L’exposition monographique de Nino Laisné est le fruit d’un dialogue au long cours entre l’artiste et le Frac. Une rencontre autour de son travail, l’artiste ayant identifié le Frac comme interlocuteur, autour des problématiques du temps et de la musique, qui traversent autant son œuvre que la collection du Frac elle-même depuis 2006. L’exposition L’air des infortunés a donné corps à deux œuvres : un mécanisme horloger et un film, conçus par Nino Laisné et qui viendront enrichir la collection du Frac.
Le travail de Nino Laisné se situe au croisement entre photographie, mise en scène vidéo et pratique musicale. Proposant des œuvres empreintes d’une certaine étrangeté, l’artiste se détache d’une narration linéaire et cherche des points de correspondance entre musique traditionnelle et langage cinématographique. L’histoire de la musique s’intègre dans ses œuvres, notamment dans les rapports ambigus qu’elle entretient avec la fiction.
L’exposition de clôture du Bicentenaire Courbet dans le Doubs met à l’honneur 2 grands peintres, 2 générations qui se succèdent et qui - de la rupture des codes artistiques par Gustave Courbet (1819-1877) aux paysages rythmiques de Ferdinand Hodler (1853-1918) - illustrent les mutations esthétiques de l’histoire de l’art européen au XIXe siècle. Le lien artistique entre Courbet et Hodler se noue dans les 1ères années d’étude de ce dernier. Ils exposent ensemble à plusieurs reprises. Plus tard, Hodler s’affranchit de l’exemple de Courbet et articule son oeuvre autour d’un principe de composition qui met la répétition des formes et des couleurs: le parallélisme. Une constante reste commune chez les 2 peintres, leur intérêt pour les autoportraits, la nature et la promotion de leur art.
Cette manifestation est l’occasion de mettre à l’honneur une partie des sculptures de Becquet conservée au musée et de les faire dialoguer avec des pièces souvent inédites issues de collections publiques et privées.
Le musée organise la première exposition monographique consacrée au sculpteur Just Becquet, personnalité atypique reconnue par ses contemporains, mais depuis tombée dans l’oubli à l’instar de nombreux autres sculpteurs du XIXe siècle. Cette manifestation est l’occasion de mettre à l’honneur une partie des sculptures de Becquet conservée au musée et de les faire dialoguer avec des pièces souvent inédites issues de collections publiques et privées.
Il s’agira également de revenir sur la carrière de l’artiste formé par François Rude. Il concourt au Salon entre 1853 et 1907, proposant une production aux aspects variés et parfois antinomiques. Becquet reçoit également des commandes publiques et participe à l’aménagement et à l’embellissement de plusieurs villes françaises, réalisant notamment des monuments aux « Grands Hommes », honorés par la IIIe République. Bien qu’installé à Paris, il reste très attaché à sa ville natale et à la paroisse de Saint-Ferjeux, qui en conserve encore aujourd’hui un souvenir fort.
Exposition de peinture animalière en extérieur. L'artiste franc-comtoise Lise Vurpillot met en lumière les protégés de la Citadelle, à travers sa peinture à la frontière entre fauvisme et expressionnisme. Ses couleurs flamboyantes s'assemblent et s'équilibrent pour illuminer le regard des animaux : À la Citadelle, les trente reproductions de ses œuvres sont mises en vente au profit d'actions de conservation de la biodiversité.
Cette 90ème édition des Annonciades se déroulera sous le signe du Bicentenaire de Gustave Courbet avec certaines oeuvres dédiées au célèbre peintre et exécutées par les exposants. Impression d’un catalogue d’exposition et d’une reproduction du tableau l’homme au chien exposé au Musée de Pontarlier.
Les œuvres de la collection du musée discutent avec le travail de Lydie Jean-Dit-Pannel.
Artistes invité.e.s : Fanny Durand, Coline Jourdan, Héloïse Roueau, Gauthier Tassart.
En préambule de sa première exposition rétrospective, qui s’y tiendra en 2020, Lydie Jean-Dit-Pannel s’immisce dans les réserves du Musée des Beaux-arts de Dole pour chercher les signes annonciateurs de la fin des temps. Aiguillée par Amélie Lavin, directrice du lieu, elle a patiemment passé en revue l’inventaire de ses collections à la recherche des œuvres qui illustreront son récit eschatologique, l’idée qu’elle se fait de l’achèvement du monde. Convaincue que ces œuvres dormantes, parfois abîmées par le temps, peuvent nous aider à appréhender notre présent comme notre avenir, elle les articule entre elles au sein d’une narration symbolique, décrivant le cycle de la nature et son funeste dérèglement par l’humanité.
Dans les collections des Musées de Montbéliard Dans la pénombre d'un intérieur, une jeune femme apparait, saisie par la lumière d'une chandelle. Délaissant fuseau et rouet, les gestes en suspens, elle se détourne vers une porte entrebâillée... Plus loin dans les salles se profilent la tour du château en flamme, un canal au clair de lune, le beau Narcisse se mirant dans une fontaine ou un ruisseau en sous-bois aux teintes lumineuses. Paysages, scènes de genre, sujet mythologique et scènes religieuses se révèlent par les jeux d’une lumière changeante, naturelle ou artificielle, symbolique ou divine. Rayons, clair-obscur, effets d’ombres ou de reflets se déclinent à travers une sélection de peintures, estampes, photographies, livres et objets du 17e au 20e siècle, issus des collections des Musées de Montbéliard.
Longtemps Sylvie Fanchon a réalisé des peintures en suivant un protocole strict : économie de moyens, bichromie, planéité, extrême schématisation, touche en aplat visant à la neutralité expressive. Elle représentait des motifs extraits du monde concret, tels des schémas, des plans, des figures empruntées aux BD ou aux dessins animés, des signes issus de l’environnement urbain, et quelques fois des lettres…
Ces peintures présentées au Frac Franche-Comté dialoguent avec des œuvres accordant une place importante aux mots, choisies en concertation avec l’artiste dans les collections des deux Frac de Bourgogne-Franche-Comté.
Le 7 mars 2018, la Ville de Montbéliard commémore les cent ans de l’acceptation officielle du legs du Dr Louis Beurnier, à l’origine de la création du musée d’art et d’histoire.
Initialement imaginée comme un hommage biographique, cette exposition a pris, au fil des recherches, une dimension inattendue. Outre les biens mobiliers et immobiliers dont l’hôtel Beurnier-Rossel reste le fleuron, l’héritage de Louis Beurnier comporte une abondante correspondance échangée pendant trente-deux ans avec ses parents, demeurés à Montbéliard, tandis que lui prospère à Paris.
Corinne Bourru exploite la richesse de la nature, pour n’en garder que la trame et donner naissance à une nouvelle œuvre d’art à l’échelle de l’homme.
Elle se laisse porter par la beauté de ses détails.
L’ensemble des pièces présentées par Jean-Claude Marmeys est l’aboutissement, non pas une fin, l’accumulation de gestes appris ou rêvés. Le bois dévoile ses veines.
Le musée des Beaux de Dole possède un fonds important de cet artiste comptant pas moins de cinquante œuvres, dont la première toile qui lui valut une distinction au Salon des artistes française, « Sur un plateau du Jura l’Automne » (Salon de 1876). Entre une large rétrospective à Dole et des expositions thématiques dans les musées d’Arbois et de Pontarlier, cette manifestation permettra de montrer la singularité d’une œuvre qui a choisi la simplicité, jusqu'au dépouillement. L'exposition sera en grande partie chronologique, la carrière de l'artiste pouvant de façon grossière être découpée en trois grandes périodes. Les débuts d'un paysagiste, de 1866 à 1880, montrent un peintre sous influence forte des paysages de Corot. Les paysages sont encore très précis et détaillés, peignant la nature avec attention et un dessin très descriptif. Les coloris sont chauds et riches, relativement variés. Les années parisiennes, de 1881 à 1897, voient le peintre évoluer vers une représentation simplifiée, qui se vide totalement de toute présence et même de toute trace humaine. Le paysage est le seul et unique motif et sujet de l'artiste, qui réduit sa palette à des couleurs plus sombres, et bien souvent s'attache à une simple ligne d'horizon, un plateau, une combe, quelques arbres. La fugacité de la lumière, notamment celle du crépuscule, le fascine et il cherche à lui donner vie et forme dans ses peintures, qu'il réalise alors souvent sur des panneaux de bois. Le retour à Mont-sous-Vaudrey, de 1897 jusqu'à sa mort en 1933 : retraité, Pointelin quitte Paris pour revenir s'installer définitivement dans son Jura natal. Il peint sur d'épaisses toiles dont le tissage reste très visible et donne à ses peintures une matérialité forte, singulière, accentuée par le peu voire l'absence d'apprêt sur la toile. Cette rugosité du support sur lequel vient directement peindre l'artiste correspond à une œuvre qui se radicalise elle aussi : les motifs se simplifient encore, jusqu'à atteindre parfois une forme d'abstraction où ne restent plus que les lignes colorées du ciel et de la terre structurées par l'horizon. La palette elle aussi s'est réduite encore : ocre, blanc, vert/brun très foncés tirant sur le noir.
Cette exposition d’été vous propose un parcours autour de la richesse et de la diversité des collections du musée réunies depuis 170 ans, leur sensibilité, leur facture, leur prise de position, leurs obsessions, leurs acquis culturels, leur goût pour l’ici ou pour l’ailleurs… qui recoupent l’histoire des artistes et des expériences artistiques, celle des idées et des sociétés. Plus d’une centaine d’œuvres vous seront présentées d’Aman-Jean à Erro
Après sa résidence, du 9 au 13 mai, à la ferme familiale Courbet à Flagey, l’artiste belge Sven Verhaeghe présentera ses œuvres pour la première fois en France, du 23 juin au 28 octobre.
Comme Courbet, ses sujets de prédilection sont les paysages et la nature. Aussi Sven Verhaeghe explore ce lien avec le maître du réalisme en marchant dans ses pas, en lui dédiant une lettre et en allant à la rencontre de la population locale.
L’exposition proposée par le musée Gustave Courbet évoquera les réalisations de Léon Frederic, peintre belge qui a été l’une des figures incontournables de l’art belge de la fin du XIXème siècle, évoluant du réalisme au naturalisme puis vers un symbolisme utopique. Décrit par un critique parisien comme « un paysan flamand qui aurait appris son métier chez Van Eyck et qui, par la suite, aurait rencontré Courbet », Léon Frederic partage avec le maître d’Ornans une même recherche picturale réaliste et une indépendance certaine face aux conventions.
L’exposition regroupera pour la première fois en France un ensemble d’une cinquantaine d’œuvres de Léon Frederic peintes entre 1880 et 1900
Si Courbet, par son origine familiale, fait d’Ornans et de ses habitants les principaux acteurs de ses toiles, Léon Frederic, issu d’une famille bourgeoise d’orfèvres bruxellois, découvre le monde rural et ses paysans à travers le village de Nafraiture à l’âge de 27 ans. Ce quotidien paysan observé et, dès lors, vécu, suscite l’empathie de l’artiste et lui inspire ses œuvres les plus significatives.
L’exposition de cette rentrée 2018 appelle à l’imagination et l’introspection. La peinture de Michelle Taverdet est en effet empreinte de philosophie et de spiritualité. Cette artiste amateur autodidacte peint et dessine depuis une vingtaine d’années environ et a déjà exposé au Caveau des artistes il y a quelques années. Michelle Taverdet laisse libre cours à sa sensibilité et à l’inspiration de l’instant présent pour la mener vers la réalisation d’une toile. Ses outils sont la peinture acrylique, l’encre, le papier de soie.
Elle vous propose de (re)découvrir ses encres et paysages imaginaires
« Faune et flore du Haut-Jura », « Reflets ». Dessin, peinture, photographie, sculpture et modelage L’association Arts plastiques du Haut-Jura prend ses quartiers d’été au Caveau des artistes.
a galerie du carré Claude Nicolas vous accueille pour vous présenter les œuvres de différents artistes. Venez notamment découvrir le travail de Jean-Luc DUFAY, artiste régional.
Diplômée des Beaux-Arts de Besançon, la vie personnelle de Laurence Gruet ne lui a pas permis de poursuivre dans cette voie. Très vite, le besoin de transmettre sa passion l'a conduite à ouvrir un atelier tout public sur Lavans-les-Saint-Claude, les « Arts Bleus ». Laurence Gruet s’investit ensuite dans l'animation comme responsable de l'association pour laquelle elle travaille, les Fariboles, à Lavans-les-Saint-Claude également. Parallèlement, Laurence Gruet a toujours continué à partager son savoir-faire à l'association des Arts Plastiques de Saint-Claude entre autres, où elle entretient depuis de nombreuses années maintenant, de chaleureuses relations avec les membres de cette "joyeuse bande" qui lui ont redonné le plaisir de peindre et de partager enfin sa palette à elle. Traits Portraits Une histoire de vie, de visages, de rencontres, de bonheurs, de tourments… racontée par une galerie de portraits privilégiant les regards et l'introspection. Les techniques utilisées sont variées mais elles privilégient la rapidité d'exécution (encre de Chine, acrylique, aquarelle, crayons, feutres, marqueurs et résine). Pour clore cette exposition très personnelle, Laurence Gruet exposera quelques paysages, de Saint-Claude notamment, mais aussi de la Martinique.
Exposition de peinture de Christian Drach.
Gérard Guy
L’individu, démultiplié comme des pièces sur un échiquier, est au cœur du propos du sculpteur installationniste. Ils occupent l’espace d’exposition, ou un espace recréé, se jouant des échelles. Un corps entier ou indiciel comme les parties de ceux-ci, s’assemblent ou se dissocient, se laissent grignoter par le vide…
Philippe Château
Deuxième exposition à la galerie pour Philippe Château. C’est une série de portraits qui permet à l’artiste d’explorer la psychologie des êtres. Seuls ou en groupes, les visages fixent de leur prunelles sombres le spectateur. Des scènes silencieuses, suspendues dans le temps. L’influence d’un Vélasquez ou d’un Soutine émerge à la surface de la toile.
Véronique Reynaud
La féminité de la création de Véronique Reynaud s’exprime dans l’utilisation de matériaux diverses assemblés avec délicatesse. Les dentelles échevelées sont mêlées à la peinture, les dessins sont cousus, les fibres s’étirent jusqu’à rompre… A chaque fois un territoire émerge, une histoire se tisse entre rêve et réalité.
Présentation d’œuvres issues des donations de Guy Bardone et René Genis, ainsi que du legs Monneret. Le musée de l'Abbaye a accueilli, avec une profonde reconnaissance, le legs de la famille Monneret fait à la ville de Saint Claude. Ces œuvres, présentées depuis le 21 février 2018, entrent en résonnance avec les donations de Guy Bardone et René Genis. Nous retrouvons ainsi, outre nos deux donateurs, Jacques Petit, Dominique Mayet, Auguste Pointelin. Le peintre franc-comtois Robert Fernier, fondateur du musée Courbet à Ornans, fait, quant à lui, son entrée dans les collections.
Le point de départ de l’exposition est la présentation de deux peintures, inédites, récemment restaurées par le Musée de la lunette. Outre la présentation du travail de conservation-restauration d’œuvres picturales c’est également le sujet des toiles qui est mis en lumière.
Elles représentent un couple d’industriels moréziens du XIXe siècle, Pierre-Hyacinthe Lamy et son épouse, qui « se sont fait tirer le portrait ». Acquis suite un don de la famille Lamy, les deux portraits font ainsi écho à une trentaine d’autres des collections moréziennes.
Ces portraits, représentations de personnes fictives ou réelles, se déclinent sur des peintures, des gravures, des photographies ou encore des objets d’arts décoratifs. L’exposition vous invite à découvrir ces œuvres qui nous dévoilent ainsi les multiples facettes de ce genre artistique, du XVIe siècle au XXIe siècle.
Pointurier, père et fils, artistes et Bons Cousins Charbonniers au XIXe siècle. Véritable dynastie de lithographes, Etienne-Charles Pointurier fut le professeur de dessin de Louis Pasteur et un membre actif de la société secrète des Bons cousins charbonniers, tout comme son père. Outre les œuvres picturales des artistes, l’exposition proposera d’explorer, à travers des archives, le fonctionnement et la spiritualité de cette société secrète.
Depuis toujours Gary peint. Dès son plus jeune âge, la peinture était là. Ses thèmes sont récurrents, les histoires restent les mêmes, ce sont celles qui construisent une vie qu’il a fallu apprivoiser.
Il y a des musiciens, des gens qui dansent, des fêtes...
Peintre-illustratrice à l'imaginaire coloré, Nathalie Novi entraine ses lecteurs dans des promenades poétiques à travers le monde. Visite libre en possession du billet d'entrée de la saline.
A travers des objets emblématiques issus de la vie quotidienne, de l'industrie automobile et du design, l'exposition design des trente glorieuses retrace, de 1946 à 1975, les évolutions de la société et du mode de vie dans les pays industrialisés.
"Le musicalisme est un courant artistique imaginé par le peintre Henry Valensi à la fin des années 20, puis transformé en mouvement collectif en 1932 avec Charles Blanc-Gatti, Gustave Bourgogne et Vittorio Straquadaini qui se constituent en une association des artistes musicalistes et publiént leur Manifeste. Les peintres musicalistes utilisent la matière-couleur pour ses vibrations, Valensi parle de résonances sentimentales, ils cherchent à synchroniser couleurs et formes dans l’espace de leur toile à la façon du musicien qui agence sa matière sonore en relation directe avec les émotions à exprimer."
Source : musicalisme.fr
L’obscure et le lumineux s’invitent dans le parc et la salle du château d’Autrey. A découvrir le monde chimérique de 37 artistes, peintures, sculptures, photographies, installations.
Physicienne de formation et retraitée depuis quelques années, Françoise Patrigeon se consacre désormais à sa passion, la peinture.
Cette artiste autodidacte dans la technique de la peinture à l’huile, a découvert plus récemment le pastel sec.
« De nombreuses régions mêlent à ravir les lumières et les couleurs. Ma préférence va à celles qui offrent des horizons lointains, des ciels aux couleurs douces, de la transparence dans les éléments, des scènes de vie, de la lumière… J’essaie de rendre au mieux l’immensité des paysages par le choix des formats de mes toiles. Car je voudrais que chacun de mes tableaux fasse vibrer une corde, raconte une histoire, qu’il soit le début d’un voyage. Ce que j’aimerais avant tout, c’est arriver à représenter l’émotion du monde qui nous entoure».
Cette exposition joue des frontières entre figuration et abstraction, créant un va-et-vient stylistique entre Bertrand (Saint-Etienne 1928 - Paris 1987) et Szenes (Budapest 1897 - Paris 1985), figures de la seconde Ecole de Paris. Elle nous convie à une observation attentive des œuvres, révélant, pour l’un, un enchevêtrement des lignes et des formes, et pour l’autre, une sobriété et simplicité dans le rendu des couleurs et du motif. L’exposition nous invite à découvrir pour la première fois les paysages de Jean-Claude Bertrand
Françoise Husson, artiste-peintre est installée depuis 1980 à Rosay. Après avoir suivi des cours particuliers avec plusieurs professeurs dans le sud de la France, elle s’initie à l’acrylique à Bourg-en-Bresse. Elle affirme : « Si j’ai choisi la peinture, c’est pour échapper au monde qui m’intimidait. Je ne considère pas la création comme un moyen de fuir la réalité, mais plutôt pour l’assumer en la réinventant. Peindre est l’occasion de laisser vagabonder mon imaginaire ».
Peintre cérébrale travaillant la lumière à l’acrylique et l’abstraction par le mouvement, Françoise Husson a obtenu plusieurs récompenses et été sélectionnée deux fois pour exposer à Barbizon ainsi que dans de nombreuses villes de France. Aujourd’hui elle enseigne toutes les techniques qu’elle a acquises au cours de sa vie d’artiste à ses élèves. Avec cette exposition, les amateurs de peinture moderne découvriront ou retrouveront avec plaisir des œuvres entre "ciel et eau"
Christophe Signori se définit lui-même comme un artiste soucieux et désireux de créer des œuvres tant réalistes que contemporaines.
Sa peinture en relief donne force et vigueur à ses œuvres au charme intemporel.
Yves Renaud est un artiste Louhannais. Il s’exprime depuis presque 30 ans avec force, détermination et la même candeur face à ses découvertes dans le secret de son atelier. Il revendique haut et fort son indépendance de tout académisme et de toutes influences, pour se rassurer et conjurer la peur de perdre sa liberté de peindre qui le comble tant. Pourtant, sur les sentiers de la création Yves Renaud chemine avec un fin sens de l’orientation, hérité du tempérament Bressan. De sa longue expérience, il utilise des formes connues de son environnement et les réinterprète et épuise jusqu’à l’abstraction : femmes, fleurs, nature sont autant de sources d’inspiration vers une aventure formelle et chromatique. Il matérialise la rotondité des nuages, cherche, fouille les espaces, les recadre pour déplacer les centres d’intérêts, les scinde de bas en haut du tableau, pour créer des rythmes, force le regard à aller au-delà de la surface. Il définit clairement, à l’aide de cernes marqués, une mosaïque subtile ou chaque teinte semble inventée. Dans ce remembrement du paysage, il démembre l’ordre établi du «beau» retourne la matière à l’aide de couteaux, creuse des sillons comme dans la terre grasse du pays, charpente à sa façon ses compositions pour qu’elles tiennent solidement, expérimente des connexions de couleurs pour les faire vibrer ans une musicalité qui lui seul déniche.
Laurence Machard
Puisant dans leurs collections, les Musées de Montbéliard mettront en lumière la figure locale majeure de Jean Messagier (1920-1999), à travers une sélection de peintures, dessins, gravures et sculptures. Oscillant entre abstraction et figuration, Jean Messagier semble poursuivre un éternel mot d’ordre : l’art doit être avant tout fête et jubilation.
