, d'autres récemment restaurées et pour certaines d'entre elles jamais dévoilées au public.
L'entrée du Musée est gratuite pour tous jusqu'en septembre 2013.
A l’occasion des 80 ans de la disparition du peintre Auguste Pointelin, le musée d’art, hôtel Sarret de Grozon à Arbois et la Ville de Mont-sous-Vaudrey s’associent pour rendre hommage à ce peintre des paysages du Jura. C’est essentiellement autour de ces deux villes que s’est forgée la vie de l’artiste. Elles s’imposaient comme des écrins de choix mais surtout incontournables : Arbois, sa ville natale, dans l’hôtel particulier que ses amis Antoine-Albert de Sarret de Grozon et son épouse ont légué à la Ville en 1902, là où son disciple Emmanuel Templeux fonda le musée d’art et lui consacra une salle entière ; Mont-sous-Vaudrey, sa dernière demeure, où il installa définitivement son atelier en 1897. Ce peintre des paysages du Jura, aux compositions dénudées et inhabitées, le plus souvent exemptes de tout sujet historique ou champêtre, aimait peindre l’heure indécise entre chien et loup, ce qui lui valut le titre de « peintre du crépuscule ». Au fil du temps et dans une recherche perpétuelle de synthétisme, Auguste Pointelin a su extraire ce qui lui semblait l’essence du Jura, pour la tirer aux portes de l’abstraction, « dans un dialogue à voix basse : celui de la terre et du ciel. »
Le parcours retracera les trois grandes « périodes » de sa peinture, de ses débuts dans la veine de l’école de Barbizon au synthétisme final, tout en établissant un lien avec sa vie personnelle et sa spiritualité, qui ont influencé son oeuvre. Peinture à l’huile sur toile ou sur panneau, aquarelle, pastel et même fusain, l’artiste a exploré plusieurs domaines. Il s’agira donc de percevoir la complexité du peintre et de (re)découvrir des facettes peu ou mal connues de son oeuvre.
Marie-Hélène Bourriot s’adonne au dessin par plaisir et passion depuis de nombreuses années.
Elle a grandi entre le Revermont et le Haut-Doubs et c’est dans les paysages de ces deux régions qu’elle puise son inspiration. Les fermes d’alpage, les villages comtois, les doux sommets jurassiens, les forêts ont d’abord été ses sujets de prédilection. Elle s’attache maintenant à la représentation des personnages qui lui sont chers -vieillards et enfants- et des fleurs dont elle dissèque formes et coloris.
Exposition de Richard Paschal, peintre né à Saint-Nazaire en 1940. Il arrive à Paris à 17 ans à l’Atelier de Robert et Huguette Baudry, où il y passa deux ans à apprendre durement les techniques de dessins. Il voyage ensuite à Grenade, en Espagne où il passait des journées à dessiner puis pendant ses deux années passées en Algérie. Revenu en France en 1962, il retourne aux ateliers de la Comédie-Française, sous la direction du peintre Roland Bierge à qui Bernard Anthonioz allait confier, en 1963, la réalisation du plafond de Chagall pour l’Opéra Garnier. Il fut prit comme assistant et y passa cinq mois, avec un autre jeune peintre hollandais,
Paul Versteeg, au musée des Gobelins dont le premier étage du musée avait été transformé en atelier de Chagall pour cette énorme entreprise. Le plafond fut inauguré en septembre 1964. En 2008, son ami depuis près de cinquante ans Pierre-
André Krol, est venu s’installer à Arbois. Depuis, il vient régulièrement. Cette exposition est une invitation à la flânerie sous la forme de promenades.
Quelque chose d’indicible, d’indéfinissable attire dans la peinture de Catherine Schmitt. Les couleurs ? Les lignes épurées ? Les effets de matière ? Difficile à dire. Toujours est-il qu’il se dégage un séduisant mélange de force et de fragilité. Catherine Schmitt sourit beaucoup, c’est peut-être ce côté humain, chaleureux qui est la clé de cette attraction. Elle se plaît à dire qu’elle «gribouille» depuis l’enfance transformant morceau de papier, facture et tout autre document passant entre ses mains en carnets de croquis ! Le véritable déclic intervient en 2006 avec le passage à la peinture. D’abord huile puis acrylique, elle expérimente peu à peu des techniques mixtes ajoutant, au gré de son inventivité, sciure de bois, pastels gras, cire, poudre de marbre, feuilles dorées ou argentées…
Depuis avril 2011, date de la première présentation publique de ses créations, Catherine Schmitt alterne expositions collectives et individuelles.