Alain Badier est un photographe du mouvement. Lors de ses différentes interventions auprès de Compagnie des danseurs de Dijon il s’est pris de passion lui-même pour la danse. Ses photos numériques captent dans la trace du mouvement, ce fameux flou qui «dématérialise» les corps et nous dévoile notre côté éthéré en révélant notre part de «créatures célestes», touchant ainsi, avec une extrême délicatesse, le mystère de l’expression corporelle.
Monique Wuarin, céramiste. Sentinelles sont des formes monolithiques, des silhouettes oniriques, gardiennes d’une «rêverie verticalisante», portant l’empreinte du geste qui les a façonnées, elles livrent leur modelé dans un rapport de dialogues essentiels, de tensions et de vibrations. Couleur blanche de la porcelaine qui, appliquée, modelée, pastillée, triturée, lissée ou polie sur le grès blanc, laisse apparaître, révélées par le feu, fissures, fentes et crevasses. Couleur noire des terres de grès, chamottées, rugueuses, lissées qui, laissées brutes ou émaillées jouent entre brillance et matité.
Christian Comelli, peintre. L’œuvre obéit à une double action : rapidité d’exécution dans une gestualité précise et puissante et maturations longues comme s’il la toile était «en sommeil». Entre poussées fébriles et intentions réfléchies. La peau de la toile est comme couverte de strates, sculptées, craquelées, lacérées. Elle offre au regard un champ de bataille de masses, d’empâtements, de gris, de noirs, des blancs… L’œuvre est pour Christian Comelli, un territoire à reconquérir sans cesse.
Paul Rebeyrolle est un artiste majeur du XXe siècle qui ne cessera de réinventer la peinture réaliste pour laquelle il se sera engagé auprès du critique Jean Bouret et de son Manifeste de l'homme témoin à partir de 1948, accompagnant d'autres artistes : Bernard Lorjou, Yvonne Mottet, Michel Thompson et Michel de Gallard. En contrepoint des nature mortes, ou portraits - faisant partie de la collection du Musée de l'Abbaye - réalisés dans les pas d'un réalisme sans concessions hérité de Courbet, l'exposition présente des œuvres qui prolongent son attachement à représenter le vivant sous ses formes les plus audacieuses. Triturant la matière, Rebeyrolle inscrit à même la toile son combat qui l'amènera à intégrer des matériaux organiques à ses peintures. De ses huiles aux détails saisissants, de facture plus classique témoignant de l'admirable dextérité de l'artiste, aux peintures matiéristes, l'exposition tente de suivre le parcours de l'homme à travers ses œuvres.
Camille Dudoubs fait partie de ces photographes touchés en utilisant pour la première fois comme appareil photo son smartphone. Poussières, fissures, salissures… sont présents dans les espaces citadins, les locaux. L’être humain, souvent présent dans son travail, participe à son environnement ou au contraire semble décalé, mais il n’en est rarement absent. En rabattant les tonalités jusqu’à frôler les noirs profonds, une atmosphère de nostalgie se dégage. Chaque bâtiment, chaque lieu et individu insuffle une histoire aux accents mystérieux comme la photo aux ballons de baudruche.
Patrick Broche au nom d’artiste Pébroc. « Tout a commencé simplement, dit-il, un jour j’ai renversé par inadvertance une tasse de café sur la nappe en papier, je fus saisi de l’effet, alors j’ai ajouté du vin… » Depuis Pébroc travaille avec des matières aqueuses comme l’aquarelle, les encres, le brou de noix etc… Sur le noble papier Velin d’Arche, il organise une composition centrale et colorée par la répétition d’une gestualité, puis d’encres soufflées, superposées, imprimées … Une écriture soignée, composée de signes graphiques étranges, semble naître de ce maelstrom, de ces gerbes vives. La signature imprimée en bas à droite, dans un cartouche, permet de finaliser définitivement son travail.
Agneys Chevassus (Agneys est son pseudonyme d’artiste). Peintre
Cette artiste travaille essentiellement à l’acrylique sur de grands formats. Ses thèmes d’inspiration sont divers, à la fois urbains et naturels. Les effets atmosphériques, les reflets, les jeux de lumières, donnent un effet de dématérialisation. Parfois la suggestion d’un élément figuratif par quelques coups de pinceau, amarre solidement le regard dans cet espace divinement serein ou au contraire mouvementé de couleurs. Une poésie se dégage de ses oeuvres que l’on retrouve dans les titres : Plénitude, Reflets dorés, montagne sacrée…
Claude Engel, peintre et sculpteur du nom de stuck.
Cet artiste a vécu à Lons le Saunier il y a quelques années avant de s’installer à la Réunion. La série de ces sculptures témoigne de l’art primitif et tout particulièrement des îles de Wallis et Futuna.
Des stèles à une ou deux faces sont couvertes de dessins, de toile stuquée et de collage de dessin représentant de petits graphismes ainsi que des animaux mythologiques font référence au folklore des Iles. Un travail formel et graphique tout en noir et blanc et d’une grande sensibilité
"la peinture de paysage fut l’un des piliers de la floraison et de l’effervescence artistique, que ces peintres ont insufflé dans ce genre le maximum d’un état intérieur."
Anita Rumpf céramiste
"La nature est importante car elle la touche au plus profond d’elle-même. Elle l’utilise comme matériau de création, bois, terre, grillage… et source d’inspiration : graines, fruits, écorces, coquillages, fleurs … Ses sculptures s’insèrent au sein même d’un site naturel et semble y prendre vie, dans une vision sublimée ."
"Gousy (Bruno Fournier)
Artiste plasticien, Gousy créé des collages surréalistes à partir de corps de femmes auxquels il mêle toutes sortes d’objets par jeu de collages sur des fonds peints au couleurs vives : lunettes, pistolets, masque… Corps-objet ? Les greffes prennent dans la dérision et l’animalité. Gousy revendique notre liberté dans l’expression d’une vision de la réalité passée au crible du grotesque pour y voir plus clair dans cette comédie humaine."
Laurence Machard
L’oeuvre poétique de Louis Pergaud a contribué à façonner cette exposition, pour mieux nous faire partager les beautés de paysages a se partager, en commun, au coeur de l’espace Beauquier.
"Hélène Kazlauskas" dessinatrice
Le noir et le blanc est un engagement une sincérité sans fioriture où les contrastes et la lumière guident les sentiments et les émotions vers l’essentiel et apportent une forme de pureté. Le noir est une base, un espace sidéral une matrice originelle d’où nait la lumière blanche tonalité absolue et les nuances de gris comme autant de propositions colorées, des formes et des textures mouvantes."
Laurence Machard.
Sylvie Nicod exprime une sensibilité créatrice sincère. On retrouve sur ses toiles , l'ardeur , la beauté de l'éphémère toujours actuel.
Organisée par l'association "Les Amis du Musée de Pontarlier". 1924, quatre peintres : Robert Fernier, André Charigny, Robert Bouroult et André Roz, exposent à Pontarlier dans l’ancienne chapelle du Couvent des Annonciades. 1927, cette exposition est baptisée le Salon des Annonciades. Et depuis plus de 80 années, durant l’été, plusieurs centaines d’oeuvres d’artistes franc-comtois et suisses renommés tels que : Pierre Bichet, Roland Gaubert, Bernard Moninot, René Perrot, Pierre Jouffroy, Georges Oudot, Josette Coras, Emmanuel Templeux, Jean-Michel Favarger, Jean-Pierre Lermite ont été proposées aux regards de milliers de visiteurs… Peintures, gravures, sculptures, art figuratif, art abstrait, équilibre subtil de l’expression de toutes les sensibilités pour que les oeuvres discutent et respirent entre elles, exercice complexe à chaque édition. Mais récompensé par un public fidèle à la qualité ainsi qu’à l’originalité. Vitrine de l’art comtois contemporain, le Salon des Annonciades, le plus ancien salon artistique de Franche-Comté, poursuit inlassablement son action pour exposer jeunes talents et artistes confirmés.
"Je suis passionnée par l'ombre et la lumière, les contrastes. J'adore les vieux objets de la vie courante, quand ils ont "bien vécu"! Mais aussi les scènes urbaines ou les vieilles façades."
Annick Belpois
Je suis passionnée par l'ombre et la lumière, les contrastes. Mes sources d'inspiration sont très variées. j'adore les vieux objets de la vie courante, quand ils ont "bien vécu"! Mais aussi les scènes urbaines ou les vieilles façades.
Isabelle Proust partage son temps entre San Francisco, la France ou elle travaille sur le thème de la fresque sans abandonner la gravure. C'est lors d'une résidence à Hang Zhouen en Chine en 2015 que son travail va s' enrichir puisqu'elle trouve dans la peinture chinoise "des voies nouvelles" à travers les gestes et l'utilisation des encres et la découverte d'une nouvelle thématique. Le tracé puissant devient chair ...
René Genty: "J’ai eu un coup de foudre pour la Bretagne et en suis irrémédiablement sous le charme. La mer est une nature impermanente et source inépuisable d’inspiration. Depuis quelques années je me suis beaucoup diversifié, mais elle reste un sujet récurrent chez moi.
Etant natif du Maroc, les ocres et la lumière sont aussi une permanence dans mon univers pictural, la recherche de cette dernière étant une constante dans mon travail.
Peindre pour moi, c’est raconter une histoire, en me faisant picturalement plaisir, je ne cherche pas à m’enfermer dans un style et reproduire sans arrêt la même peinture sur des sujets différents. J’adopte le médium ou la technique qui me paraît la plus adéquate pour retranscrire mes impressions, probable héritage de mon métier de graphiste."
Cette Exposition collective organisée
par l’artiste Odile Vuillemin en collaboration avec le directeur de la galerie Jean-Bernard Vuille, réunit dix talents de sensibilités authentiques et exigeantes, qui proposent au public une riche palette d’expressions artistiques.
L’œil scientifique Philippe Marle, peintre naturaliste, explore dans les moindres détails la faune et la flore. Pivoines, tulipes blanches, bécasse, truites farios… sont couchés sur des planches de papier ou de bois avec une grande sureté. Son acuité d’observation révèle par la justesse d’un tracé et de la variété des couleurs de l'aquarelle, l’irisation d’un plumage, les veines des pétales, les décroissances nuancées des écailles. Jean Marc Gaillard, est un peintre-poète. Il aime la luxuriance des couleurs et des espaces resserrés. La gouache est appliquée avec rigueur, par des couches successives offre des couleurs satinées qui se jouent des harmonies. Des œuvres de grandes dimensions et d’autres plus modestes, s’organisent avec générosité : c’est une aventure pour le regard. Les repères entre ciel et eau sont renversés tout comme l’horizontalité et la verticalité. Les tiges de déploient en arabesques, déverse les perles et des pétales, des graines, alors que des fétus s’élèvent en tourbillon dans le vent. Comment ne pas se sentir étreint, emporté par une musicalité de touches vibratoires ? Katy Bourgeois, vit dans et avec la nature, elle l’utilise comme matière première pour réaliser des sculptures végétales qu’elle installe dans les espaces naturels ou urbains. Mouches de rotin, troncs torturés et flammés, nids …Tout l’inspire, les évènements du quotidien comme une forme noueuse déterrée… Chacun décode selon son ressenti.
Laurence Machard
Peuplé d’objets non fonctionnels, objets d’art ou de décoration, d’animaux, de monstres, de femmes de tous genres et d'autres personnages bizarres. Elle écrit et raconte des histoires complexes. Son univers s’alimente d’une certaine inclination pour le grotesque, le primitif, une passion pour les carnavals quotidiens et une vision rabelaisienne de la représentation. Touchant à toutes les techniques (dessin, photo, film, chanson, performance, installation) elle tend vers la création d’une œuvre d’art totale en explorant comme un médium d’art plastique l’univers des arts dits vivants (théâtre, opéra, cabaret ou cirque). Ses histoires sont rocambolesque, leurs quêtes et leurs ambitions jamais épurées. Le personnage principal en est souvent une femme, idiote et magnifique, sans doute un double rêvé, qui ne peut voir la vérité ou accéder au savoir que grâce à des objets ou des formules. Elle est plasticienne, mais elle se dit bonimenteuse.
Dialoguant avec le patrimoine bisontin, se répondent des photographies projetées sous la voûte, des volumes perchés sur les cul-delampe et des toiles abstraites dans les alcôves. Les motifs du sol s’invitent sur les murs, brouillant la limite entre la vie et l’art. Ici et là apparaissent des silhouettes, de fragiles ombres dans l’espace tramé de la chapelle.
"...Suite au prix photo international obtenu en 2015 «terroirs d’images» j’ai eu la possibilité de choisir ma destination pour aller faire un reportage photo; je suis donc allé en Chine dans un premier temps au Yunnan dans le village de Cizhong rencontrer un Français et un Suisse qui ont le projet fou de faire le meilleur vin de Chine à 2000m d’altitude dans des conditions précaires et dans la lignée des missionnaires qui sont venus fin XIX° et ont planté les premiers ceps de vigne à l’époque pour faire du vin de messe. Ce projet est aussi une mission pour permettre aux villageois d’avoir de meilleurs conditions de vie et éviter que tous leurs enfants partent en ville par obligation."
L’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon présente avec la complicité du Musée comtois une exposition autour de la Vouivre, figure légendaire franc-comtoise. L’exposition réunit dix-sept oeuvres d’art contemporain
Ensemble propose un dialogue entre les Frac Bourgogne et Franche-Comté avec des oeuvres de Bertrand Lavier
La collection d’art ancien du musée des Beaux-Arts de Dole possède, entre autres pépites, un fonds de peinture du XVIIe siècle particulièrement riche. L'Enlèvement d’Orithye par Borée que les dernières études ont permis d’attribuer à un des représentants importants du baroque florentin, Cosimo Ulivelli (1625-1704) a été restauré. Cette exposition-dossier, accompagnée de la publication d’un livret, permettra de revenir sur la figure du peintre et sur l'iconographie singulière de la toile.
"La peinture, c’est la liberté de figer des instants magiques, un paysage, une ambiance en me laissant juste guider par l’émotion du moment."
Un parcours d'installations et de sculptures contemporaines a été mis en place à Malans (Haute Saône) près de Pesmes depuis mai 2013. Sur dix hectares sont installées une centaine d'oeuvres de 25 artistes européens (Espagnol, Italien, Russe, Allemand, Hollandais, Suédois, Suisse, Français) dans les anciennes carrières et le parc du Château Sainte-Marie. Le parcours est ouvert en permanence et en entrée libre. Si vous voulez voir : www.ileart-sculptures.com
"Depuis de nombreuses années je peins, cherchant un chemin possible entre abstraction et figuration. Pour cette exposition, en partie sur le thème du ski, je voudrais exprimer le ressentis dans la nature et par le mouvement, au cœur de nos forêts Jurassiennes, entre neige et soleil !"
Expo photo, cinq photographes proposeront aux Lurons une partie de leur travail.
Christophe Mollet a découvert dès son plus jeune âge la faune et la flore grâce à son instituteur naturaliste et passionné d’ornithologie. Petit à petit, il cheminera à travers les Alpes et le Haut-Jura. Son lieu de prédilection : la montagne, la nature encore vierge, où le silence et l’élégance se mêlent entre les sommets et les combes immenses.
Christophe Mollet investit le Caveau des artistes avec l’objectif de faire découvrir et partager la richesse de la nature de nos montagnes.
Seloncourt accueille son 35ème Salon d’Art organisé par la Ville devenu, au fil des années, un événement culturel incontournable attendu par un public toujours plus nombreux et reconnu par la critique pour le talent de ses artistes.
L’Edition 2015 accueille 35 artistes, 25 peintres et 10 sculpteurs, dont plus de la moitié expose pour la première fois à Seloncourt.
Dans la peinture de Nathalie Roure-Perrier, ce qui domine et ce qui frappe c’est la couleur, jaillissante, et le mouvement.
L’artiste conçoit ses tableaux, qu’il s’agisse de personnages, de natures mortes ou de scènes de vie, comme des compositions entremêlant formes, couleurs et matières.
Nathalie Roure-Perrier utilise ce que l’on appelle des techniques mixtes telles l’acrylique, le pastel, le couteau, l’encre ou encore le collage de papier, carton ou tissu qui lui permettent de créer vibrations et rythme.
Nathalie Roure-Perrier est une artiste complète. Une exposition haute en couleur et en lumière à découvrir en ce début d’automne.
Christian Favory déambule dans les quartiers à la recherche d’architecture contemporaine pour rendre plastiquement les matériaux utilisés ; le béton, le verre, le métal et le bois. Il va fouiller dans les parkings souterrains ou au fond d’un couloir, à la recherche d’un reflet, d’un angle de vue. Partant d’un point de départ figuratif, il part dans des compositions abstraites harmonieuses et esthétiques.
Christian Favory aime travailler à l’encre de Chine.
Exposition de peintures de Nicole Monin, peintre autodidacte: huile, huile au couteau ou acrylique, natures mortes, paysages, scènes du quotidien.
Avec Jürgen Ade, Stefan Bohl, Manuela Geugelein, Reinhardt Jacoby, Jürgen Kille, Carmen Lun, Nortbert Steinhofel, Aisaku Suzuki, Annette Von Lucke, Telemach Wiesinger, Sylvette Bourgeoismoine, Carole Denechaud, Emmanuelle Ertel, Paul Gonez, David Graux, Berthe Mahler, Jean-François Monnet, Marie-Jo Monnet, François Petit, Sylvain Pregaldiny, Claude Saillard, Anne Valverde.
Série de photographies inédites de la Chapelle de Ronchamp à partir de sa construction, prises par Charles Bueb, journaliste et photographe.
EXPO ANNULEE
Peintre des étendues vallonnées du Jura, de la Drôme ou du Doubs, des roches, des bancs de sables, des cours d'eau, de l'alignement des falaises...
A la superposition de la rudesse minérale, se frottent les transparences, les reflets, aux couleurs intenses et modelées subtilement. Claude Saillard sait peindre une nature rythmée par un mouvement permanent: celui du vent, des saisons, du temps...
Pasteur est identifiable dans le monde entier par son image largement diffusée en peinture, gravure, sculpture, puis par les timbres-poste de tous pays et même l'imagerie d'Épinal. De son vivant, la presse a également relaté les découvertes de Louis Pasteur et la caricature a largement exploité ce personnage, parfois considéré comme un « Don Quichotte de la science ».
L’artiste-vidéaste Robert Cahen pour la présente trois de ses installations vidéo au troisième étage du musée : Mémoriale – Le Maître du Temps, Traverses et Temps contre Temps.
Né en 1945, Robert Cahen est un pionnier de l’art
vidéo. Son œuvre s’intéresse en particulier aux questions de temporalités et notamment au rapport musique et temps, rythme et silence. Cette exposition met l’accent sur une facette de sa vaste production artistique, reconnue dans le monde entier.
Exposition de Martine Herard, peintre, et Thomas Laresche, artisan chocolatier à Morteau.
Des saveurs pour le dire, des couleurs pour l’écrire. C’est l’exposition colorée et gourmande entre une amoureuse de peinture et un chocolatier passionné.
L'atelier de Josette Coras graveur, installé au sein du logis abbatial à Baume les Messieurs est aujourd’hui devenu lieu d’exposition où vous pouvez apprécier ses œuvres. Pour qu’elle n’ait plus définitivement «d’interlocuteur fictif» et que l’abbaye reste habitée par la gravure, l’association «De Josette Coras à Baume-les Messieurs» a mis en place l’exposition «Impressions/multiples, reliefs & creux» biennale qui accueille ses pairs dans un esprit d’ouverture internationale. Place cette année aux graveurs suisses et espagnols au “Dortoir des moines” au sein de l’abbaye. À l’instar des moines qui suivaient Bernon, il faudra cheminer pour découvrir les graveurs égrenés sur le territoire du Jura, à la médiathèque intercommunale (sites de Voiteur et Plainoiseau), aux Ateliers C.A.N.O.P.É. du Jura à Lons le Saunier. Graveurs espagnols : Paco Aguilar, Ana Bellido, Enrique Brinkmann, Fatima Conesa, Yaiza Garcia Sanchez, Perry Oliver, Oscar Luis Préez Ocana, Javier Roz, Barbara Shunyi. Graveurs suisses : Rocio Alcaman, Marfa Indoukaeva Berget, Véronique Brakel,Magali Butti, Marie-Claude Gardel, Simon Kroug, In-Yung Moon, Charlotte de Rufz, Anton Verwey.
Œuvres de la collection de l’association “Artotec” Jo Bardoux, Christian Bozon, Jean-Bernard Butin, Jacques Clerc, Pierre Collin, Josette Coras, Ronald Cueppens, Jean-Luc Dufay, Dul, Anne Goujaud, Nathalie Grall, Albert Lemant, Kurt Mair, Nathalie Novi, Hiroko Okamoto, Kiyoko Otsuka, Sandrine Peron, Marc Pessin, Francesc Pol, Christine Ravaux, Javier Roz, Sam Szafran, Annie-Paule Thorel.
Avec Elise Barat, Emmanuel Baudin, Pascal Bejeannin, Anne Bendelé, Jean-François Berthier, Joëlle Blanc, Stéphane Bouchon, Christophe Boulay, Marie-Cécile Chevalley, Odile De Rousiers, Yves Delessard, Sophie Duède Ebcy, Johanne 8, Michel Laurent, Régina Lemoigne, Philippe Lucas, Jacki Maréchal, Fabien Mick, Denis Perez, Ralph Resch, Anita Rumpf, Latifa Sayadi, Joë Schmitt et Hervé Spycher.
Exposition de peintures par Jacques Leboeuf
Exposition des peintures de Jannick Massart, certaines œuvres sont travaillées aux pigments et à l’œuf pour durer plus dans le temps et être moins sensibles à la lumière.