Cette installation, située à l’accueil du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, vous propose de découvrir le principe de la Camera Obscura, littéralement la chambre noire, qui trouva de multiples applications, dont la très surprenante photographie au sténopé.
Dans cette Camera Obscura géante, vous serez plongés dans une obscurité presque totale ; au bout de quelques minutes, la vision humaine s’adapte naturellement et vous verrez une image apparaître sur les cloisons et sur le plafond.
A l’occasion de l’ouverture de la Cité des Arts, le Conservatoire à Rayonnement Régional et le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie se retrouvent sur le thème du Japon, en l’honneur de son architecte Kengo Kuma. Le musée présente une sélection d’oeuvres japonaises issues de ses collections et rarement exposées, une exceptionnelle série de portraits de chefs ainu peints par Hakyô Kakizaki en 1790. Ces délicates peintures sur soie seront reproduites en grand format sous forme de kakémonos au Conservatoire. Les oeuvres originales seront exposées au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie pendant seulement un mois pour des raisons de conservation.
Anne Coppey, professeur de chant et peintre expose 19 toiles acryliques abstraites à la médiathèque intercommunale-sites de Voiteur et de Plainoiseau. L'artiste rencontrera le public mercredi 3 avril à 16h à Voiteur pour parler de son approche picturale et de 18h30 à 20h30 animera un atelier d'improvisation vocale pour les adultes. Un atelier semblable aura lieu avec les scolaires jeudi 4 à 9h30 à Voiteur et à 14h à Plainoiseau.
Les créations de Marina Duhamel-Herz sont déroutantes et pour cause puisque cette artiste s’est fixée pour objectif de détourner les panneaux de signalisation routière !
Ici tout, supports et thèmes d’inspiration, est décalé avec humour, espièglerie et aussi un zeste de provocation.
Objet banal de notre quotidien, le panneau signalétique est tantôt sujet central tantôt petit élément perturbateur intégré dans un art « pannomaniaque ».
Marina Duhamel-Herz propose une exposition ludique et colorée accessible à tous les publics (petits et grands, scolaires).
Un véritable jeu de piste s’engage pour les visiteurs entre panneaux détournés et acryliques sur toile nommés « Hommage à… » revisitant les œuvres majeures de l’histoire de l’art.
Une découverte pédagogique ou comment le code de la route amène à l’histoire de l’art ou l’histoire de l’art invite le code de la route. En résumé, une exposition pour laquelle nous sommes ravis de tomber dans le panneau.
Le BRAC (Besançon Réseau d’Art Contemporain) organise la deuxième édition de son parcours d’art contemporain à Besançon. A cette occasion, le musée du Temps accueillera les éditions régionales d’art contemporain.
Andrée Fearnhead, Lynda Hybord et Nicole Liget sont trois amies de la région grenobloise. Attachées affectivement au Jura, Andrée et Nicole sont d’ailleurs jurassiennes, elles y séjournent très régulièrement.
Toutes trois pratiquent dessin et peinture depuis longtemps de manière relativement autodidacte et éclectique.
Cette exposition à six mains est donc une rencontre amicale et un partage artistique, autour d'un thème manifeste pour notre ville : « Passage et ponts ».
Parmi d’autres expositions individuelles et collectives (Arbois, Les Moussières, Grenoble…), Andrée, Lynda et Nicole ont déjà exposé au Caveau des artistes en mai 2007 et Nicole était revenue en 2009 en compagnie de Jacques Royal, un photographe français installé en Louisiane.
Cette fois, elles ont imaginé un thème pour relier leurs créations et la ville de Saint-Claude qui les accueille à nouveau avec beaucoup de plaisir. Et quoi de mieux que les ponts sanclaudiens pour illustrer cela à travers des sujets réels, figuratifs ou abstraits ?
Cette exposition personnelle de Jorge Peris présente une installation monumentale et des dessins en lien avec le département d’Histoire naturelle des musées de Montbéliard. Le visiteur occupe une place centrale, invité à expérimenter des situations spatiales et plastiques créées par
l’artiste.