Alain Vuillerez travaille avec art et minutie le carton ondulé. A découvrir et à admirer pour l'originalité et la recherche de ses travaux à la salle d'exposition de l’Écomusée du carton.
Jean Duraffourg, dit Yaude, est né dans le Haut-Jura en 1937, précisément à Bellecombe. Après des études secondaires entre Saint-Claude et Lons-le-Saunier, il part à Paris pour préparer son professorat de dessin.
Il est très vite remarqué par le célèbre critique d'art, sanclaudien lui aussi, George Besson. Dès ses premières expositions au musée d'Art moderne en 1958 et au Salon de l'automne du Grand Palais à Paris en 1959, le jeune artiste reçoit les éloges des critiques.
Dans les années 1960, il s'installe dans le Sud de la France où il enseigne le dessin à Bagnols-sur-Cèze, Marseille puis Aix-en-Provence après un intermède marquant de deux années en Algérie pendant le conflit.
Avec 1968 et les années 70, période de remises en question de la société, Yaude renonce à l'enseignement et s'établit dans le Périgord avec sa compagne et ses enfants pour y mener une vie authentique, libre et simple dans laquelle il puise son inspiration.
Après des expositions dans le Haut-Jura en 1982, 1990 puis 2007, la Ville de Saint-Claude a le privilège de vous présenter une exposition inédite de ses œuvres.
Exposition organisée par le Comité Culturel de Montbenoît avec quinze exposants locaux : aquarelle, peinture à l'huile, photos
René Claudel expose ses photographies du Plateau des Milles Etangs avec un clin d'oeil à la Chapelle Le Corbusier pour ses 60 ans
Exposition de peintures 300 toiles, dessins et sculptures.
Exposition "Daphnis et Chloé ou les Amoureux" par Pierre Bichet (1922-2008), célèbre peintre pontissalien, qui s'est intéressé à l'histoire des amoureux Daphnis et Chloé au début de sa carrière, alors qu'il vit encore à Paris, dans les années 1948-1950. Pour se présenter aux concours artistiques, il se plonge dans la peinture d'histoire et figure le couple des jeunes amants dans un paysage bucolique, elle nue, lui à ses côtés. La scène est fidèle au roman de Longus, auteur grec du IIe ou IIIe siècle après J.-C., qui relate l'éveil à l'amour et au désir de deux jeunes bergers. Leur sentiment est contrarié par de multiples péripéties dont ils finissent par triompher, avant de se marier.
Cette exposition présente un ensemble peu connu de peintures de Le Corbusier.
L'artiste travaille exclusivement à la craie grasse, et sur un thème en particulier: les vaches
Ce voyage original autour de Victor Hugo, proposé au musée du Temps jusqu’à l’aube de l’année 2015, conjugue l’art et l’histoire, l’intime et le politique. Un complément essentiel à la visite de la Maison natale.
Suite au concours photo 2015 organisé par la Ville de Pontarlier sur le thème "Pontarlier, ville de fête et d'animations", le Musée de Pontarlier expose les photographies sélectionnées.
Entrée libre et gratuite.
Isabelle Czermak, peintre et Christian Czermak, photographe.
"Ce qui m’intéresse surtout ce sont les blancs de mon atelier."
Le parcours de Michel Coignoux est extrêmement riche et dense. Artisan lunettier limougeaud, il poursuit sa carrière dans de grandes entreprises lyonnaises et jurassiennes. De la lunette à l’émail puis de l’industrie à l’art, il n’y avait qu’un pas que Michel Coignoux franchit allègrement.
Maîtrisant les différentes techniques de l’émail, c’est un artiste passionné et passionnant. Ainsi, il créé les Rencontres internationales de l’émail de Morez en 1993 puis, en 1994, le GIRAEFE (Groupe international de réflexion et d’action pour l’émail et les formations d’émailleurs) et la Maison de l’émail en 1999 dont il sera le président de nombreuses années.
Michel Coignoux est un artiste émailleur reconnu qui présente à Saint-Claude une trentaine de tableaux mêlant émail et écriture et une série de statuettes décalées et pleines d’humour. Cet artiste aime accompagner les objets en leur donnant comme une seconde vie grâce à ses ajouts de création émaillée.
Du Luthier, à la maroquinerie d'art, en passant par le tourneur sur bois, pour ne citer qu'eux, ces créateurs aux savoir-faire traditionnels franc-comtois, exposent des œuvres reflétant leurs rapport particulier avec une matière vivante et chaleureuse : le bois.
Pour cette rentrée 2014-2015, le Caveau des artistes reçoit une jeune artiste moirantine. Aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours peint et dessiné, initiée à l’observation et la patience par son père photographe. Si un stage d’aquarelle à l’âge de 12 ans révèle la peinture à Coraline, elle attendra l’année 2002 pour laisser véritablement libre cours à son esprit créatif. La peinture de Coraline Auger se caractérise par l’expérimentation, la diversité des thèmes et techniques. Les tons sont vifs et colorés, la texture travaillée pour créer des reliefs donnant corps à la toile. Ses tableaux, tantôt abstraits tantôt figuratifs, reflètent ses sentiments : une sorte de traduction visuelle et sensorielle de ses souvenirs et émotions.
avec Emmanuelle Seys sculptures, Guillaume Martin sculptures, Anhydre styliste, Patrick Choffat sculpteur, Alexandra Vossen eaux fortes, Albert Vincent photographe, Stéphane Halbout peintre, Yves Delessard installateur, Michel Laurent sculpteur, Flora Bardelli peintre, Yahvee illustrateur, Geoffrey Ehrhart sculpture, Michelle Braesch-Claver installation, Angel Coupry Prieur céramiste, Yvan Clavel peintre, et Lydéa illustration
Découvrir les créations d’une palette d’artistes contemporains ayant revisité l’oeuvre de Courbet et la thématique du nu féminin.
Son titre fut inspiré à l'artiste par sa lecture attentive et curieuse des Upanishads, car dans
ce livre ancien de plus de trois mille ans et fondateur de la pensée Hindoue réconciliant le
soi avec l'âme universelle, il est souvent question du regard posé par l'homme sur le réel et
sa création et de l'émotion, de la poésie, du désir et des métaphores qu'elle suscite en nous,
êtres humains
Pour sa 4ème et dernière exposition illustrant le thème « De la lettre à l’image », l’artothèque confirme sa volonté de s’ouvrir à la nouvelle scène artistique en proposant à de jeunes et talentueuses artistes d’investir Montbéliard et de les soutenir dans leur création. Volonté également de développer les résidences d’artistes au sein de sa politique culturelle. En effet, pour cette exposition qui clôturera la saison 2013/2014, l’artothèque accueille une résidence d’artiste et n’a pas hésité à financer une commande de création artistique faisant référence au lieu qui héberge l’artothèque et à la vie de ce bassin ouvrier que fût le Pays de Montbéliard dans les années 30.
L’exposition s’organise autour du travail de 4 jeunes artistes femmes : Sandra Dufour. Valentine Fournier. Élyse Galiano. Célia Callois Benoist Elles ont en commun les mots, les histoires. Leurs travaux, typiquement féminins mettent en oeuvre des recherches de matière, de textures, de volumes, d’écriture et jouent avec l’espace et l’histoire de l’artothèque, en tant qu’ancienne maison ouvrière ayant abrité des familles des années 1930 aux années 1980.
Il s’agira, en partie, de proposer au public, sous différentes approches et médiums : gravure, broderie, vidéo, volume, des oeuvres mettant en évidence des histoires inspirées par la vie intime et le travail des ouvriers.
Organisé par l'Office de tourisme des Hauts du Val de Saône dans le cadre original du château de Bougey. Exposition des oeuvres d'une vingtaine d'artistes professionnels internationaux
Par un subtil travail de lumières et de couleurs, Olivier Nuguet nous fait redécouvrir ce monde fabuleux que nous côtoyons et que nous ne prenons plus le temps d’observer. Son approche artistique de l’entomologie interpelle et nous rappelle combien l’espèce humaine et le monde des insectes sont liés. Passionné de nature, Olivier Nuguet réalise en 1998 ses premiers dessins animaliers à la mine de plomb. Autodidacte, il travaille d’après photographies mais il éprouve rapidement le besoin de restituer les couleurs présentes dans la nature. C’est avec les crayons de couleurs qu’il obtient le plus de plaisir et de précision dans ses dessins nécessitant entre 50 et 120 heures selon la taille du sujet !
L'artiste sera présente à la galerie le samedi 24,dimanche 25 et jeudi 29 mai de 10h à 20h,ainsi que le mardi 27,mercredi 28 et vendredi 30 de 14h à 18h
Avec l'association Idoine
Créée dans les années 1860 pour les besoins de l’industrie horlogère en plein essor, l’Ecole d’horlogerie fut située tout d’abord place Labourée (actuelle place de la Révolution) dans le bâtiment de l’ancien Grenier d’abondance (ex-Conservatoire de Musique). Il faudra attendre 1933 pour que s’ouvre l’Ecole d’horlogerie que nous connaissons, symbole du lien qui unit Besançon à l’univers horloger. Pour célébrer les 150 ans de l’Ecole et les 80 ans de l’actuel bâtiment, aujourd’hui lycée Jules Haag, le musée du Temps met en lumière le passé de l’Ecole, à travers une collection de «souvenirs» -objets et documents- qui ont été collectés et conservés au fil des années. Plus qu’une histoire de l’institution, c’est un voyage dans le temps qui est proposé, guidé par les traces laissées par des générations d’élèves qui ont donné à l’Horlo une place si marquante dans l’imaginaire collectif des Bisontins. Cahiers d’écolier, travaux d’élèves, outillage personnel, matériel pédagogique, avec ses grandes maquettes de démonstration, documents photographiques –photos de classe et vues d’ateliers - de la fin du XIXe siècle jusqu’aux années 1980 dévoilent l’image d’une Ecole bien vivante dans les mémoires
et dans les coeurs. A découvrir également les archives de la construction du bâtiment actuel, inauguré en 1933 et dessiné par l’architecte Paul Guadet. Très novateur pour l’époque, l’édifice est marqué par l’esthétique Art déco avec ses bas-reliefs, ses mosaïques et son remarquable escalier d’honneur.
50 à 60 œuvres en provenance de Musées et de collections privées, incarnant le foyer dolois né dans le sillage de Séraphin-Désiré Besson, peintre, sculpteur, et surtout maître altruiste qui fonda le musée des Beaux-arts de Dole en 1821.
Daniel Gustav Cramer, Latifa Echakhch, Sylvie Fanchon, Christian Marclay, Hugo Schüwer-Boss, Yann Sérandour, Xavier Veilhan.
Les œuvres rassemblées convoquent la notion de trace et de mémoire et, pour ce faire, leurs corolaires que sont la disparition ou l’absence en privilégiant formellement l’utilisation d’intervalles, d’entre-deux ou de lacunes. Elles ménagent ainsi en leur sein des vides, des blancs, des creux, des ruptures, ce qu’on appelle moins communément des solutions de continuité.
Le Frac vous propose de découvrir le travail opéré sur l’oeuvre : Neugier (Curiosité), 1984 de Peter Fischli et David Weiss. Une occasion de mieux la comprendre en s’interrogeant sur sa matérialité.
Vasanthi & Vani Theaters est une installation vidéo entrée dans les collections du Frac en 2009 qui retrace la démolition d’un cinéma en Inde. Benoît Laffiché a enregistre la lente disparition du bâtiment.
À l’occasion de la présentation de L’Origine du Monde de Courbet à Ornans, le Frac Franche-Comté présente l’œuvre L’Origine de la Guerre de l'artiste française Orlan. Cette oeuvre a été exposée au Musée d’Orsay dans le cadre de l’exposition «Masculin/Masculin. L’homme nu dans l’art, de 1800 à nos jours»
Les Halles de Pont de Roide accueillent Art en Mai pour sa 19e exposition. Cette édition 2014 réunit 8 artistes explorant des espaces plastiques éclectiques. Des pigments, de la rouille, du bois… pour exprimer leur vision des êtres et des choses. En ce début de XXIe siècle, tout semble avoir été dit, contredit, dépassé, outrepassé, adulé, rejeté… L'art est plus que jamais à la recherche de sens, tel un miroir de notre monde contemporain. Rechercher le sens - au milieu de la surenchère visuelle de nos vies
quotidiennes - est un pari audacieux.
Le programme de Deviation 3, comme les deux premières éditions, veut solliciter et permettre des rencontres conviviales entre l'art contemporain et les publics,
Au travers d'un travail d'huile sur toile, Daniel Philippe propose au visiteur «une peinture ouverte qui tient sa substance de celui qui la regarde». Une peinture abstraite, sans aucun doute, mais dont le projet, en pensée et en accomplissement, reste la suggestion qui se révèle pendant la réalisation Matières et couleurs se conjuguent pour vous présenter ses toiles abstraites qui irriguent, nourrissent, irradient où matières et couleurs se cherchent, se rencontrent jusqu'à former un langage.
Les collections Beaux-arts et Art contemporain des
Musées de Montbéliard sont à nouveau déployées, dévoilant quelques trésors inattendus, œuvres maîtresses ou anonymes.
L’exposition, réunit une soixantaine d’œuvres issues de collections privées, parmi lesquelles des aquarelles, des fusains, des lavis et des huiles sur toile, se concentre sur une période méconnue de ce peintre montbéliardais qui découvre une région où l’« immense surface d’eau trouble d’emblée son organisme de montagnard ». L’exposition se déroule en trois parties, progressant de l’intérieur des terres vers le large.
Les gravures de Renaud Allirand figurent dans le fonds de l’artothèque depuis 2011. La gravure lui apparaît comme l'unique moyen d’écrire. Le cuivre, à la manière d’un miroir, devient le lieu de rencontre entre le visage du graveur et une pensée intime. Ses "écritures" sont particulières, volontairement illisibles, les mots ne se lisent pas, ne se comprennent pas ; ils s’imposent et deviennent le langage de tout un chacun. « Une sorte de nouvelle écriture ou de la première écriture peut-être, sans frontières où chacun peut imaginer une page de ses propres mots, de sa propre existence, terrestre ou d'ailleurs. »
Grâce à ces "écritures", le chemin de la gravure lui est ouvert, et sa peinture est entrée dans la gravure, sans couleur, sur le métal froid, matrices de cuivre et zinc ou plexi.
« Graver, c’est écrire en miroir. Ecrire un mot ou tracer une ligne, l'idée reste la même: se libérer. » écrit l’artiste.
À l’occasion de la sortie du livre Besançon et ses demeures du Moyen Âge au XIXe siècle», réalisé dans le cadre d’un programme d’étude sur la demeure urbaine bisontine, la Région Franche-Comté et la Ville de Besançon proposent une sélection des plus belles photographies qui illustrent l’ouvrage.
Exposition prolongée jusqu'au 30 janvier 2014
Besançon possède l’une des plus riches collections d’arts graphiques de France. Au cœur de ce trésor conservé par la Bibliothèque municipale et le musée, les dessins de Hubert Robert (1733-1808) constituent un fonds important. Cette exposition présente de nombreux aspects de sa création : son séjour à Rome, les monuments italiens les plus célèbres de son temps, l’influence Piranèse, le voyage à Naples et les grandes villas romaines, les dessins préparatoires pour le Salon de 1767, les vues des Bords de seine et des châteaux français.
Pour l’ouverture de son nouveau bâtiment au sein de la Cité des arts de Besançon et pour célébrer également son 30ème anniversaire, le Frac déploie ses collections en région. Après Belfort, Montbéliard, Dole, c’est au tour du Musée des Beaux-Arts de Lons-le-Saunier. Celui-ci présente les oeuvres en volume de cinq artistes d’origines diverses qui ont été acquises par le Frac entre 1988 et 2000. Des sculptures hybrides, ne relevant plus des catégories traditionnelles, héritières d’une émancipation dont les pionniers furent sans conteste Duchamp, l’inventeur du « ready-made » (appropriation d’objets du quotidien), et Brancusi qui affirmait « le socle doit faire partie de la sculpture sinon, je m’en passe ». Elles sont représentatives de l’extraordinaire transformation qui s’est opérée dans le champ de la sculpture depuis le début du XXe siècle et de l’infinie diversité des démarches actuelles.
L'espace de la Ferme de la Chapelle donne carte blanche aux éditions genevoises de poésie Samizdat pour présenter leurs dernières publications ainsi que les oeuvres originales qui les ont illustrées, avec un focus sur Fanny Gagliardini et Fausto Cennamo. Vernissage samedi 30 novembre et signature du livre « Poreux par endroits » de Françoise Delorme et Fanny Gagliardini.
Nicole Méra est une autodidacte de la peinture. Elle a commencé à peindre, très tôt, par passion. Perfectionniste, elle recherche et met en pratique les conseils éclairés de peintres confirmés. Pourtant, sa peinture à l’huile sur toile ou papier toilé demeure aussi délicate qu’intuitive. Nicole Méra puise son inspiration dans la nature : les promenades dans le Jura, l’Ain ou en vacances lui donnent matière à représenter les paysages qui lui ont plu. Cette exposition est comme une invitation à une douce contemplation de paysages aux atmosphères impressionnistes et bucoliques. Petite surprise supplémentaire : Nicole Méra proposera une autre palette de sa personnalité et de son art avec la présentation de quelques sculptures et modelages.
Le photographe Pierre Laniau présente une projection de clichés sur le thème de la ruine urbaine. Ses photographies sont un émouvant hommage à ces objets, à ces situations éphémères qui jalonnent nos trottoirs au quotidien avant d’être balayés par les services de propreté urbaine. Ces débris prennent la forme d’installations improbables et judicieuses partout pour celui qui sait voir avec l’humilité, les reconnait, leur est complice.
L'exposition Montagnes du Jura, géologie et paysages proposée par le Conseil général du jura, permet de comprendre les bases de la géologie jurassienne,
avec notamment Jean Pierre Sergent qui présentera cette année quatre peintures sur Plexiglas de la série des Suites Entropiques et quatre très belles Painting-Sculptures, acrylique et objets sur bois de 1993.
A l’occasion de l’anniversaire de la première horloge parlante, datant de 1933, le musée du Temps propose une exposition temporaire fondée sur des collections historiques déposées par l’Observatoire de Paris. Autour de la première horloge parlante, mise au point par Ernest Esclangon, le directeur
emblématique de l’Observatoire, le musée présente les instruments qui ont permis la création et la diffusion du signal horaire.
Fabriquer le Temps constitue depuis le XIXe siècle une des missions principales des observatoires, à l’aide d’observations astronomiques précises, puis grâce à la mise en place d’un temps atomique fondé sur l’électronique, à partir de la deuxième moitié du XXe siècle.
L’année 2013 marque le bicentenaire de la mort d’Antoine-Augustin Parmentier qui reste célèbre dans la mémoire collective comme l’introducteur de la pomme de terre dans le Royaume de France. En 1773, c’est à Besançon que les travaux de Parmentier sont reconnus pour la première fois, à travers un mémoire qu’il rédige sur le rôle nutritif de la pomme de terre.
Son thème est inspiré d'une oeuvre graphique de Romain Cattenoz, invité lors des ateliers ouverts de 2011, qui présentait alors un fac-similé du quotidien local dont il avait adapté la UNE à l'événement.
Prélude à la fermeture du musée pour rénovation, ce dernier accrochage est l'occasion de présenter des oeuvres emblématiques du musée, d'autres récemment restaurées et pour certaines d'entre elles jamais dévoilées au public.
L'entrée du Musée est gratuite pour tous jusqu'en septembre 2013.
A l’occasion des 80 ans de la disparition du peintre Auguste Pointelin, le musée d’art, hôtel Sarret de Grozon à Arbois et la Ville de Mont-sous-Vaudrey s’associent pour rendre hommage à ce peintre des paysages du Jura. C’est essentiellement autour de ces deux villes que s’est forgée la vie de l’artiste. Elles s’imposaient comme des écrins de choix mais surtout incontournables : Arbois, sa ville natale, dans l’hôtel particulier que ses amis Antoine-Albert de Sarret de Grozon et son épouse ont légué à la Ville en 1902, là où son disciple Emmanuel Templeux fonda le musée d’art et lui consacra une salle entière ; Mont-sous-Vaudrey, sa dernière demeure, où il installa définitivement son atelier en 1897. Ce peintre des paysages du Jura, aux compositions dénudées et inhabitées, le plus souvent exemptes de tout sujet historique ou champêtre, aimait peindre l’heure indécise entre chien et loup, ce qui lui valut le titre de « peintre du crépuscule ». Au fil du temps et dans une recherche perpétuelle de synthétisme, Auguste Pointelin a su extraire ce qui lui semblait l’essence du Jura, pour la tirer aux portes de l’abstraction, « dans un dialogue à voix basse : celui de la terre et du ciel. »
Le parcours retracera les trois grandes « périodes » de sa peinture, de ses débuts dans la veine de l’école de Barbizon au synthétisme final, tout en établissant un lien avec sa vie personnelle et sa spiritualité, qui ont influencé son oeuvre. Peinture à l’huile sur toile ou sur panneau, aquarelle, pastel et même fusain, l’artiste a exploré plusieurs domaines. Il s’agira donc de percevoir la complexité du peintre et de (re)découvrir des facettes peu ou mal connues de son oeuvre.
Marie-Hélène Bourriot s’adonne au dessin par plaisir et passion depuis de nombreuses années.
Elle a grandi entre le Revermont et le Haut-Doubs et c’est dans les paysages de ces deux régions qu’elle puise son inspiration. Les fermes d’alpage, les villages comtois, les doux sommets jurassiens, les forêts ont d’abord été ses sujets de prédilection. Elle s’attache maintenant à la représentation des personnages qui lui sont chers -vieillards et enfants- et des fleurs dont elle dissèque formes et coloris.
Exposition de Richard Paschal, peintre né à Saint-Nazaire en 1940. Il arrive à Paris à 17 ans à l’Atelier de Robert et Huguette Baudry, où il y passa deux ans à apprendre durement les techniques de dessins. Il voyage ensuite à Grenade, en Espagne où il passait des journées à dessiner puis pendant ses deux années passées en Algérie. Revenu en France en 1962, il retourne aux ateliers de la Comédie-Française, sous la direction du peintre Roland Bierge à qui Bernard Anthonioz allait confier, en 1963, la réalisation du plafond de Chagall pour l’Opéra Garnier. Il fut prit comme assistant et y passa cinq mois, avec un autre jeune peintre hollandais,
Paul Versteeg, au musée des Gobelins dont le premier étage du musée avait été transformé en atelier de Chagall pour cette énorme entreprise. Le plafond fut inauguré en septembre 1964. En 2008, son ami depuis près de cinquante ans Pierre-
André Krol, est venu s’installer à Arbois. Depuis, il vient régulièrement. Cette exposition est une invitation à la flânerie sous la forme de promenades.
Quelque chose d’indicible, d’indéfinissable attire dans la peinture de Catherine Schmitt. Les couleurs ? Les lignes épurées ? Les effets de matière ? Difficile à dire. Toujours est-il qu’il se dégage un séduisant mélange de force et de fragilité. Catherine Schmitt sourit beaucoup, c’est peut-être ce côté humain, chaleureux qui est la clé de cette attraction. Elle se plaît à dire qu’elle «gribouille» depuis l’enfance transformant morceau de papier, facture et tout autre document passant entre ses mains en carnets de croquis ! Le véritable déclic intervient en 2006 avec le passage à la peinture. D’abord huile puis acrylique, elle expérimente peu à peu des techniques mixtes ajoutant, au gré de son inventivité, sciure de bois, pastels gras, cire, poudre de marbre, feuilles dorées ou argentées…
Depuis avril 2011, date de la première présentation publique de ses créations, Catherine Schmitt alterne expositions collectives et individuelles.
Cette installation, située à l’accueil du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, vous propose de découvrir le principe de la Camera Obscura, littéralement la chambre noire, qui trouva de multiples applications, dont la très surprenante photographie au sténopé.
Dans cette Camera Obscura géante, vous serez plongés dans une obscurité presque totale ; au bout de quelques minutes, la vision humaine s’adapte naturellement et vous verrez une image apparaître sur les cloisons et sur le plafond.
A l’occasion de l’ouverture de la Cité des Arts, le Conservatoire à Rayonnement Régional et le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie se retrouvent sur le thème du Japon, en l’honneur de son architecte Kengo Kuma. Le musée présente une sélection d’oeuvres japonaises issues de ses collections et rarement exposées, une exceptionnelle série de portraits de chefs ainu peints par Hakyô Kakizaki en 1790. Ces délicates peintures sur soie seront reproduites en grand format sous forme de kakémonos au Conservatoire. Les oeuvres originales seront exposées au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie pendant seulement un mois pour des raisons de conservation.
Anne Coppey, professeur de chant et peintre expose 19 toiles acryliques abstraites à la médiathèque intercommunale-sites de Voiteur et de Plainoiseau. L'artiste rencontrera le public mercredi 3 avril à 16h à Voiteur pour parler de son approche picturale et de 18h30 à 20h30 animera un atelier d'improvisation vocale pour les adultes. Un atelier semblable aura lieu avec les scolaires jeudi 4 à 9h30 à Voiteur et à 14h à Plainoiseau.
Les créations de Marina Duhamel-Herz sont déroutantes et pour cause puisque cette artiste s’est fixée pour objectif de détourner les panneaux de signalisation routière !
Ici tout, supports et thèmes d’inspiration, est décalé avec humour, espièglerie et aussi un zeste de provocation.
Objet banal de notre quotidien, le panneau signalétique est tantôt sujet central tantôt petit élément perturbateur intégré dans un art « pannomaniaque ».
Marina Duhamel-Herz propose une exposition ludique et colorée accessible à tous les publics (petits et grands, scolaires).
Un véritable jeu de piste s’engage pour les visiteurs entre panneaux détournés et acryliques sur toile nommés « Hommage à… » revisitant les œuvres majeures de l’histoire de l’art.
Une découverte pédagogique ou comment le code de la route amène à l’histoire de l’art ou l’histoire de l’art invite le code de la route. En résumé, une exposition pour laquelle nous sommes ravis de tomber dans le panneau.
Le BRAC (Besançon Réseau d’Art Contemporain) organise la deuxième édition de son parcours d’art contemporain à Besançon. A cette occasion, le musée du Temps accueillera les éditions régionales d’art contemporain.
Andrée Fearnhead, Lynda Hybord et Nicole Liget sont trois amies de la région grenobloise. Attachées affectivement au Jura, Andrée et Nicole sont d’ailleurs jurassiennes, elles y séjournent très régulièrement.
Toutes trois pratiquent dessin et peinture depuis longtemps de manière relativement autodidacte et éclectique.
Cette exposition à six mains est donc une rencontre amicale et un partage artistique, autour d'un thème manifeste pour notre ville : « Passage et ponts ».
Parmi d’autres expositions individuelles et collectives (Arbois, Les Moussières, Grenoble…), Andrée, Lynda et Nicole ont déjà exposé au Caveau des artistes en mai 2007 et Nicole était revenue en 2009 en compagnie de Jacques Royal, un photographe français installé en Louisiane.
Cette fois, elles ont imaginé un thème pour relier leurs créations et la ville de Saint-Claude qui les accueille à nouveau avec beaucoup de plaisir. Et quoi de mieux que les ponts sanclaudiens pour illustrer cela à travers des sujets réels, figuratifs ou abstraits ?
Cette exposition personnelle de Jorge Peris présente une installation monumentale et des dessins en lien avec le département d’Histoire naturelle des musées de Montbéliard. Le visiteur occupe une place centrale, invité à expérimenter des situations spatiales et plastiques créées par
l’artiste.
Galerie Mouvances Place des Vosges – Paris
du 26 février au 3 mars 2013
ArtExpo New York Exposition internationale
du 21 au 23 mars 2013.
Invitée d’honneur 20ans du Salon Artistique de Salagnon (près Morestrel) Rhône Alpe
du 30 mars au 1er avril 2013.
Vous les aviez découvertes lors de leur première présentation publique au Caveau des artistes en janvier 2010. Les adhérentes de l’association sanclaudienne Palette et crayons pour tous avaient mis au jour avec fébrilité leurs créations. Fortes de cette expérience et des années d’existence de l’association, elles reviennent avec leurs réalisations récentes.
Sous la houlette de Christophe Labart, leur professeur de dessin, chacune s’initie aux techniques picturales et aux matériaux quel que soit son niveau. Pour cette seconde exposition, le fil conducteur sera « Vues de Saint-Claude et sa région ».
Présentation au grand public du plan relief de la ville de Besançon au grand public. Réplique de celui aujourd’hui conservé aux Invalides, il fut réalisé par une association bisontine suite à l’engouement que la réouverture du musée parisien suscita dans les années 1980.
Le premier plan-relief de Besançon fut exécuté par l’ingénieur Sauvage en 1690 mais ne représentant pas les fortifications dans leur achèvement, un second plan fut initié par Ladevèze en 1720. Les carnets préparatoires
originaux ayant été perdus, l’association travailla uniquement à partir de photographies.
Quelques chiffres suggèrent l’ampleur du projet: 5 maquettistes, 17 mois de réalisation, 15000 heures de travail ont été nécessaires pour réaliser 4000 maisons, 45000 portes et fenêtres, 20000 cheminées, 23000 pieds de vigne, 15000 feuillus, 50 mètres de rues et ruelles pavées... 200 teintes de toitures, 10 modèles de tuiles ont été utilisés, etc.
Les plans-reliefs, maquettes historiques de villes fortifiées, constituent un ensemble commencé sous Louis XIV et enrichi jusqu’en 1873. Fabriquées dans un premier temps pour des besoins militaires, ces maquettes au 1/600 permettaient, à travers la représentation des fortifications et de leurs environs, de préparer les opérations de guerre. Elles étaient aussi utilisées à des fins de prestige pour montrer la puissance de la France. La réalisation de ces plans a nécessité l’envoi d’équipes d’ingénieurs et de topographes sur tout le territoire.
Réalisés à l’aide de matériaux divers (bois, papier, soie, métal), ils restituent avec une grande précision les moindres détails.
Artiste suisse installé depuis quelques mois à Saint-Claude avec sa famille, Alex Rempe va exposer pour la première fois pour le public sanclaudien. Alex Rempe utilise la peinture, l’encre de Chine, le fusain… pour décliner son imaginaire pictural foisonnant. Paysages improbables, personnages anonymes, femmes végétales, vaisseaux fantômes peuplent ses créations. Espaces de couleurs et d’apparitions, les réalisations d’Alex Rempe incitent à les regarder de plus près et bien attentivement pour en déceler les divers éléments. L’artiste a souhaité également s’inspirer de la ville qui l’accueille. Saint-Claude, son histoire, ses ponts seront une sorte de fil rouge en pointillé de cette exposition qui, volontairement, fera elle aussi la jonction entre deux années, entre deux mondes.
A.B.C… Jouets en mouvement
Cette exposition présente un panorama des moyens utilisés pour mettre en mouvement les jouets, des plus élémentaires aux plus sophistiqués. L’évolution des techniques renouvelle sans cesse les procédés -roue, vapeur, ressort, électricité, électronique- pour rendre ces jouets toujours plus attractifs et innovants. Certains jouets populaires séduisent au contraire par leur simplicité : un élastique, une ficelle, le courant de l’eau et même le vent pouvant suffire à les activer…
L’exposition rassemble une sélection parmi les 1400 dessins originaux de champignons de François Margaine que possède les Musées de Montbéliard.
Les icônes de Margaine frappent pour leur
union harmonieuse entre aspects scientifiques et esthétiques. Elles offrent chacune la vision des spores, du substrat sur lequel pousse le champignon,
représenté en coupe ou dans son ensemble.
Qu'est ce qui gravite autour de l'acte de peindre ? Le peintre, l'artiste passe son temps à contempler, à expérimenter le monde qui l'entoure et à découvrir son monde intérieur. Mais ces mondes il ne les voit pas à travers un cadre petit moyen ou grand format, un châssis qui cloisonnerait son vécu, un projet d'exposition, une recherche de galerie. L'artiste est de chair et de sang, il a un vécu et il vit. Comme tous les passionnés s'ajoute à cela ce besoin impérieux de peindre, recherche du chercheur d'or .....
La peinture, ce n'est pas une fin c'est un moyen La toile, le support, le tableau, l'installation, les crayons, les pinceaux, les brosses, les spatules, les matières, qui donnent forme, dessin et texture, l'acrylique, l'huile, la gouache, l'aquarelle, les pastels qui introduisent la couleur, sont des partenaires, des collaborateurs, des indics, des moyens seulement.
Christophe Bohème, artiste photographe, présente une vingtaine de ses oeuvres: «Je travaille beaucoup les matières dans mes photographies, particulièrement l’eau qui est mon thème préféré. Après 10 ans de recherche artistique sur l’eau, je produis aujourd’hui des images telles que je les imagine, en jouant sur les transparences, sur les reflets, ou encore les effets de miroir ou de loupe que la surface de l’eau provoque. Mais il y a encore beaucoup de surprises ! C’est un élément vivant qui force le regard, quelque chose que l’on ne maîtrise jamais totalement. Je montre une vingtaine de clichés qui baigneront dans un environnement musical spécialement créé par Bernard Fort, un compositeur qui travaille avec les sons de la nature."
Originaire de Colombie où elle a fait l’Ecole des Beaux Arts de Bogota, Esperanza Avila arrive en Europe en 1981 et suit une formation de gravure à Barcelone. Elle s’installe en France en 1982 d’abord à Paris pour suivre les cours des Beaux Arts, puis à Toulouse et enfin dans l’Ain.
Esperanza Avila est proche de la nature, elle la scrute au fil des saisons. Elle ramasse et accumule à profusion des éléments végétaux : feuilles, brindilles, écorces mais aussi, plus surprenant, racines de légumes, de fleurs…
Pour l’artiste, la première étape consiste à préparer les matériaux. Elle devient alors chimiste et manipule chaux, ammoniaque, pigments pour stabiliser ses récoltes. C’est seulement après que ces fragments de nature peuvent devenir éléments de création.
Elle récupère aussi le papier journal et le recycle : il sert de base pour la pâte à papier qu’elle fabrique elle-même.
Esperanza Avila imagine des sortes de totems végétaux en superposant des couches de papier végétal, des pigments, des incrustations diverses.
Ses tableaux sont comme des devinettes pour retrouver les éléments qui les constituent. Vous pourrez percevoir par ici des feuilles de laitue et par là des racines de rhubarbe !
Parfois, on croit découvrir des petits cailloux ou des lettres, symboles originels émanant du papier journal. Chaque tableau est une histoire, une promenade au cours de laquelle, on pourrait presque se sentir dans notre jardin ou dans la forêt…
Le musée du Temps possède une importante collection de «grandes horloges», ces grands mouvements mécaniques abrités par les clochers des églises, qui donnaient l’heure aux villes et aux villages. Une quinzaine de ces horloges d’édifice laissent admirer leurs rouages en fonctionnement.
Ces horloges permettent de retracer la grande histoire des donneurs de temps qui rythmaient la vie sociale des communautés humaines. Par l’intermédiaire du cadran, bien en vue sur les bâtiments officiels, mais surtout grâce aux cloches qui transforment l’heure en signal sonore, ces mouvements mécaniques ont fourni pendant des siècles une référence temporelle collective, sur laquelle se sont fondés les rythmes sociaux.
L’exposition est l’occasion de se plonger dans le détail de la technique des horlogers, grâce à la grande taille des mécanismes présentés, qui permet d’observer le jeu des moindres rouages. L’évolution de l’horloge d’édifice est évoquée à travers des pièces qui s’échelonnent du XVIIIe au XXe siècle.
Les mouvements présentés proviennent de toutes les régions et sont l’oeuvre des fabricants les plus réputés. Les horloges monumentales de Besançon ne sont pas oubliées.
Mandeure : vies d’un sanctuaire - Archéologies contemporaines :
Cette double exposition met en lumière l’agglomération antique de Mandeure-Mathay (Doubs) et porte un nouveau regard sur l’archéologie, aux confins de la science et de l’art.
« Mandeure : vies d’un sanctuaire » rend hommage aux hommes qui ont fouillé avec passion les vestiges de cette cité depuis le 16e siècle, à travers 130 objets réunis pour la première fois. Elle lève ainsi le voile sur l’antique Epomanduodurum, ville où l’empereur était vénéré à l’égal des dieux. Parallèlement, « Archéologies contemporaines » met en exergue la manière dont les plasticiens s’inspirent de l’archéologie au moyen de sculptures, photographies ou vidéos. Les artistes réinterprètent et réinventent cette discipline au vu de notre contemporanéité.
Pour l'occasion des journées portes ouvertes, les artistes intervenants présentent leurs travaux personnels dont les peintures de Pierre Genot et les sculptures de Cyril Berthet.
A l'occasion du 20ème anniversaire du concours de peinture l'Arbois des Peintre, la MJC d'Arbois organise une exposition exceptionnelle dans la salle André Oudet à la MJC : "20 Regards sur Arbois". 20 peintres ont peints Arbois à leur idée, à leur goût et surtout à leur manière.
Onze membres de l’association "école de Montadroit" exposent leurs oeuvres; Denise Bouvier, Brigitte Brison, Daniel Campagne, Fabienne Delacroix, Éric Mourez, Léonie Guillot, Michel Pacaud, Isabelle Piton, Martine Sarry, Nathalie Spicher et Anne Sophie Vincent.
Cette exposition personnelle, conçue par Luca Francesconi, présente des
sculptures et installations axées sur l’idée de transparence et de lumière absolue, en écho avec sa proposition au CRAC d’Altkirch, axée sur l'obscurité et l’opacité. Luca Francesconi mène une réflexion sur les liens entre l'homme et la nature, ainsi que sur les relations entre l'espace et le temps. Ses oeuvres, caractérisées par une
volonté d'investigation ethnologique, témoignent d'un intérêt profond pour l'art populaire et les traditions rurales. Ses sculptures, réunies sous la forme d’une installation, portent une attention particulière aux matériaux : marbre, bois, osier, citrouille, fleur de pavot…
En 1965, ils accrochèrent pour la première fois leurs toiles à Poligny.
Ils poursuivirent leur route, séparément et sont désormais des artistes reconnus et nombreuses sont les distinctions qui leur ont été attribuées.
Guy Breniaux a multiplié les expériences en France et à l’étranger. De leur itinéraire différent, ils ont ramené une quête commune ; la recherche fondamentale de la lumière, déclinée à travers leurs techniques et leurs expériences personnelles.
Guy Breniaux construit ses toiles et ses vitraux, en tenant compte du nombre d’or, ce qui l’amène à une harmonie des formes et des couleurs, génératrice de lumière. Il est aussi le maître de l’oxydo-gravure, technique originale, dans laquelle la trace de l’oxydation des métaux devient sujet de composition. Alain Etiévant, de son côté, cherche à traduire les jeux particuliers de l’ombre et de la lumière, à travers une peinture figurative qui retrace souvent les paysages de son Jura natal. Il entend nous faire vibrer et nous transmettre l’émotion qu’il a ressentie.
Après avoir enseigné le dessin, dans les années 1950, il a réussi à vivre de son art. Décoré de plusieurs prix, exposé à Paris, Besançon mais aussi à Djakarta (Indonésie), à l’Art Institute de Chicago, Omaha (États-Unis), et un peu partout dans le monde, du Louvre au Japon, Jacques Petit est aussi présent dans de nombreuses collections privées et sera tout l’été à l’honneur à… Lons-le-Saunier, pour la première fois.
Artistik Move Europe
Association Culturelle Franco-Hongroise en collaboration avec l’Hôtel de Ville de Sochaux
vous présentent :
Grandgi : Sculpteur artiste Franc Comtois
Antal Vasarhelyi : Graphiste artiste hongrois
Gerard Doutreleau : Peintre artiste Franc Comtois
En 4002, le XXIème siècle n’est plus qu’un passé depuis longtemps oublié. La mémoire écrite et audiovisuelle a été effacée, victimes de ses supports trop fragiles. Le plastique et autres matières synthétiques n’ont pas non plus résisté aux siècles. Ne subsistent que des objets fragmentaires en métal, verre, terre cuite ou pierre, exhumés ici et là. Se fondant sur ces témoignages infimes, les archéologues du futur reconstituent notre monde parfois avec justesse, parfois en se trompant, forcément.
Les logiques sont rigoureuses mais pas toujours fondées : l’arrosoir est classé comme un vase d’apparat, les nains de jardin représentent sans doute des notables ou des prêtres…
Farfelu ? Pas tellement. Dépouillés de tout le vécu que nous leur associons, les objets entrent dans une autre logique et suscitent d’autres regards.
Futur antérieur donne à réfléchir et fait rire. Les visiteurs découvrent des objets familiers transformés en reliques archéologiques.
Il s’agit de montrer les méthodes de travail et d’interprétation de l’archéologie en se projetant dans le futur, au 5ème millénaire. Ces «archéologues du futur» nous proposent une lecture de nos objets du quotidien. Sous des abords scientifiques, cette exposition se veut à la fois décalée et humoristique.
Acquisitions de la ville de Lons-le-Saunier avec la participation du FRAM dépôts du Centre national des arts plastiques et dons de l’Association des amis des musées du Jura
Pour compléter notre fonds nous nous sommes tournés vers le Centre national des arts plastiques / FNAC, fonds d’État qui acquiert depuis la fin du XIXe siècle des oeuvres aux artistes vivants destinées aux institutions publiques et aux musées.
Nous avons pu réunir un ensemble de 48 oeuvres (36 sculptures et 12 peintures) qui complète la collection du musée et la fait évoluer vers des recherches artistiques plus contemporaines, notamment dans le domaine de la sculpture. Le musée a acquis récemment deux sculptures de François Pompon pour illustrer le passage de la statuaire du XIXe à la sculpture moderne et les oeuvres de Bartholomé, Boisecq, Brassaï, Guyot, Schilde, Volti et Zack du FNAC auront toute leur place pour accompagner ce discours.
Le Musée Courbet présente hors les murs à la ferme Courbet de Flagey, une exposition des oeuvres de Jean-Pierre Sergent, artiste peintre français ayant longtemps vécu et travaillé à New York. Celui-ci montrera une installation
murale monumentale (3,15 x 6,30 m) de dix-huit peintures sérigraphiées sur Plexiglas spécialement réalisée pour cette occasion. Une sélection d'oeuvres sur papier et sur Plexiglas sera également présentée. Le travail de l’artiste à été exposé l’an dernier au Musée des Beaux-Arts de Mulhouse et il est régulièrement présent sur la scène de l’art contemporain international.
Pour la 1ère fois en France une exposition dédiée aux instruments hollandais du siècle d’Or. Cette manifestation rassemblera une vingtaine de violons et altos des 17e et 18e siècles de collections privées.
En parallèle, les organisateurs ont la possibilité de présenter une copie de l’octobasse de Jean-Baptiste Vuillaume, qui est le plus gros des instruments de la famille du violon. Sorte de gigantesque contrebasse qui ne possède que 3 cordes et qui mesure plus de 3m80.