Galerie Mouvances Place des Vosges – Paris
du 26 février au 3 mars 2013
ArtExpo New York Exposition internationale
du 21 au 23 mars 2013.
Invitée d’honneur 20ans du Salon Artistique de Salagnon (près Morestrel) Rhône Alpe
du 30 mars au 1er avril 2013.
Vous les aviez découvertes lors de leur première présentation publique au Caveau des artistes en janvier 2010. Les adhérentes de l’association sanclaudienne Palette et crayons pour tous avaient mis au jour avec fébrilité leurs créations. Fortes de cette expérience et des années d’existence de l’association, elles reviennent avec leurs réalisations récentes.
Sous la houlette de Christophe Labart, leur professeur de dessin, chacune s’initie aux techniques picturales et aux matériaux quel que soit son niveau. Pour cette seconde exposition, le fil conducteur sera « Vues de Saint-Claude et sa région ».
Présentation au grand public du plan relief de la ville de Besançon au grand public. Réplique de celui aujourd’hui conservé aux Invalides, il fut réalisé par une association bisontine suite à l’engouement que la réouverture du musée parisien suscita dans les années 1980.
Le premier plan-relief de Besançon fut exécuté par l’ingénieur Sauvage en 1690 mais ne représentant pas les fortifications dans leur achèvement, un second plan fut initié par Ladevèze en 1720. Les carnets préparatoires
originaux ayant été perdus, l’association travailla uniquement à partir de photographies.
Quelques chiffres suggèrent l’ampleur du projet: 5 maquettistes, 17 mois de réalisation, 15000 heures de travail ont été nécessaires pour réaliser 4000 maisons, 45000 portes et fenêtres, 20000 cheminées, 23000 pieds de vigne, 15000 feuillus, 50 mètres de rues et ruelles pavées... 200 teintes de toitures, 10 modèles de tuiles ont été utilisés, etc.
Les plans-reliefs, maquettes historiques de villes fortifiées, constituent un ensemble commencé sous Louis XIV et enrichi jusqu’en 1873. Fabriquées dans un premier temps pour des besoins militaires, ces maquettes au 1/600 permettaient, à travers la représentation des fortifications et de leurs environs, de préparer les opérations de guerre. Elles étaient aussi utilisées à des fins de prestige pour montrer la puissance de la France. La réalisation de ces plans a nécessité l’envoi d’équipes d’ingénieurs et de topographes sur tout le territoire.
Réalisés à l’aide de matériaux divers (bois, papier, soie, métal), ils restituent avec une grande précision les moindres détails.
Artiste suisse installé depuis quelques mois à Saint-Claude avec sa famille, Alex Rempe va exposer pour la première fois pour le public sanclaudien. Alex Rempe utilise la peinture, l’encre de Chine, le fusain… pour décliner son imaginaire pictural foisonnant. Paysages improbables, personnages anonymes, femmes végétales, vaisseaux fantômes peuplent ses créations. Espaces de couleurs et d’apparitions, les réalisations d’Alex Rempe incitent à les regarder de plus près et bien attentivement pour en déceler les divers éléments. L’artiste a souhaité également s’inspirer de la ville qui l’accueille. Saint-Claude, son histoire, ses ponts seront une sorte de fil rouge en pointillé de cette exposition qui, volontairement, fera elle aussi la jonction entre deux années, entre deux mondes.
A.B.C… Jouets en mouvement
Cette exposition présente un panorama des moyens utilisés pour mettre en mouvement les jouets, des plus élémentaires aux plus sophistiqués. L’évolution des techniques renouvelle sans cesse les procédés -roue, vapeur, ressort, électricité, électronique- pour rendre ces jouets toujours plus attractifs et innovants. Certains jouets populaires séduisent au contraire par leur simplicité : un élastique, une ficelle, le courant de l’eau et même le vent pouvant suffire à les activer…
L’exposition rassemble une sélection parmi les 1400 dessins originaux de champignons de François Margaine que possède les Musées de Montbéliard.
Les icônes de Margaine frappent pour leur
union harmonieuse entre aspects scientifiques et esthétiques. Elles offrent chacune la vision des spores, du substrat sur lequel pousse le champignon,
représenté en coupe ou dans son ensemble.
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