Exposition réalisée en collaboration avec
Die Photographische Sammlung/SK Stiftung Kultur, Cologne
Bernard Plossu, les voyages mexicains L’ouvrage mythique de Bernard Plossu Le Voyage mexicain, édité par les éditions Contrejour provoque, dès sa parution en 1979 un véritable retentissement dans le monde de la photographie avant de devenir emblématique de la génération Beatnik. L’exposition au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon présente 220 photographies du voyage mexicain (1965-1966) et une centaine d’images inédites du retour à Mexico en 1970.
A l'heure où la réunion des musées nationaux consacre à Gérard Vulliamy une importante monographie, le musée des Beaux arts de Besançon met en lumière son oeuvre sur papier, dessins, gravures et illustrations.
Cette exposition révèle la richesse et la diversité d'une carrière initiée au sein du mouvement abstraction création qui s'épanouit dans le surréalisme avant de revenir à la fin des années 1940 vers l'abstraction.
Guy Béjoint, après s’être accompli dans son métier de professeur d’anglais, s’est décidé la retraite venue à prendre son temps pour explorer sa passion depuis toujours pour le dessin et la peinture. Pour structurer son travail jusque-là autodidacte, il a alors suivi des cours pendant deux ans.
Ses créations sont surprenantes. La technique est particulièrement originale. Du papier-nappe est peint puis froissé, déchiré et assemblé avec d’autres morceaux. La réalisation finale, apposée sur un support de bois plane, ressemble à une sorte de mosaïque.
Les thèmes représentés sont variés : la faune, la flore, la spiritualité comme le chamanisme par exemple…
Le point de départ d’un tableau pour Guy Béjoint est toujours une image, une photographie mais elle est revisitée, remaniée et rehaussée de gouache aux couleurs vives.
Exposition de l'Association d'artistes Peintres Sculpteurs & Poète.
Association reconnue dans le Nord-Est de Franche- Comté.
Sur le Thème "Improvisation"
ouverture chaque jour de 14 h à 18h.
avec Barrat, Chevalley, Colney, Delfino, Geiss, Haegel, Meriot, Odile, Philippe, Reiniche, Robellet, Sauberli, Thomann, Thomas, Vetter.
L'artiste propose des oeuvres qu'elle met en scène en fonction des lieux où elle expose. Elle développe des fictions peuplées de fantômes aussi minimales que théâtrales
Définir l’univers pictural de Parsi est un exercice délicat. Ce Sanclaudien s’amuse en effet à mélanger les techniques, les genres et les styles. La peinture figurative côtoie l’abstraction et taquine la photographie retravaillée par ordinateur.
Les couleurs se mêlent et les influences s’emmêlent (ou s’en mêlent) pour créer un univers singulier, riche et étonnant. Chez Parsi, alias Daniel Léger, la curiosité et l’envie de repousser les limites dominent.
L’œil et le geste sont vifs, avisés et cela se ressent nettement lorsque l’on contemple les œuvres de Parsi. Le seul mot d’ordre ? Vous laisser surprendre par ce foisonnement éclectique et coloré.
De Renoir, Bonnard, Matisse ... aux artistes de la jeune peintures des années 1950-60.
La prestigieuse collection de George et Adèle Besson revient temporairement dans la ville natale de George Besson.
En 2009, l’association Les Pattofils nous avait fait découvrir le patchwork. Cet art textile avait étonné par sa modernité, ses couleurs et sa technicité. Aujourd’hui, les adhérentes de cette association locale reviennent avec leurs créations récentes. Les thèmes développés sont tantôt abstraits tantôt classiques, traditionnels et plus figuratifs. Chacune exprime sa sensibilité et sa dextérité en déclinant des scènes aux assemblages toujours différents.
Scrap-quilt, round robin, log cabin : venez vous familiariser avec ce vocabulaire si particulier tout en déambulant dans les espaces voûtés du Caveau des artistes. Pour vous accompagner dans cet apprentissage, les représentantes de l’association assureront une permanence chaque jeudi après-midi. Pour ceux qui ne pourront venir directement à leur rencontre, elles auront préparé des textes informatifs retraçant l’histoire et les techniques de cet art textile dont vous constaterez l’universalité en découvrant la salle spécialement dédiée au bogolan, patch utilisant des techniques de teintures maliennes.
Bon voyage et bonne découverte à tous !
Derrière les pseudonymes MElofeE et DOER’2 se cachent une sœur et un frère, Barbara Gambey et Thomas Lançon. Chacun d’entre eux invente son propre univers. Pour Melofee, c’est un monde plutôt enfantin, gai, naïf et coloré tandis que pour DOER’2 les travaux sont de plus grand format et oscillent entre peinture et graf. Thomas est d’ailleurs le concepteur et le réalisateur de la fresque de la place Lamartine à Saint-Claude (juin 2009). Il s’agit ici de leur première «vraie exposition seuls» comme ils se plaisent à le dire hormis, pour Melofee, sa participation depuis quelques années à l’exposition annuelle de l’association des Arts plastiques du Haut-Jura.
L’exposition restera en place au mois de décembre pour permettre aux plus petits de venir pendant les vacances. L’exposition sera évolutive puisque, au fil des semaines, les deux artistes amèneront de nouvelles créations tandis que d’autres disparaitront alors n’hésitez pas à revenir plusieurs fois.
Elle vise à faire de l'hôpital un lieu où la culture soit présente.
Cette exposition est l'aboutissement de rencontres insolites souvent émouvantes entre l’artiste et les patients.
Pendant plusieurs mois Michel était présent dans ces services en vue d'établir des rencontres au cours desquelles les patients étaient invités à raconter des trajets, des parcours ayant marqué leur vie, récits prolongés ensuite sous la forme d'un dessin, d'un plan.
Cette production s'est avérée très riche avec certains dessins très détaillés, explicites, lisibles, d’autres très épurés se résumant à quelques modestes lignes, un seul signe parfois... et dans chaque cas de figure une grande implication émotionnelle liée aux souvenirs qui remontent, au trajet concret qui se mue en trajet de vie.
Elisabeth Lanczyk référente culturelle au centre hospitalier
André Oudet, comme tous les grands peintres a forgé un style qui n’appartient qu’à lui. Il a peint les hommes, paysans, ouvriers. Une rétrospective lui est consacrée.
Une quarantaine de tenues féminines, prêtées par le Musée Départemental Albert et Félicie Demard d'Arts et Traditions Populaires (Champlitte, Haute-Saône), datant de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle. Récemment restaurées, ces tenues diverses évoquent l'élégance des femmes en Franche-Comté pendant la Belle Epoque. L'exposition est complétée par un ensemble d'affiches publicitaires sur l'absinthe.
Entre Rémi Chevassus et la photographie, l’histoire remonte à l’adolescence. Il découvre en effet cet art alors qu’il est lycéen à Saint-Claude. Cette passion ne le quittera plus mais il lui faudra attendre la retraite pour pouvoir s’y consacrer pleinement.
Le « déclic » intervient alors qu’il bricole un appareil photo numérique pour tenter de le réparer. Il se décide alors à l’utiliser et l’aventure commence… Depuis cet instant, le haut-jurassien ne s’arrête plus ! Il se promène en quête de l’image insolite : fantaisie de la nature ou du moment, paysages jurassiens toujours changeants…
Petite originalité : Rémi Chevassus encadre lui-même la plupart de ses clichés en confectionnant des cadres à partir de bois de récupération.
Rémi Chevassus a déjà exposé à Septmoncel, aux Moussières ainsi que sur divers marchés artisanaux (Mijoux, Moirans-en-Montagne, Saint-Claude).
Cette exposition propose de montrer à travers des oeuvres, les liens qui ont uni Gustave Courbet au Jura : ses amitiés ou relations ainsi que sa prédilection pour les paysages typiques de notre région. Les réseaux qu’il y tissa sont de plusieurs ordres : d’abord des liens d’amitié, mais aussi des relations sociales et politiques, des échanges intellectuels et artistiques et enfin des fréquentations cynégétiques. Viscéralement attaché à sa terre natale, il revenait fréquemment, retrouver sa famille et ses amis, mais aussi peindre et exposer, marcher et chasser. Ce n’est pas seulement à Ornans, Flagey ou Pontarlier qu’il séjournait mais aussi à Salins-les-Bains qui est le lieu focal où il noua des amitiés, d’abord celle de Max Buchon (Salins, 1818-1869) écrivain et poète, par qui il rencontra Max Claudet (Fécamp, 1840- Salins, 1893) peintre, sculpteur et céramiste. Les échanges entre eux sont d’ordre intellectuel, artistique et politique.
Cette exposition résume la démarche du maître d’Ornans qui, finalement, a essentiellement peint les humains et la nature : ses amis, ses commanditaires, les femmes qu’il aimait, les gens qui l’entouraient ; la nature de son pays, les scènes de chasse, les régions de ses voyages. Son réalisme c’était aussi cette simplicité, cette vérité, celle de peindre son temps, son espace avec des moyens plastiques nouveaux.
À l’occasion de l’ouverture du nouveau musée Courbet à Ornans, le Conseil général du Doubs présente une exposition inédite Courbet-Clésinger, œuvres croisées.
Deux artistes enfin réunis Gustave Courbet (1819-1877), le peintre, et Jean-Baptiste Auguste Clésinger (1814-1883) le sculpteur étaient tous deux francs-comtois et sont devenus amis au cours de leur carrière. Animés de la même vitalité créatrice, de la même indépendance d’esprit, du même goût pour la liberté, leurs créations, largement fondées sur une fascination partagée pour la femme et la nature, présentent de nombreuses similitudes... C’est la première fois qu’une exposition offre une telle occasion de découvrir ces deux artistes réunis, qui ont marqué la scène artistique au milieu du XIXe siècle !
Cette exposition propose une synthèse des aspects fondamentaux du travail de Le Corbusier architecte, urbaniste mais aussi théoricien et peintre- dont les apports ont été déterminants pour la conception et l’imaginaire des lieux d'exposition du XXème siècle.
Le parcours chronologique et thématique de l’exposition présente les étapes les plus significatives de la recherche et de la création d’un nouvel espace muséal.
Qu’elle soit figurative, abstraite de facture classique ou gestuelle…chaque œuvre de Jacques Pasquier est une véritable page d’écriture.
Le Musée d’art Moderne de Belfort, Donation Maurice Jardot, accueille une sélection des œuvres récentes de Jacques Pasquier : 30 toiles, 5 xylogravures, 1 linogravure et 10 statuettes de terre cuite seront exposées ainsi que quelques livres rares illustrés par l’artiste.
Le musée de l’abbaye / donations Guy Bardone – René Genis, présente une sélection d’artistes contemporains qui réinterrogent non seulement l’œuvre de Courbet mais également le personnage.
De l’emprunt conceptuel de ses chef d’œuvres, à une parenté plus proche du réalisme de sa pratique picturale, jusqu’aux engagements politiques du peintre, les œuvres choisies témoignent des traces indéfectibles que Courbet a laissé dans l’histoire de l’art et auprès des plus jeunes générations d’artistes.
L’année 2011-2012 sera ponctuée par quelques expositions à plusieurs mains. Ce sera le cas dès cette exposition de rentrée qui nous verra recevoir deux artistes féminines : Martine Dotto et Liudmila Colon.
Liudmila Colon est originaire de Biélorussie où elle a suivi de solides études à l’Ecole des Beaux Arts de Gomel, deuxième ville du pays. Installée à Morez depuis quelques années, Liudmila Colon donne des cours de dessin à différentes associations telles l’Atelier de Bienne et les Arts plastiques du Haut-Jura. Son univers coloré est tantôt figuratif tantôt plus féérique et « surnaturel » mais toujours empreint de douceur, de poésie et de la légèreté propre à l’aquarelle.
Martine Dotto présentera quant à elle un travail mêlant peinture et écriture. Ici il s’agit d’un travail pictural abstrait tout en énergie, couleurs vives et matières faisant référence à des émotions fortes comme l’évoquent les titres choisis : « Tourbillon », « Goût de vivre », « Rage contenue »...
Toutes deux ont déjà exposé à Saint-Claude notamment dans le cadre des expositions estivales de l’association des Arts plastiques du Haut-Jura.
Deux approches, deux techniques, deux personnalités qu’il vous est proposé de découvrir.
C’est un autre franc-comtois que Courbet fit travailler, en la personne d’Émile-Louis Vernier (Lons-le-Saunier, 1829 -Paris,1887), lithographe à Paris qui édita certaines oeuvres de Courbet, comme Les casseurs de pierre, La curée, Remise de chevreuils ou encore La fille aux mouettes
Besançon, capitale historique de l’horlogerie française possède un important patrimoine horloger. Ce « trésor », conservé dans les réserves du musée du Temps n’a pas été dévoilé depuis de longues années. L’exposition Montres et Merveilles est l’occasion de présenter au public la richesse de cette collection qui retrace un panorama complet de l’histoire de la montre, de ses origines au XVIe siècle jusqu’au début du XXe siècle. Autour de la célèbre Leroy 01, chef-d’œuvre du musée, qui fut pendant près d’un siècle la montre la plus compliquée du monde, sont exposées plus de deux cents montres mécaniques, remarquables par leurs caractéristiques techniques et par la richesse de leur ornementation. L’exposition plonge le visiteur dans quatre siècles d’histoire de la montre, illustrant la perfection et l’excellence qu’atteignaient alors les horlogers locaux.
Organisée par l'association “Arts Machinchoses”. Exposition des travaux des élèves de l’atelier “Pluriel-Arts” de Pontarlier (années 2010-2011).
Grâce à l’immense générosité d’un donateur, Norbert Ducrot-Granderye, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie compte désormais près de 270 pièces importantes de l’oeuvre de Charles Lapicque. Peintures, tapisserie, estampes et dessins, ainsi que des livres illustrés de bois gravés ou de lithographies font partie d’un ensemble aux thèmes hétéroclites. Sa riche production artistique se situe entre peintures aux couleurs flamboyantes et dessins monochromes. Ses traits varient, quant à eux, entre simplicité enfantine et complexité mettant en avant une recherche dans la mise en scène et une exploration scientifique des couleurs.
Photos de deux régionaux Sylvie Langlois et Jean-Pierre Calame.
Organisé par l'association “Les Amis du Musée de Pontarlier”. Le Salon des Annonciades, qui est le plus ancien salon artistique de Franche-Comté, poursuit ses activités pour présenter au public de jeunes talents contemporains tout en exposant les oeuvres d'artistes comtois et suisses confirmés. 35 exposants de Franche-Comté et de Suisse, 300 m2 d'exposition, 26 peintres, 9 sculpteurs, environ 100 oeuvres exposées.
Une exposition Jean Messagier aux cimaises de l’Arthothèque ASCAP qui fête ses 20 ans en célébrant la fête de la Culture, Culture de la Terre, Culture de l’Esprit.
Attaché à sa terre, Messagier a toujours été proche de ce qui se passait ici, son pays d’élection. Il a gardé dans son œuvre le goût de la nature dont il a toujours été l'observateur attentif, l’inlassable narrateur et l’ardent défenseur.
Exposition exceptionnelle puisque seront montrées une trentaine d’œuvres dont certaines n’ont jamais été exposées : papiers originaux, gravures, toiles, sculpture…
Nous vous invitons à découvrir une sélection d'oeuvres de Jules-Emile Zingg né en août 1882. Fils d’une famille d’horlogers installés à Montbéliard, il abandonne une carrière promise dans l’atelier paternel et devient peintre. Sa formation est classique : élève notamment de Cormon aux Beaux-Arts de Paris, il est récompensé du Prix de Rome en 1911. Zingg est épris de liberté et décide, en 1913, de quitter la capitale et l’enseignement de maîtres jugés trop classiques et ennuyeux. Ses nouveaux modèles se nomment Bonnard, Seurat ou encore Cézanne. Le peintre entame une vie de bohème austère et exigeante. Mobilisé puis réformé en 1914, il découvre un peu par hasard la Bretagne et la côte de Granit Rose...
"Mes couleurs sont le révélateur de mes émotions. La peinture est un moyen de ramener à la surface et d'exprimer ce qui est profondément ancré dans mon inconscient et me conduit progressivement à l’abstraction."
Deux personnes, deux techniques, deux univers différent. Le premier sculpte des blocs de béton cellulaire, matériau particulier habituellement utilisé dans le bâtiment composé de matières premières naturelles : l’eau, le sable, le ciment, la poudre d’aluminium. Si cette matière arbore un aspect massif, elle est en fait très légère et surtout très friable. Le second crée des illustrations à partir lui aussi d’un média original : son smart phone. En maniant au doigt ou au stylet l’application dessin de son téléphone, Cédric Philippe parvient à créer des illustrations graphiques inattendues, d’une finesse extrême. Cette exposition à quatre mains est donc une sorte d’écho entre deux générations et deux techniques. En tous les cas, il s’agit d’une exposition originale suscitant la curiosité !
Exposition des oeuvres du photographe d’art belfortain, qui fait de l’eau le sujet de prédilection de ses déambulations photographiques depuis plus de dix ans.
Avec : Pascal Bejeannin, Pierre Louis Bréchat, Sylvain Prégaldiny, Daniel Léger, Marie-Noëlle Rémy, Lone Chevalley, Jacky Grossiord, Isabelle Bailly-Grandvaux, Danielle Marchi, Marie-Pierre Grangereau, Ernestine Conrad, Marc Bernard et Hélène Le Roux.
"Je peins comme s'il s'agissait de perfectionner sans cesse des "machines à faire rêver". Pour construire ces mécaniques en peaux d'acryliques et de pastels, j'extrais du monde et du temps deux matières essentielles : le verbe et l’image."
Yves Gravel
Pour célébrer le printemps, le Service culturel municipal reçoit une artiste passionnée par la nature, Corinne Bourru. Son travail se veut proposer à chaque visiteur un voyage à travers le monde végétal : ses légendes, ses symboliques.
Corinne Bourru fabrique en effet elle-même sa pâte à papier. Ensuite, elle ramasse des végétaux (on pourrait même dire récolte), les rince, les décortique, les fais cuire, voire même les décolore comme pour s’approprier ces fragments de nature et pouvoir mieux s’en inspirer. A partir de tous ces éléments, l’artiste crée des assemblages mêlant différentes textures (papier, textile…) : patchworks, attrapes-rêves, tableaux végétaux dans lesquels sensations et émotions priment. C’est donc un univers étonnant et original qu’il vous est possible. Laissez vos sens s’éveiller avec cette parenthèse bucolique…
Marlene Gouvier présente "Morceaux de Rêves", peinture sur bois recyclé, genre porte d'armoire, tiroir, planche à laver etc...
A travers cette exposition monographique, le musée s’intéresse à la carrière d’un peintre du XIXe siècle, partagé entre son ambition parisienne et ses attaches jurassiennes. L’occasion de redécouvrir quelques-unes de ses plus belles oeuvres et de redécouvrir l’horlogerie du bassin morézien, alors à son apogée.
A mi chemin entre la photographie et la peinture, les "photos dynamiques" de Bernard Reignier donnent une ambiance unique au cliché. L'artiste donne un mouvement à l'appareil au moment de la prise de vue et ne retouche pas sa photo postérieurement, à part le recadrage.
Le travail pictural de Michel Defontaine est singulier. Il est composé d’incrustations de matériaux divers (comme le plâtre, le tissu), de griffures et autres effets de matière, de couleurs et de techniques variées.
Cette exposition qui inaugure l’année 2011 est un appel au voyage, à la découverte. Michel Defontaine aime par-dessus tout le mélange, les contrastes. Pour lui, l’émotion est essentielle et guide sa création.
La passion de la peinture ne l’a jamais quitté depuis l’enfance et les cours suivis aux Beaux Arts de Valenciennes mais il aura du attendre l’heure de la retraite en 1998 pour pouvoir s’y adonner pleinement.
Michel Defontaine a déjà exposé en Polynésie, Guyane, aux Antilles mais également en France à La Rochelle, Avignon, Paris…et aujourd’hui à Saint-Claude.
Exposition de peintures de Sylvie Nicod.
Après avoir exposé à Bourg-en-Bresse, Gex ou encore Lons-le-Saunier, Noël Petitjean présente ses créations pour la première fois à Saint-Claude. Ses techniques sont multiples (peinture, plume, crayon…), ses thèmes d’inspiration également. Crayonnés de sculptures antiques, peintures de paysages du Jura ou d’univers plus proches de la science-fiction, dessins humoristiques, copies de peintures composent l’univers éclectique de Noël Petitjean. Certains d’entre vous avaient d’ailleurs peut-être aperçu quelques-uns de ses tableaux dans les vitrines sanclaudiennes il y a quelques mois…
L'université de Franche-Comté et l'association Artpol s'associent pour proposer une exposition de six artistes contemporains franc-comtois intitulée «Forme(s) et Mouvement(s)». Chaque artiste proposera plusieurs créations récentes dans des domaines variés :
Mélanie Bachmann -Peinture
Isabelle Bailly-Grandvaux – Installation photographie
Patrick Maillard – Peinture
Andrei Papuc – Photographie Dessin
Mylène Peyreton – Céramique Sculpture
Michel Veysset – Sculpture Vidéo
Tout au long de l'exposition, les artistes qui investiront pour la première fois le hall rénové et réaménagé de la Maison des étudiants seront présents chaque jour afin d'accueillir et de rencontrer les étudiants mais également le grand public. Chaque artiste proposera également un café-rencontre ; ce sera l'occasion pour tous de découvrir le travail des artistes d'une façon conviviale : le mardi 30 novembre à 12h45 : vidéo photographie (Michel Veysset et Andrei
Papuc) ; le mardi 7 décembre à 12h45 : installation sculpture (Isabelle Bailly-Grandvaux et Michel Veysset) ; le mardi 14 décembre à 12h45 : peinture céramique (Mélanie Bachmann, Patrick Maillard et Mylène Peyreton).
Depuis son plus jeune âge, René Genty dessine en autodidacte. Graphiste professionnel, il pratique la peinture de loisir et travaille plusieurs matières : l'aquarelle, le crayon, l'encre de Chine, la gouache traitée à l'aquarelle, la sanguine et l'huile.
David Mayet est désormais bien connu des sanclaudiens puisqu’il expose ses créations depuis presque dix ans, c’est d’ailleurs sa quatrième exposition au Caveau des artistes (2002, 2004 et 2007).
Autodidacte, David Mayet a su inventer un style personnel, unique : la peinture sur plumes. Cela lui vaut de recevoir des commandes de tous horizons.
Cet art original nécessite patience, dextérité, précision et connaissance assez fine de la faune. En effet, David Mayet peint le monde animal qu’il soit plus proche de nous tels que les chouettes, loups, ou plus exotique tels que les lions, zèbres et autres éléphants.
Cette peinture miniature fascine non seulement par sa technique mais aussi par sa richesse de détails. Une exposition à regarder de près !
L'exposition "les automnales" est un évènement culturel de la vie quingeoise.
Exposition de quarante artistes environ, principalement amateurs :
peinture, sculpture, dessins avec un thème prix du public : cette année ce sont les 4 saisons.
Christophe Signori revient au Caveau des artistes, cinq ans après son dernier passage dans ce lieu.
Bien que l’exposition soit essentiellement composée de paysages du Jura qu’il affectionne tant, les couleurs des régions méditerranéennes ont enrichi la palette du peintre.
D’autres salles accueilleront également des peintures à l’huile aux thèmes bien différents : fantastique, natures mortes…
À Montbéliard, les générations confrontent leurs formes d’expression sous le titre Éclectisme et art. Le plus jeune, Maxence Raffi rend hommage aux maîtres traditionnels dans une veine régionaliste revisitée, tandis que l’aîné, Gustave Lafond crée un certain trouble avec ces bustes qui semblent issus d’un cabinet de curiosités. Stéphane Doulcier s’inscrit dans la lignée cubiste en apportant des touches symbolistes, et Blandine Girerd marie des talents de dessinatrice et de coloriste pour laisser s’exprimer librement son inspiration.
Autant de styles pour autant d’émotions qui aiguisent l’imagination.
À l’Espace 13-15, Emmanuelle Parsus associe ses compositions en laine cardée aux sculptures en terre d’Yves Delessard pour composer un Duo organique (titre de l’exposition) aux émotions esthétiques subtiles.
Photographies d'Olivier Draussin.
Exposition mise en place en collaboration avec la FRAC de Franche comté, le Centre d’Art Mobile, l’IUFM de Franche Comte et les musées du centre
J.J. Pelaudeix a ouvert son atelier à St-Lothain Jura) après avoir suivi les cours des Beaux-arts de la ville de Lyon où son parcours professionnel l'avait conduit.D'abord inspiré par des représentations figuratives (le plus souvent des paysages du Jura) il s'oriente ensuite vers l'abstraction puis vers des expressions contemporaines, notamment à l'occasion d'études de modèles vivants. Différentes techniques sont alors explorées: acrylique, huiles, encres, pigments…ainsi que des recherches de matière, de collages.
Il entre dans une période où l'expression gestuelle, le mouvement, la spontanéité le conduisent vers davantage de liberté dans ses choix de thèmes où de techniques.
Joseph Ginet présente actuellement un ensemble monumental de 17 céramiques de 2 mètres de hauteur installées dans l'allée dite : l'allée des moines
Diplômé de l'Ecole nationale des Beaux arts de Dijon en 1971, Ludovic Beurey sculpte depuis plus de quarante ans le bois de notre région pour lui donner un supplément d’âme. Ses œuvres polies, semi figuratives sont tantôt un hymne à la vie et à l'amour, tantôt une invitation au silence et à la paix. Les formes douces, rondes et harmonieuses qui ont pris corps sous les coups du ciseau et du burin sont aussi une louange à la beauté féminine.
Sensuelles, troublantes, ses sculptures sont également terriblement fragiles. La plupart ont été réduites en cendres par un terrible incendie, qui a dévasté, en mars dernier, l’atelier et le domicile de l’artiste.
L’exposition présente dans les locaux du Conseil Général du Doubs, avenue de la gare d’eau à Besançon, jusqu’au 15 septembre 2010, réunit des sculptures épargnées par les flammes et d’autres, qui ont été prêtées par des collectionneurs privés. Des photographies reproduites aux murs donnent un aperçu de la richesse de l’œuvre disparue.
Cette expostion présentera un aspect de l'oeuvre du peintre Auguste Pointelin (1839-1933): l’œuvre graphique à travers le thème du paysage. La sobriété avec laquelle Auguste Pointelin peint ses paysages qui se rapprochent, dans sa période de maturité, vers une certaine abstraction, inscrit sa démarche picturale dans une orientation résolument moderniste pour l’époque.
Une sélection de fusains, pastels, aquarelles et carnets de croquis seront présentés.
L’association Arts Plastiques du Haut-Jura a choisi, dans la continuité des Soufflaculs, le thème du cirque.Les déclinaisons circassiennes vont donc se retrouver dans les peintures, dessins, modelages et autres créations exposées au Caveau des artistes cet été.Vous pourrez également découvrir le fruit de leurs travaux durant la saison 2009-2010, chacun des membres de cette sympathique association amenant sa créativité personnelle.
Avec Jo Bardoux, Patrick Chenciner, Marcel Fernand, Fanny Gagliardini, Joseph Ginet, Didier Jourdy, Pascal Lombard, Yves Régaldi, Colette Sala, Michio Takahashi.
Exposition de dessins, peinture, sculpture. Les exposants sont tous les participants aux ateliers animés cette année par Pascale Aurignac.
Exposition photographique «habitants atypiques» de Irène et Alexa Brunet. Ils veulent un habitat simple et sain, la vie au grand air, dans les arbres, sur les flots ou sous la terre. Leurs constructions «sauvages» sont pleines de charme et d’inventivité, elles proposent d’autres façons de penser et de vivre.
Pendant une dizaine d’années, Claudet réalisa une oeuvre céramique remarquable et unique par sa diversité technique et iconographique.
Martine Salendre, artiste peintre pastelliste salinoise et son invité Didier Figent sculpteur contemporain exposent.
Christian Mermet connaît bien Saint-Claude et le Caveau des artistes. Il est en effet originaire de la région et a déjà exposé en septembre 2003 et octobre 2006. Cet artiste autodidacte est en quête perpétuelle de pureté des lignes. Ses œuvres sont rondes, charnelles, sensuelles. Toutes ses sculptures portent d’ailleurs des noms évocateurs appelant à la rêverie : « Berceuse », « Sur le fil », « Baiser », « Les élégantes »...
A l’origine, Christian Mermet travaillait uniquement le bois (essences européennes et exotiques) mais depuis quelques années, le bronze est venu diversifier sa technique et compléter sa création. C’est en Amérique latine, où il vit pendant plus de vingt-cinq ans (Chili, Argentine, Uruguay), que Christian Mermet a appris connaître la sculpture, le bois, ses différentes essences en côtoyant les artistes locaux. En 2001, de retour en France, il s’est installé près de Belfort et a créé son atelier « L’art et l’outil ». Depuis, les créations du sculpteur s’exposent régulièrement et remportent de nombreuses récompenses : 1er Prix de sculpture de la Ville de Montbéliard, 1er Prix de sculpture du Centre européen de promotion Art et Lettres de Thionville et 2ème Prix de sculpture au Salon de printemps de Belfort en 2006
Peintre, sculpteur et graveur, Henry de Waroquier est né à Paris en 1881. Le jeune Henry fréquente les galeries Vollard et Durand-Ruel où l'impressionnisme et l'art moderne sont montrés pour la première fois. Waroquier travaille et rencontre de nombreux artistes à Montmartre, puis à Montparnasse où il habite de 1898 à 1919. Il voyage beaucoup. Ses grands paysages d'Espagne de 1917 montrent qu'il n'a pas été insensible au cubisme, mais il poursuit une démarche solitaire,
indépendante, dirigée vers l'étude de la figure humaine. En 1937, il exécute son oeuvre la plus
célèbre, décoration pour le Palais de Chaillot, La Tragédie, et s'inspire de plus en plus de
thèmes mythologiques. Pendant les années 1930 et 1940, Waroquier produit des sculptures tout à fait étonnantes, lyriques, angoissées et angoissantes, qui sont le sujet de cette exposition. Pour Paul Claudel qui l'appelle «Le Voyant», Waroquier «est un homme qui a pris le monde au tragique».
Aujourd'hui, ces sculptures paraissent d'une modernité étonnante, dignes de figurer parmi les
grandes oeuvres de la première moitié du XXe siècle, à côté des sculptures de Brancusi,
Derain et Picasso.
Le musée présentera sa collection d’art contemporain, non seulement dans les espaces d’expositions temporaires mais aussi dans une partie de ceux habituellement réservés aux collections permanentes.
Pierre Louis Bréchat. Nommé en 1956 à l’école des Beaux Arts de Besançon, Pierre Louis Bréchat y enseigne pendant 37 ans l’étude documentaire et le dessin et y crée en 1974 l’atelier de sérigraphie. Son activité artistique centrée sur le dessin naturaliste, le graphisme et la peinture sur le motif trouve son prolongement dans la gravure et la sérigraphie. Ses travaux sur la matière l’ont ensuite conduit à la réalisation de tapisseries, de plastiques en fusion et à l’organisation de "boites sans malice". L’originalité créative de Pierre Louis Bréchat trouve un aboutissement dans les dessins hypnagogiques, réalisés en phase de pré sommeil et qui représentent des univers fantastiques, des structures architecturales et des "insignifiants".
L’exposition, dans un premier volet historique, mettra au jour l’œuvre du grand théoricien et penseur natif de Besançon que fut Charles Fourier (Besançon, 1772 – Paris, 1837) en présentant ses archives, principaux écrits et théories. Cette partie de l’exposition fera la lumière sur ses disciples, sur les artistes qui se sont revendiqués fervents adeptes du Fouriérisme ainsi que sur les tentatives de réalisations pratiques de son système utopique. Les utopies sociales et scientifiques du XIXème siècle et leurs implications dans le champ artistique seront plus largement présentées.
Dans un second temps, le projet s’attachera à démontrer la contemporanéité de la pensée de Fourier. Œuvres modernes et contemporaines viendront ainsi dialoguer dans une scénographie inédite.
Diplômé de l’école des Beaux Arts de Chicago, George Monley arrive en France en 1990. Depuis, il a travaillé avec des artistes de la région pour faire connaitre l’art contemporain. Il a ainsi à son actif de nombreuses expositions notamment à Champagnole, Saint-Claude, Lons-le-Saunier (pour le Conseil général et la galerie du Bœuf sur le toit …). George Monley considère l’art comme un élément essentiel de son existence. Il vous propose donc de venir découvrir une exposition dite « in situ » totalement originale et pensée spécialement pour le Caveau des artistes. Univers éclectique, bigarré, pluridisciplinaire composé de moulages de carton ondulé trempé et d’éléments extraits de notre quotidien, cette exposition risque de vous surprendre. Laissez-vous envahir par le monde imaginaire de George Monley.
Image introuvablele photographe et vidéaste Rémy Marlot présente trois séries photographiques et une vidéo, autour des thèmes du paysage et de la vallée et ainsi conclut la première année de programmation artistique du musée.
Claude Le Pennec n’est plus à présenter. Connu et reconnu pour ses talents de photographe animalier, il a su faire découvrir le Jura sous un autre profil, celui de l’environnement et de la nature. Aujourd’hui, Claude Le Pennec vous invite à un voyage essentiellement hors de notre département. Afrique, Ecosse, Corse ou Espagne sont les principales destinations de cette exposition. Alors suivez le guide au gré de ses promenades, de ses rencontres et de ses rêveries et laissez vous émerveiller…
Installation de l'artiste et physicien allemand. Une exposition au carrefour des arts plastiques, de la science et de la musique.
Le peintre belfortain Guy Stoeffler vient d’intégrer les cimaises de la jeune galerie la pierre philosoph’art qui propose bon nombre d’artistes talentueux. Ce peintre abstrait expose dans une dizaine de galeries en France, Belgique, Espagne et Suisse, mais pour la première fois à Belfort.
La peinture de Stoeffler a été définie comme l’abstraction en mouvement en raison de cette impression qu’il créée dans ses compositions, le sentiment que ses toiles sont traversées par un mouvement fugace. Il navigue entre une abstraction très épurée, parfois minimaliste et des compositions où la matière se confond avec la sculpture, tant il prépare ses supports avant de travailler sur sa palette chromatique. Il est décrit comme un peintre coloriste. Ses peintures figurent dans des collections privées à travers le monde, mais principalement en Russie et aux USA.
La faïence est mise à l'honneur au musée de Pontarlier, avec la présentation des dernières acquisitions du musée et des Amis du musée.
Les arbres de Charles Belle prennent racine dans la ferme familiale de Gustave Courbet.
L’exposition de ce début d’année 2010 est la première présentation au Caveau des artistes de l’association sanclaudienne "Palette et crayons".
Ses adhérents s’initient pas à pas aux divers techniques et supports picturaux. Vous pourrez essentiellement retrouver des croquis et des dessins utilisant pastel, peinture, crayon ou encre de Chine.
Si les gestes et les traits sont encore parfois hésitants, tous ont souhaité soumettre leurs créations à votre regard. Venez les encourager : que vos commentaires soient amicaux et leur donnent l’envie de continuer, de développer leur maîtrise graphique...
A partir de clichés réalisés dans les ateliers des usines Alstom à Belfort, Stéphane Couturier propose une sorte d’abstraction figurative, basées sur un mélange et un choc de formes, de réalités plastiques et colorées.
Julien Arbez présente une douzaine de ses clichés sur les ambiances forestières et les espèces animales et végétales qui font la richesse du Haut-Jura.
Le musée Courbet d'Ornans fermant pour d'importants travaux d'agrandissement et de rénovation, la Saline Royale en accueille les oeuvres jusqu'à l'achèvement du chantier prévu pour 2010. Exposés dans la Maison du Directeur, ces tableaux continueront ainsi de célébrer l'attachement du peintre à sa région d'origine, l'une de ses principales sources d'inspiration. Le parcours proposé prolonge, localement, l'écho de l'extraordinaire succès de l'Exposition Courbet présentée au Grand Palais à Paris, au Metropolitan Museum of Art de New-York et au musée Fabre de Montpellier. Une présentation d'oeuvres en prélude à l'exposition "Courbet-Proudhon" prévue à la Saline pour l'automne 2009.
C’est une exposition originale et grand format que le Caveau des artistes accueille ce mois-ci. Si Philippe Château expose pour la première fois à Saint-Claude, vous vous apercevrez vite que l’artiste n’est pas un amateur, bien au contraire !
Diplômé des Beaux Arts de Dijon, il a longtemps utilisé sa créativité pour concevoir des décors de théâtre à Paris.
Revenu en 2003 dans le Jura natal (il est originaire de Dole), Philippe Château s’est installé avec son épouse à Blois-sur-Seille. Depuis, il s’est agencé un atelier et il peint. Il peint surtout des portraits de femme immenses, intenses, prenants.
Soyez curieux, venez découvrir le travail et le talent de cet artiste !
Qui ne connaît pas Jacky Grossiord à St-Claude ?
Membre actif et enthousiaste de l’association Arts plastiques du Haut-Jura, il a déjà exposé de nombreuses fois au Caveau des artistes (expositions individuelles et collectives).
Bien qu’il présente plusieurs créations chaque année lors de l’exposition estivale de l’association, sa dernière exposition personnelle sanclaudienne remonte à avril 2003.
Autodidacte, Jacky Grossiord se consacre depuis presque vingt ans à une seule technique : l’encaustique (mélange de cires chauffées et de pigments naturels).
Il nous propose de le retrouver au fil d’une exposition totalement renouvelée…
Peintures et sculptures de Isabelle Bailly Grandvaux et Michel Veysset.
Joseph Marcellin Combette
Nozeroy 1770 - Poligny 1840
Portraitiste et peintre d'histoire de Louis XVI à Louis Philippe.
Exoposition au musée des Beaux Arts de Lons et au musée Sarret de Grozon d'Arbois.
Après une première participation en 2006 aux Rencontres Internationales de l’Email de Morez, la Ville de Saint-Claude s’associe à nouveau à cette manifestation d’envergure en accueillant une artiste émailleuse nantaise.
Cette créatrice, primée de l’Atelier international d’émail de Kecskemêt (Hongrie), a une façon très singulière de travailler puisqu’elle s’appuie à la fois sur le graphisme et l’écriture.
Ses personnages, tableaux et autres objets sont généralement accompagnés d’un texte donnant ainsi une dimension unique à cet univers gai, coloré mêlant arts populaires et arts textiles.
Exposition en collaboration avec le GIRAEFE (Groupement International de Réflexion et d’Action pour l’Email et la Formation d’Emailleurs).
Après des études aux Beaux-arts de Nîmes et Besançon, Loïc Raguénès obtient son diplôme et devient l’assistant de l’artiste suisse Remy Zaugg.Il vit à Dijon et poursuit un travail amorcé à partir de mots ou d’images trouvées qu’il réalise en peinture murale, technique qu’il complète par un travail de sérigraphies sur plaque d’aluminium et de laque sur tôles découpées. Il réalise également des dessins au crayon de couleur monochrome que semblent être des réminiscences d’autres images. En effet dans ses dessins comme dans ses peintures, l’artiste utilise la technique du « point par point », référence tout autant à la trame d’imprimerie qu’aux techniques utilisées par les artistes du pop art ou de l’hyperréalisme.
Comme chaque été, l’association Arts plastiques du Haut-Jura investit les murs et les vitrines du Caveau des artistes. Cette année encore, les sympathiques membres de cette association sanclaudienne ont travaillé durant plusieurs mois à partir d’un thème commun : Victor Hugo.
Ils vous proposent également de déambuler au fil des salles voûtées du Caveau des artistes à travers leurs dernières réalisations.
Alors que vous ont-ils réservé ? Peinture, sculpture, modelage, dessin ?
A vous de découvrir le foisonnement de leurs créations et la diversité des supports utilisés…
Joseph Marcellin Combette
Nozeroy 1770 - Poligny 1840
Portraitiste et peintre d'histoire de Louis XVI à Louis Philippe.
Exoposition au musée des Beaux Arts de Lons et au musée Sarret de Grozon d'Arbois.
Vivant et travaillant dans le sud de la France, Marie Fernandez est originaire de Vesoul, et elle a souhaité revenir à ses sources en
présentant ici ses oeuvres. Professeur des écoles, son travail gai et éclatant de couleurs est imprégné du monde de l'enfance, dont elle
souhaite retrouver la spontanéité, et de l'univers de l'illustration jeunesse contemporaine.
Anne Vidal vit et travaille à Nîmes. A la fois artiste et organisatrice d'expositions, elle présentera ses peintures et installations, les
visiteurs pourront ainsi découvrir ses grandes qualités de dessinatrice, de coloriste, et son univers à la fois sensible et subtil.
Toiles du peintre Patrick Torres
Jacques Royal vous invite à découvrir la Louisiane, cette contrée américaine dans laquelle il réside, son histoire, ses paysages, son atmosphère au fil de clichés photographiques, croquis de plantations et récits explicatifs.
Nicole Liget, quant à elle, nous ramènera en France, dans le Jura grâce à des aquarelles. Les techniques et les thèmes de Nicole Liget ont évolué vers quelque chose de végétal, plus moderne et plus coloré.
Le Musée du Château présentera une exposition sur le thème des Arts premiers d’Afrique et d’Océanie. Plus de 200 masques, objets religieux ou usuels, armes, boucliers de parade ou de guerre, bijoux... en provenance d’Afrique noire (Mali, Pays Dogon, Papouasie entre autres), du Vanuatu, des îles Salomon ou Samoa... sont ainsi à découvrir. Cette exposition est réalisée en partenariat avec les musées de Sens et Auxerre.
En ce mois de mai propice à la flânerie et à la curiosité, c’est Cécile Combaut, une jeune artiste originaire de Morteau, qui est accueillie au Caveau des artistes. Après l’obtention du baccalauréat option « Arts plastiques », Cécile Combaut a suivi les enseignements du lycée du bois de Moirans-en-Montagne puis de la prestigieuse école Saint-Luc de Tournai (en Belgique) pour parachever sa formation en ébénisterie et sculpture sur bois.
Aujourd’hui, elle s’exerce à différents supports, matériaux et techniques : peinture, modelage, sculpture sur bois. Cécile Combaut aime la diversité, la couleur : on la retrouve d’ailleurs dans tous ses tableaux. Rouge, vert, bleu, jaune, orange s’accordent et s’harmonisent dans des créations tantôt abstraites tantôt plus figuratives.
Ses installations sphériques évoquent des constellations ou des groupements d'astres. Par des créations oscillatoires au nom évocateur Hommage à Foucault ou Galileo-Galilei, ce sculpteur crée des oeuvres évolutives où "l'espace recherché est sans fin".
Écrivaine, poète, cette artiste de grand talent vit et travaille en région Poitevine.
Sa sensibilité et sa trace sont très proches de Alexandre Hollan, G. Morandi et du maître Cézanne.
Organisée par l'association "Les Amis du Musée de Pontarlier". Pour cette 5ème exposition, l'ensemble des oeuvres acquises depuis la création des concepts d'exposition "Itinérances" et "Hivernales" seront montrées au public. Ainsi pendant ces huit années, que de voyages artistiques et de parcours picturaux, naviguant entre la figuration et l'abstraction, ont été effectués grâce à tous ces peintres et ces sculpteurs à travers le prisme de leurs techniques propres. C'est donc un coup d'oeil dans le rétroviseur de l'art contemporain que vous proposent les Amis du Musée avec cette exposition.
Originaire de Dijon, Sylvain Girardeau est sanclaudien d’adoption depuis les années 1990. Infographiste et illustrateur, il a réalisé l’affiche de l’année 2008 pour l’exposition pipes et diamants. Autodidacte, ses influences proviennent essentiellement de la bande dessinée tant sur le plan du traitement pictural que de l’humour. La peinture, quant à elle, est une activité plus récente pour Sylvain Girardeau. Les formats qu’il utilise sont divers tout comme ses thèmes : paysages, natures mortes d’inspiration plus classique ou scènes sous le sceau de l’illustration et de l’ironie tels « Adam et Eve » ou « Roméo ». C’est donc dans un univers hétéroclite fait de dessins crayonnés et de peintures que Sylvain vous invite au Caveau des artistes. Diversité et éclectisme sont les mots d’ordre pour cette exposition !
Luca Giordano (1632-1705) est un peintre italien du XVIIe siècle qui commença à travailler auprès de Jusepe Ribera (1588-1656), artiste d'origine espagnole qui a accompli la plus grande partie de sa carrière à Naples. Durant ses années de formation, Luca Giordano adopte le style naturaliste de son maître et réalise des copies de ses tableaux. L'Ivresse de Silène est un remarquable exemple de cette première période ; en effet, il s'agit d'une copie de l'une des toiles les plus célèbres de Ribera, actuellement conservée au musée Capodimonte de Naples. Outre une composition similaire, le style de Giordano est également très proche de celui de son maître, à savoir le naturalisme : les couleurs sont sombres, les contrastes lumineux très marqués, les détails réalistes nombreux…
Le parcours de cette exposition retrace les étapes de la restauration du tableau et explique son iconographie et son style. Il propose également de replacer cette toile dans un contexte plus large, celui de la production artistique napolitaine au cours du XVIIe siècle. Ainsi, la confrontation de l'Ivresse de Silène avec des toiles postérieures de Luca Giordano permet de comprendre la progression artistique de ce peintre et avec elle, l'évolution générale de la peinture napolitaine à cette époque.
Ernesto Riveiro est né à Buenos-Aires. Parallèlement à des études techniques et scientifiques, il s’initie en autodidacte au dessin et à la peinture. Ses œuvres sont une suite de petits événements, qui raconte notre propre histoire avant qu’elle ne commence par « il était une fois ». De même que les totems expriment l’invisible, les esprits, les objets d’Ernesto Riveiro sont la partie émergée d’un monde souterrain ou extra-terrestre.
Claudie Floutier, professeur à l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Besançon, dessine, écrit et peint tous les jours. Elle engrange dans sa mémoire des milliers d’images du monde de l’art.
Du monde, elle est habitée par ses merveilles et révoltée par ses tragédies. C’est de cette matière multiple que se nourrit son œuvre protéiforme. Dessins, collages, textes viennent y tisser un chant du présent et du passé de la condition humaine.
La Ville de Besançon abrite au sein de son Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie et de sa Bibliothèque municipale la collection complète des oeuvres d’art et de l’esprit de l’architecte Pierre-Adrien Pâris.
Cette exposition a pour objet, à la fois de révéler les oeuvres les plus marquantes et de porter notre regard sur une pratique bien souvent à l’origine de la création des musées : la collection privée.
C’est parmi cette collection - qui comprend environ 800 livres, 2400 dessins et gravures de maîtres, 1500 dessins de sa main, 35 peintures, un cabinet d’antiquités - que seront choisies les oeuvres présentées, avec des prêts en provenance principalement du musée du château de Versailles, du musée de Compiègne, de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts.
Le parcours scénique aura soin de mettre en évidence à la fois son oeuvre d’architecte de Cour, de décorateur de théâtre et d’ornemaniste, mais aussi son goût pour l’Italie et Rome, ville de ses premières rencontres avec les artistes de son temps.
Avec le recul du temps, il apparaît que ces catégories peuvent qualifier la création plastique contemporaine de son temps, mais également celle plus récente. En partant de La boîte en valise de Marcel Duchamp, l’exposition montre que la plupart des grands artistes de notre époque utilisent les mêmes champs d’investigation que Perec : par exemple, les Nouveaux Réalistes ou Lavier pour le quotidien, Boltanski ou Feldman pour l’autobiographie, Morellet ou Closky pour le ludique et enfin Gasiorowski ou Bertrand Lavier pour le romanesque. Sans doute peut-on proposer de définir une certaine modernité à travers ces quatre approches de l’art.
La photographe allemande Grete Stern (Wuppertal 1904-Buenos Aires 1999) a connu le foisonnement des avant-gardes en Allemagne dans les années 1920 puis l’exil. C’est la richesse de ce double héritage que nous voulons mettre en lumière dans l’exposition du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon : l’Allemagne du Bauhaus où Grete Stern intègre le langage de la modernité puis l’Argentine et le Buenos Aires cosmopolite de Borgès qu’elle découvre avec son époux, le photographe Horacio Coppola.
L’exposition rendra hommage à ce parcours original en présentant un ensemble exceptionnel d’œuvres réalisées entre 1923, date marquant ses débuts en Allemagne, et les années 1950, époque à laquelle elle connaît une grande activité en Argentine. Le projet rassemblera une centaine de photographies réalisées au sein du studio « ringl + pit » fondé avec Ellen Auerbach et lors de son exil argentin. De l’esthétique Bauhaus de ses premiers travaux à l’inspiration surréaliste de la célèbre série « Sueños » (1948-1951) où Grete Stern reconstitue par photomontage pour une revue féminine, la théorie des rêves de Sigmund Freud, l’exposition offrira un parcours d’une grande richesse rendant justice à une photographe jusqu’alors peu connue en France.
Paul Kleinschmidt fait partie des grands artistes expressionnistes allemands préoccupés par la vie nocturne des métropoles dans les années 1920-1930. Souvent comparées à l’œuvre de Max Beckmann, ses peintures s’en détachent toutefois par leur caractère plus sensuel, plus spontané et moins ésotérique. Elles évoquent, avec ses dessins et gravures l’atmosphère des bars et des cirques mais également les zones industrielles, les paysages ou les natures mortes de l’Allemagne des années 20.
Le Pavé Dans La Mare a choisi d’exposer des dessins de Jean Pierre Sergent peu montrés jusqu’à présent, des petits formats (25 x 25 cm), sérigraphies sur papier tirés des séries "Bondage and Freedom" et "Dionysos" réalisées à New York entre 1998 et 2003. Tout comme les séries monumentales sur Plexiglas, ces dessins s’inspirent d’un même intérêt pour le multiculturalisme; sont superposées des images érotiques voir pornographiques provenants d'univers culturels diverses (graffitis, cultures Précolombiennes, mangas japonais, et sites internet). Ces représentations d’une sexualité empreinte de violence, de douceur, d'humour et de beauté sont intéressantes pour la catharsis qu’elles opèrent sur le spectateur : "Cet instant magique où la souffrance ultime se transforme en Océan de plaisir". La série Dionysos évoque également la sexualité et les différents phénomènes sociaux s’y rattachant vue sous l’angle de la libido : "La violence érotique est à la fois naturelle et culturelle, les vases Grecs nous décrivent déjà cette folie, ce désir de renouveler l’univers en renouvelant le moi et la société dans un bain d’orgie dionysiaque. L’orgie a toujours eu un caractère sacré et paradisiaque comme dans la Genèse, quelque chose de primitif qui déstabilise les structures sociales établies et recentre le monde."
Après des études d’ingénieur, Bernard Moglia entre à l’école des Beaux-Arts de Besançon où ses rencontres avec Charlotte Perriand et Jean Ricardon seront décisives pour son chemin pictural. Sa peinture, élaborée à partir du schéma humain, se résume alors à un jeu de tracés de couleurs pures développées autour d’un axe. Puis sa rencontre avec Michel Seuphor l’imprègne fortement, sa peinture prenant l’aspect de constructions colorées et translucides. Comme le titre de l’exposition l’indique, c’est un chemin que nous propose Bernard Moglia. Mais quel chemin ? Le sien peut-être ? Ou, des chemins pour chaque regard ? Des chemins personnels, différents, opposés peut-être, secrets sans doute, cachés, à découvrir, à parcourir, des chemins qui s’ouvrent, se découvrent, qui sonnent et résonnent parce que cette peinture est musicale, des chemins d’adhésion timide ou enthousiaste, ou de refus têtu et obstiné, des chemins d’émotions joyeuses, sombres, pacifiées ou violentes, des chemins d’art.
Titiana Lacroix est une artiste que les sanclaudiens connaissent bien. Après l’obtention du 1er Prix de la Ville de St-Claude, il y a environ quinze ans, l’artiste s’était faire rare, très rare. Mais depuis quelque temps, la peinture a repris le dessus… Les peintures de Titiana Lacroix sont toujours aussi soignées, minutieuses. Ses couleurs de prédilection sont le blanc, le beige et leurs dérivés. Elle explore même un nouveau support : la toile de jute pour prolonger sa palette de couleurs si subtiles. Retrouvez ses créations au Caveau des artistes du 6 décembre 2008 au 2 janvier 2009…
Durant 15 jours, le Salon d'Hiver des Amis des Arts réunit une trentaine d'artistes amateurs ou professionnels régionaux. Une exposition traditionnelle variée, où simples amateurs comme passionnés peuvent voyager au gré des toiles suspendues, témoignages d'univers différents.
Christophe Cuzin signale des situations provisoires avec une couleur. L'orange, comme la couleur des outils de chantier, ou d’un avertisseur de danger, comme un fruit, un opérateur téléphonique, une révolution en ukraine. . . Bref, orange comme une couleur secondaire associée à de multiples usages. Au-delà de ces appropriations diverses, l’artiste ramène cette couleur orange à sa fonction picturale initiale.
Une exposition que l'on peut toucher et manipuler ! Objets de convoitise, de symbole, d'identité, de rejet, de distinction, rares, jetables, inutiles… ils sont tous porteurs d'histoire. Ils racontent une société, témoignent de notre intimité.
Cette exposition réunis 4 artistes plasticiens confirmés de Franche-Comté :
Jean-Paul Vernier : Avec des paysages réalisés à l’encre, il nous fait voyager de la Franche-Comté au Sud de la France. Ses encres, très lumineuses, traitées avec une grande précision et finesse, nous font découvrir toute une palette d’ocre, de sépia et autre terre de sienne. Cet habitué des journées de peinture travaille essentiellement sur le motif. Primé dans de nombreux concours de peinture et d’expositions, il a reçu cette année le Prix du Jury au Salon de Novillars et le prix du Jury au concours régional des petites cités comtoises de caractères.
Pascale Merono : Beaucoup de sensibilité, d’expression et de sensualité ressortent des pastels de cette spécialiste du modèle vivant Ne cherchez pas d’académie dans ses nus, ses portraits. Tout est dans l’émotion, la couleur, le ressentit. Comment ne pas être saisi d’émotion devant l’expression transmise dans ses tableaux par cette artiste du corps humain. Primée dans des expositions régionales, elle vient de se voir attribuer le prix de la ville à l’Arbois des peintres 2008
Sylvie Griffon : C’est une spécialiste de la peinture à l’huile, du fusain qui nous fait découvrir des toiles et dessin d’une forte intensité. Tableaux de chevaux au galop, pas de danse espagnole, douceur d’un chat, tout est sujet à la réalisation d’œuvres très fortes. Elle vient de recevoir un Jet d’Or au concours international de Genève, dans la catégorie huile. Ce prix très prisé lui a ouvert les portes de la vente aux enchères chez Christie. Le Lions club de Besançon lui a attribué son 1er prix du Jury au Kursaal avec une huile représentant des chevaux au galop.
Marc Noirot : Un travail très personnel, une quête incessante de nouvelles matières, de nouveaux thèmes, caractérise cet artiste. Père architecte et peintre, il a depuis tout jeune baigné dans l’art. Son travail est réalisé la plupart du temps en techniques mixtes, mêlant, fusain, crayon, acrylique et autre médium. Le résultat est saisissant et nul ne reste insensible à l’émotion qui ressort de ses tableaux
Après cinq ans, Isabelle Bachetti revient au Caveau des artistes. Cette artiste, originaire de Pontarlier, a déjà exposé à St-Claude en 2002 et 2003. Sa peinture, plus en matière, a évolué. Elle a pourtant su garder son côté « naïf » tout en développant et diversifiant sa technique : peinture au pinceau, au couteau, peinture-gel, peinture lisse,… Ses thèmes d’inspiration sont toujours aussi variés (Isabelle Bachetti ne souhaite pas s’enfermer dans un genre bien défini) mais tournés surtout vers les fleurs et les souvenirs d’enfance teintés de féérie et de couleurs multiples.
Exposition de peintures d'Hervé Estiot.
Très belle exposition aux sujets variés : New York, Venise, les plages du Nord, les quais de Seine, des scènes de bistrot et quelques natures mortes ...
"Quand je jette un coup d’œil sur les travaux que j’ai réalisés depuis la prime enfance, leur dénominateur commun est l’aspect expérimental qu’ils contiennent tous. Les diverses techniques auxquelles j’ai recouru sont révélatrices de l’envie de se confronter à des univers nouveaux, avec la conviction, depuis toujours, que le contenant agit tôt au tard fondamentalement sur le contenu : papiers froissés, brûlés, lacérés, à une époque, géométries malmenées et cadrages violentés, actuellement.
La peinture doit être un espace d’affirmation et de liberté. Elle n’est pas là pour mettre des couleurs sur l’existence, pour «l’adjectiver», elle est l’existence. Elle doit, pour être efficace, se libérer de la séduction, s’affranchir des attentes, elle devient nécessaire quand elle oublie d’être utile. C’est cet état d’esprit qu’il faut garder : essentiellement un état d’innocence qui ne se réduit pas à une intelligence de l’instinct ni à un concept ou à une notion de vie intérieure. En choisissant la non-figuration très tôt, j’ai dû sentir que c’était la seule manière de laisser à la peinture son rôle de «transmetteur de sensations chaudes et vivantes», pour reprendre l’expression de Jean Dubuffet. Actuellement, je deviens plus avide de pâtes épaisses : il s’agit de resserrer les liens entre la vie et la matière, de donner chair à une investigation et de traduire des urgences."
Christian Comelli
Nul besoin de vous présenter David Graux, un habitué de nos cimaises puisqu'il nous fait l'honneur d'exposer ses oeuvres pour la cinquième fois au sein de la galerie. Fidèle à ses qualités picturales du début, il nous conduit aujourd'hui avec délicatesse vers une évolution tant dans le traitement de ses fonds que dans ses paysages imaginaires nouveaux.
Il expose depuis 25 ans des oeuvres qui font le plus souvent état d’un lien troublé avec les formes du passé. Il entretient avec les oeuvres anciennes une relation ambiguë née de la certitude de ne pouvoir reproduire la suavité en une époque d’innocence perdue. Les dispositifs qu’il invente sont à la fois un hommage à leur beauté et une relecture qui porte en elle les doutes de l’homme d’aujourd’hui, convaincu de venir «après» et de ne pouvoir retrouver l’élan fervent des artistes d’autrefois.
1890 -1990 De la Russie des Tsars à l'URSS des Soviétiques… Du réalisme de la fin du 19ème siècle (Ivanov,Benois...), en passant par le Symbolisme (Filonov), le Constructivisme (Malevitch, Udaltzova, Lebedev...) jusqu'au Réalisme Socialiste et les tendances libres, parfois expressionnistes des dernières mutations de la fin du 20ème siècle…
L'exposition estivale du Musée Baron Martin de Gray est consacrée à un artiste russe du nom d'Alexandre Hinkis. Elève de Fernand Léger dans les années 30, Hinkis a su rapidement acquérir un style qui lui est propre tout en laissant transparaitre des influences de grands noms de la peinture du XXe sicèle comme Picasso, Matisse ou encore Dufy.
Un travail ludique d'assemblage modulaire de carrés accrochés sur le mur de manière aléatoire par Jean Pierre Sergent. Les images sont sérigraphiées au dos de panneaux de plexiglas.
Christophe Bohème photographe texturologiste, un événement sur la photographie argentique à thème l'en-taille. Des images fortes enchantent notre regard dans un vibrato hybride incessant du photographique au pictural ... textures, structures, signes fortuits réactivent nos sensations et nos liens au corps. Chaque oeuvre trouve pleinement sa place dans un bel ensemble diversifié et cohérent.
Anna Gallardo, Virginie Marnat-Leempoels et Antoinette Ohannessian, trois femmes dont les œuvres questionnent la frontière entre l'intime et le public, entre les signes du visible et la singularité du vécu.
Quel que soit le mode d'action choisi, Jean-Christophe Norman tente de saisir quelque chose du mouvement du temps, de la ville. Circulation, flux, écoulement, il est toujours question de mobilité mais d'une mobilité que l'artiste s'approprie, d'une réalité dans laquelle il tente d'interférer de monter en route.
Le Salon des Annonciades est le plus ancien salon artistique de Franche-Comté. Il présente de jeunes talents contemporains tout en exposant les œuvres d’artistes comtois et suisses confirmés (peinture – gravures – sculpture).
Ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 19h. Entrée libre
Exposition de sculptures récentes de Leonardo Lucchi. Né à Cesena (Italie) en 1952, il étudie à l'Ecole d'Art de Faenza et obtient son diplôme en 1970. Durant ses études, il fuit rapidement les cours tendant vers le non figuratif. Il se réfère aux leçons des classiques dans un style assez académique, tout en ayant une interprétation très personnelle et inimitable.
En 1987-88, il obtient la consécration avec ses expositions à Modane et à Rome. Depuis, Lucchi est connu et reconnu en Italie et en France où il expose régulièrement. Il ne cesse d'être plébiscité, autant par la critique de la profession que par les amateurs de beauté, avertis ou néophytes.
"Neuf ans après la création et la vitalité de «Savoir-Fer» et d'« Alliages », j'ai eu envie, avec la ville de Champagnole, de renouveler l'aventure avec «Pierre & Ciment », et de prolonger ainsi l'histoire et le savoir-faire d'une cité, d'une région qui m'ont donnée mon identité. Sculpter est pour moi un long devenir qui a ses racines dans mon enfance, dans la terre et les outils de la terre, dans mes relations avec les hommes qui la travaillent, l'écoutent et la pansent. Sculpter comme on vit, comme on aime, pour que le geste ne soit plus que le nécessaire prolongement de la pensée, et la matière sa sublimation." Daniel Nicod plasticien.
André MATTIA est le peintre de la joie et de la bonne humeur … Sa peinture lui ressemble énormément … Colorée sans jamais être agressive, toute en matière, avec beaucoup de mouvement. C’est un travail d’impulsion et d’énergie qu’il nous est permis de découvrir.
Gilles Chapuset tente d'exprimer par la peinture et la photographie, non pas une représentation du réel, mais les paysages d'un monde intérieur et ceux dans l'instant, révélés par la mémoire.
A la manière de la figuration libre. La peinture de Georgette est faites d'énergie, un regard positif et coloré qui laisse entrevoir la vie comme un rêve permanent.
Sylvain Arbez est passionné par l’art et le dessin depuis son plus jeune âge. Il explore différents thèmes et diverses techniques picturales : peinture à l’huile, aquarelle, dessin au crayon, peinture acrylique, sculpture et plus récemment le landart.
Avec la présence du photographe le jeudi 3 avril toute la journée, il y aura une projection commentée de ses diapos en soirée à partir de 20h00 à la salle Victor Hugo
L'artiste vit à Dijon et enseigne aux Beaux Arts de Chalon sur Saone. Sa pratique s'impose comme un travail et une réflexion sur la sculpture.
René Barsot photographie des rencontres. Il travaille le noir et blanc. L'histoire de chaque image peut-être prolongée par une mise en couleur.
Ernest T., Taroop & Glabel, Bert Duponstoq.
Des arts, déserts, désordres.
Exposition organisée par le Frac Franche-Comté et la licence professionnelle développement et protection du patrimoine culturel (métiers de l'exposition et technologies de l'information -LP meti).
Eric Levy a, avant tout, un regard ; il jauge et dissèque l'espace. Il n'est jamais prisonnier de la magnificence des paysages et de la générosité des couleurs. Il a choisi de vivre à la frontière des bois et des prés, des brumes en formation et des marais, du ciel et de la terre pour mieux communier avec chacun des éléments. Dans ses tableaux, il n'y a jamais rupture entre ces éléments mais transition douce et échange. Les espaces s'interpellent et s'interpénètrent pour mieux marquer leur fusion. Dans les déchirures de ces voiles laiteux apparaissent des arbres tantôt tragiques par leur ramure, tantôt romantiques par leur éclairage, mais fortement présents
Le Bronzino qui vient d’être restauré est certainement l’un des plus beaux tableaux maniéristes italiens conservés en France. Cette exposition rend compte de l'entreprise exceptionnelle qu'a constituée pendant quatre années, la restauration du prestigieux retable.
Cette perle du maniérisme italien, cadeau du duc de Florence Cosme Ier de Médicis à l’un des principaux personnages Franc-Comtois, Nicolas Perrenot de Granvelle, chancelier de Charles Quint, est intimement liée à l’histoire de la Franche-Comté et de Besançon en particulier, où elle se trouve depuis 1545.
En juin 2002 ce chef d’oeuvre a été endommagé au cours d’un violent orage.
Une commission scientifique décida de confier l’étude du tableau à trois institutions italiennes et à l’atelier de restauration des musées de France. L’étude du tableau de Besançon, première campagne de recherche faite dans ce cadre européen, a été suivie d’une opération de restauration fondamentale.
Le musée des Beaux-arts et d’Archéologie de Besançon célèbre donc la fin de ce long processus et le retour à la visibilité du tableau avec cette exposition
Joaquim Ferrando est né en 48 dans un petit village à côté de Barcelone. La peinture est sa passion première. Après une recherche dans le figuratif, il se dirige vers l'abstrait ou plus précisément "l'abstraction expressive". Il opte pour une démarche spirituelle ou la peinture devient une thérapie.
76 tableaux du peintre tchèque Zdenek Burian (1905-1981) C'est la première fois en France qu'une exposition comptant autant d'oeuvres est entièrement consacrée au peintre tchèque l'un des plus grands illustrateurs de son temps.
Il a réalisé plusieurs centaines de tableaux représentant des scènes quotidiennes de la vie des animaux à travers différentes périodes géologiques.
En parallèle à l'exposition Zdenek Burian, le musée Beurnier présente les oeuvres de trois artistes tchèques Petr Modlidba, Jan Dungel et Pavel Dvorsky.
Christiane Geoffroy mêle les théories scientifiques à la peinture et crée des oeuvres originales qu'elle expose dans les locaux de l'Université.
Cette exposition présente des dessins et installations de l’artiste Daniel Nadaud, connu pour son travail consistant à mettre en scène des objets et outils oubliés, qu’il fait revivre en les assemblant.
Daniel Nadaud collecte des objets depuis toujours et entretient avec eux, malgré lui, un rapport affectif lié au souvenir omniprésent de la quincaillerie de son grand-père.
Ses œuvres témoignent également d’une obsession de la mort, de la perte et de la cruauté des guerres.
Exposition de photographies présentée par l’Ensemble Ariolica et l’association Malki Tsigani. “L’origine du projet est née de la rencontre de Baptiste Riot, président de l’association, avec quelques familles roms de Fakulteta, le plus grand quartier tzigane de Sofia. De véritables liens d’amitié se tissent entre eux et l’envie de faire connaître ce quartier, de promouvoir la richesse de cette culture, s’impose. Une idée simple en apparence, avec quelques appareils photos numériques confiés aux enfants, qui vont arpenter leur quartier à la recherche de sujets bien représentatifs de leurs univers. "
Portraits qui utilisent la déformation physique.
oeuvres de Fred Mazuir.
La carrière de Fred Mazuir et son existence personnelle sont hachées d'orages, de crises et de ruptures, et marquées autant par l'incompréhension que par des aventures esthétiques partagées, sous le signe de la précarité et dans un constant voisinage avec la mort.
Cette exposition-événement présente 120 peintures, une trentaine d'œuvres graphiques et environ 60 photographies sur un parcours de 1500 m². Depuis 1977 (date de la dernière grande monographie consacrée à l’artiste à Paris), de nombreuses recherches en France et à l'étranger ont permis de proposer de nouvelles lectures de l'œuvre de Courbet (1819-1877), dans le contexte de la création artistique des années 1840-1860.
Cette rétrospective souligne la complexité de l’œuvre de Courbet, de ses liens parfois paradoxaux avec la représentation du réel et la tradition picturale. Elle réévalue la place de l'artiste dans son époque, analyse ses liens avec les autres arts, la photographie en particulier. L’exposition donne aussi les clefs de compréhension d’une œuvre protéiforme, de l'énoncé réaliste des années 1848-1855 et de ses conséquences pour l’histoire de l’art. Cette approche permet de s'interroger autant sur la nature du réalisme de Courbet que sur la place de la culture romantique dans son œuvre. Elle met en lumière une influence qui fut décisive pour les tenants de la "Nouvelle Peinture" des années 1860 et les débuts de l'impressionnisme.
Antoine Aranda n'en finit pas de surprendre son monde. En explorant des terrains jusque là jamais fréquentés, l'aventureux sculpteur bisontin s'offre une nouvelle ligne de conduite.
L'ouvrage mille fois retravaillé, reconsidéré, prend forme. Antoine Aranda s'abandonne à la matière. Un matière lumineuse faite de contours suspendus, sans obstacles apparents, sans motifs accablants, des formes nouvelles s'installant pour l'éternité, en équilibre.
A travers la peinture et le dessin, Heather Bishop tente de reproduire le plus fidèlement possible les formes et les structures de la nature.
Des témoignages du passage de Cueco, Debré, Ubac, Alechinsky, Messagier, Hartung, Velikovic, Ben, Soulages, Bram Van Velde, Apple, Tapies et Calder dans une exposition inédite qui traverse près de 20 ans d'art contemporain à Montbéliard.
La médiathèque propose une exposition consacrée à la photographe tchèque Marie Šechtlová et au studio Šechtl & Voseček. Cette artiste originaire de Tábor, ville jumelle de Dole, est l'une des pionnières de la photographie couleur. Artiste de l'Est mais résolument tournée vers l'Ouest, Marie Šechtlová a marqué l'art de la photographie par ses photomontages et son traitement de la couleur, en particulier sur les photos de nuit.
Claudy Pellaton sculpte en taille directe. Il fait émerger du bloc de pierre, des figures humaines.
Et parce que Noël c'est le monde du merveilleux et de l'enfance, la cimaise des Oiseaux sera joyeusement envahie par les animaux loufoques et malicieux de Michel Gindre, des sortes de vaches cosmonautes, des drôles d'oiseaux, des qui-nous-font-la-nique gentiment et qui, si l'on ose dire, élèvent le débat.
Entrée libre et gratuite.
Cette exposition, organisée à l’occasion de la donation d’un ensemble de peintures que la famille de Lucien Fleury a généreusement consentie au musée des beaux-arts de Dole, permet de découvrir le parcours atypique de l’artiste .
Périples rassemble trois artistes contemporains très différents, Pierre-Yves Freund, Joël Desbouiges et Fabienne Gaston Dreyfus , trois artistes très différents qui nous permettent de découvrir des cheminements où le paysage se replie sur un microcosme dans lequel les contrastes de lumière génèrent un univers de formes, telles les photos de Pierre
Comment faire un tableau carré visible sous tous les angles c'est-à-dire huit possibilités ? C'est le point de départ de cette série dite des "rotations empiriques". La possibilité de voir un tableau dans un autre sens a donné à Stéphane Ciancio, l'envie de le proposer sous des possibilités de visualisation différentes, personnelles, au choix. Et bien entendu, certains acquis plastiques et techniques découverts dans les expositions précédentes demeurent et son devenus des repères, notamment la forme carrée, le fond monochrome vif, une gamme chromatique large et puissante, la visualisation de formes précises ayant leur autonomie plastique vis à vis du fond.
Entrée libre et gratuite.
A l’occasion du 30ème anniversaire de sa disparition, cette exposition est l’occasion de rendre hommage à celui qui s’est battu pour la création d’un musée à Pontarlier mais qui, ironie du sort, n’a pu en voir la réalisation.
Robert Fernier disparut en 1977, quelques mois avant la création de ce musée.
Cette rétrospective sera l’occasion de redécouvrir un artiste majeur du XXe siècle à travers une centaine de peintures, sculptures et céramiques, mais aussi des dessins, gravures, lettres, photographies et une tapisserie surprenante.
Ni cubiste, malgré l’amitié qui le lie à Juan Gris, ni surréaliste en dépit de son affection pour André Masson. Beaudin garde une totale liberté dans ses moyens d’expressions puisant dans l’un la fermeté et la rigueur, dans l’autre la spontanéité et l’imagination. Il s’agit alors d’un artiste de la Nature et la Lumière.
Pour la seconde fois, Ido Erani vient présenter ses œuvres à la Cimaise.
La technique de cet artiste est proche de la fresque. Le sujet est imprégné dans la toile en teintes douces. L’image est dessinée en profondeur, magnifiée par un grand raffinement des couleurs. Elle est déviée de sa signification première, voilée par des filtres colorés. Elle disparaît mystérieusement sous une large bordure de couches picturales épaisses et denses qui lui apportent une atmosphère émotionnelle.
Le patrimoine sculpté conservé dans les églises de Franche-Comté est à la fois remarquable et méconnu. Aussi cette exposition se propose d’en faire découvrir une des périodes les plus prestigieuses par la somptuosité de l’art qui s’y manifesta, le XVe siècle.
C’est grâce au mécénat de grands personnages, les ducs de Bourgogne en premier lieu mais aussi Jean Chousat, gouverneur des finances ducales, Jean Langret, évêque de Bayeux et polinois d’origine notamment, que purent s’exprimer les artistes de ce temps.
La ville de Gray s'associe aux festivités qui ont lieu en France en accueillant tout au long de l’été 2007, à l’occasion du centenaire de sa naissance, les œuvres de l’artiste français d’origine arménienne Carzou. Son œuvre sera illustrée à Gray par les multiples facettes de son art. Ainsi, peintures, dessins et lithographies voisineront avec les arts du spectacle où les somptueux décors et costumes de « La Périchole » d’Offenbach enchanteront le visiteur. Un univers artistique singulier où la couleur est reine. A découvrir sans tarder !
Rétrospective posthume de plus de 200 œuvres de Dominique Claret. L’intégralité des ventes de ses peintures seront versés à un orphelinat situé au Mexique en hommage à Dominique.
Hautes et étroites silhouettes courbes, tendues .... drapés mouvants, enveloppant du vide, une absence ... Denis Perez nous invite à rencontrer des personnages aussi solides que fluides et évanescents, de présences "souvenir" pérennisées par le bronze. Les formes naissent des forces, les épidermes sont subtils.
Depuis son enfance il dessine en autodidacte.
Graphiste professionnel, René Genty pratique la peinture de loisir. En 1988 il découvre le peintre Georges Laporte. Impressionné par son travail sur la matière et ses lumières particulières, il restera sous son influence jusqu’en 2000. Toujours fidèle à la peinture l’huile dont il apprécie la souplesse et la sensualité, René Genty découvre l’acrylique et les techniques mixtes. Il introduit dans sa peinture des personnages, et diversifie les thèmes. Depuis 2004, il a entamé une autre réflexion sur la manière d’aborder les thèmes (composition, matière….) Cette exposition est le reflet de ce parcours.
Goya, fastes et ténèbres
Musée du château des ducs de Wurtemberg et musée Beurnier-Rossel, Montbéliard
du 26 mai au 23 septembre 2007
A découvrir, au Musée du Château, les scènes bucoliques et populaires de ses tapisseries, rarement présentées et des gravures sur la Tauromachie.
Avec la même force, Goya témoigne des horreurs de la guerre dans «Les Désastres», présentée au musée Beurnier-Rossel.
“Depuis plus de 50 ans, Jean-Claude Bourgeois peint sa région, la Franche-Comté, le Haut-Doubs, ses hivers habillés de neige, ses paysages silencieux, ses gens, laborieux et discrets... Il y a chez lui cette sensibilité à la terre, au terroir, héritée des Brueghel et des Le Nain. J.C.Bourgeois peint un monde où le quotidien s’égrène au rythme de la nature et des saisons, un monde où le temps n’existe pas vraiment, un monde dépouillé où les personnages semblent ne s’interroger que sur l’essentiel”.
La statuaire de Christian Maas est presque exclusivement constituée d'animaux et de femmes. L'artiste propose une interprétation très réaliste de la vie au travers d'êtres captés dans leurs détails les plus infimes. Christian Maas a à son actif de nombreuses expositions notamment à Paris, Lyon, Bordeaux, Monaco, Dijon, Cannes,... Il a également créé des pièces monumentales pour embellir des villes telles Montélimar, Dax, Saint-Etienne ou Tarbes.
Exposition de photographies de Didier Jacquot présentées dans des formats géants et
qui montrent les magnifiques paysages de notre région. Les photographies présentées réalisées sur tissu, offrent un rendu incomparable tant au niveau de la finesse que des couleurs.
Un panorama de la création graphique au siècle dernier. Des oeuvres de Picasso, Dubuffet, Max Ernst entre autres illustres artistes.
Exposition unique de 135 feuilles provenant du musée national d'art moderne à Paris.
Organisé par l’association “Les Amis du Musée de Pontarlier”, le Salon des Annonciades, le plus ancien salon artistique de Franche-Comté, présente chaque année au public de jeunes talents contemporains tout en exposant les œuvres d’artistes comtois confirmés (peintres, graveurs, sculpteurs) qui font de Pontarlier, l’espace d’un été, le reflet de l’art comtois contemporain. Une cinquantaine d’artistes professionnels francs-comtois et suisses exposent près de 150 œuvres.
Chaque visiteur est convié à cheminer sur le sentier des couleurs pour découvrir les sensations du peintre et l'émotion qui ressort des toiles.
Le musée d’Art Moderne de Troyes et le musée Albert André de Bagnols-sur-Cèze ont chacun accepté de confier au musée des Beaux-arts et d’Archéologie de Besançon une oeuvre de Félix Vallotton pendant le prêt à Troyes de la toile d’Albert Marquet Les deux amies.
Ce sont deux nus qui viennent s’ajouter à celui présenté en permanence pour former un petit ensemble très démonstratif de l’intérêt que l’artiste a porté à ce type de figuration.
On sait qu’il s’agit de l’un des sujets de prédilection de Félix Vallotton (Lausanne, 1865 – Paris, 1925), depuis 1904 particulièrement. Ses nombreux dessins où il le décline dans toutes les positions possibles, comme dans une suite d’exercices au caractère un peu obligé, trouvent leur écho dans des tableaux qui renouvellent un genre académique ancré dans une longue tradition. Vallotton explore d’une façon très personnelle la représentation du corps féminin. Ses toiles ont souvent provoqué chez ses contemporains une réaction de gêne, on ironisait sur ses « Vénus de l’hospice », ses femmes « aux seins flasques, au ventre flapi, aux chairs violacées ».
La confrontation de ces trois huiles sur toile, Baigneuse au bord de la mer, de 1908 (Bagnols-sur-Cèze, Musée Albert André), Africaine, de 1910 (Troyes, Musée d’Art Moderne), et Baigneuse assise sur un rocher, de1910 également (dépôt du Musée National d’Art Moderne) témoignent d’une richesse formelle et chromatique remarquable. L’ordonnance décorative des lignes et l’audace des accords colorés, jouant tantôt sur les dissonances un peu grinçantes, tantôt sur la suavité harmonique, en sont les caractéristiques les plus évidentes.
Cet artiste suisse crée un nouveau langage dans un monde contemporain saturé d’informations et d’images. Ce mode d’expression très personnel utilise les formes, les couleurs, la toile, le papier ou encore les matières synthétiques au travers d’œuvres peintes ou sculptées.
Cette exposition présente un ensemble de peintures et de gouaches représentatives de l’œuvre de cet artiste lyonnais.
A travers des représentations qui semblent figuratives au premier abord, le spectateur découvre très vite un monde irréel de paysages et de personnages où transparence, effets de voiles et « dégoulinures » de couleurs enlèvent toute matérialité aux thèmes traités.
Un éventail d’artistes de générations différentes et autant d’approches de la question de la ligne dans l’art des XXe et XXIe siècles, de l’épure à la complexité baroque !
Hôtel de Sponeck et 10neuf
Yoki de Fribourg, expose pour la première fois au Musée de Pontarlier des vitraux, des tableaux, des aquarelles mais aussi des tapisseries, au Musée et à la chapelle des Annonciades.
Qu'ont-ils en commun ces différents artistes ? Souvenez-vous ... il y a eu "Le grand dépoutoir" ou encore "Machines à communiquer", "Leurre de la rencontre", "Gentil-méchant", "L'Humour de l'art" ...
C'est ce qu'ils ont en commun, c'est l'art de tisser des liens entre les fragments et les rebuts de la marée humaine, l'art de donner du sens à ce méli-mélo de bouts de tout et de rien.
Exposition de photographies de Dominique Moreau.
La photographie lui permet de concentrer toutes ses émotions et de les transmettre à sa façon. Le voyage intérieur est source de créativité et de liberté.
Exposition artistique par l’association C2Art regroupant une douzaine d’artistes franc-comtois : Annabelle Kozak, Micheline Cote-Colisson, Marie-Eve Mougel, Sophie Bourgon, Laurent Vermot-Desroches, Marie-Hélène Simon-Dornier, Lucie Boyn, Gilles Manne, Julien et Christine Jumestik, Kim Nezzar et Stéphanie Saliège : peinture, sculpture et émaux.
En 2007, l’exposition "Rencontres au musée" accueille six artistes contemporains qui maintiennent le caractère vivant de la création et racontent leur propre vision du monde.
“C’est avec un portrait qu’est né le Musée de Pontarlier, il y a un peu plus de 170 ans : en recevant très officiellement le portrait du roi, le maire de l’époque lançait un appel auprès de ces concitoyens pour qu’ils donnent à la Ville de Pontarlier les portraits de leurs ancêtres pour constituer une galerie des personnalités célèbres du Haut-Doubs. La plupart a regagné le Musée, dans les salles permanentes ou les réserves...”
Lucas Mancione utilise le mix comme technique musicale et comme méthodologie plastique. Il fabrique des mix pour le jour et des mix pour la nuit, il se dit DJ des dessins musicaux. Il fragmente, enregistre, superpose des images, des musiques, des atmosphères, des designs, des personnages. Pour cette exposition il présentera 3 "fresques", Tron-g, La croix-rose et Le livre de la jungle.
La renaissance de GODJO-GODJETTE ça y est, c’est reparti !...
Dernier cancan des canards infirmiers : ou sots six : deux morts tôt ! Eh oui, comment Godjo et Godjette, les nouveaux deux, bien sots avec leurs quatre petits godjos, sont morts trop tôt ! Ils venaient de Tourcoing dans le Nord de la France près de la folle Belgique. Tous les deux étaient infirmiers et en plus Godjo s’était décidé à l’âge de 14 ans à devenir artiste peintre ! Et alors ? Eh bien, il a bien tout essayé pour se faire remarquer mais sans succès bien sûr ! Et il n’y avait plus qu’une chose à faire pour devenir célèbre : mourir. C’est donc ce qu’il a fait en s’enterrant dans un trou du Jura à Villers Farlay !... Et vivre ainsi au 7ème ciel avec sa Godjette! Comme quoi : il n’est jamais trop tôt pour bien faire ! Cons se le disent, coin coin !
Besançon possède la plus importante collection d'oeuvres de Fragonard en France. Cet ensemble exceptionnel de plus d'une centaine de dessins et peintures, Besançon la doit à Pierre-Adrien Pâris (Besançon, 1745-1819), architecte de Louis XVI et grand collectionneur qui, à sa mort, fit don de ses richesses à sa ville natale.
Les oeuvres, conservées dans deux lieux de la ville : la bibliothèque municipale et le musée, seront réunies pour la première fois dans leur intégralité à l'occasion de cette exposition.
La peinture de Johan Hamard est plus apaisée mais conserve chaleur et nuances sauvages. Le mélange des couleurs nous fait toujours réagir et l'artiste nous offre tout simplement sa sensibilité et ses émotions.
Découvrez le monde d’Ugolini à travers ses peintures à l’huile et ses sculptures en bronze ou terre cuite.
Ses peintures, aux pigments chatoyants et à la matière généreuse et raffinée, nous promènent dans le milieu de la musique et plus particulièrement de la femme musicienne.
Ses sculptures sont d’une grande originalité de par les formes disproportionnées des personnages et l’audace d’allier le bronze au marbre.
Les terres cuites, très décoratives dégagent une grande tendresse. Les personnages y sont terriblement expressifs.
Le fonds d´art graphique du musée, a déjà été valorisé en 2000 par l´exposition de la collection de dessins du musée. Les estampes sont mises à l´honneur avec les apports de la Médiathèque et du Fonds National d´Art Contemporain.
Les techniques les plus variées de l´estampe sont présentées : burin, eau-forte, linogravure, manière noire, lithographie, sérigraphie, à travers des oeuvres du XVIème au XXème siècle.
On pourra également découvrir les nouvelles acquisitions du musée dans ce domaine.
Comment comprendre et appréhender notre monde paradoxal ? Merrycailloujungle a choisi la peinture pour rendre compte de sa perception et partager ses interrogations. Cette artiste convaincue que "rien ne se perd, tout se peint", exprime ses inquiétudes. Marie Faivre, alias Merrycailloujungle, est loin d'avoir épuisé ses réserves en matière de créativité.
Marius-Paul Laithier, né dans le Haut-Doubs, entre en 1912 à l´Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. La première guerre mondiale vient interrompre une carrière que ses professeurs et ses pairs annonçaient prometteuse. Mobilisé en 1914 il participe aux combats d´Alsace en 1915, de Verdun en 1916 avant d´être tué à Bouchavesnes le 20 septembre 1916 lors de l´offensive de la Somme. Il a laissé des paysages, des portraits, des natures mortes ainsi qu´un nombre assez important de croquis pris sur le vif pendant ses deux années de présence sur le front.
Keo joue à l'alchimiste, utilise les couleurs et les matières et parvient à la subtile alliance de la peinture industrielle et usuelle. Toujours en quête de nouvelles techniques, Keo explore ici de nouvelles pistes pour libérer sa créativité.
"Au travers de mes toiles, j'exerce mon art avec une âme de terrien, imprégné d'émotion et de mélancolie du temps passé. Une atmosphère intime et puissante se dégage de mes portraits. Les formes et lumières des paysages laissent entrevoir couleurs et douceurs de la nature. C'est donc un voyage riche en émotions qui je vous invite à parcourir." Michel Faillenet.
Les bois, bronzes et moulages en plâtre de Christian Mermet reflètent bien la créativité de cet artiste natif de Saint-Claude tant par la pluralité des thèmes abordés que par la diversité des techniques utilisées.
"Par une expression élégante et un chromatisme raffiné, il nous introduit dans un monde serein et joyeux"
"L'abstraction gestuelle, lyrique et expressive de l'inconscient du malaise de François Mihaly nous renvoie aux années 50 et à l'informel, dont les grands maîtres, Mathieu, Pollock, Hartung, marquent sa peinture, ainsi que Olivier Debré et Soulages."
Plasticienne et peintre née en 1960 en Angleterre en 1960. Helen Frik vit et travaille à Amsterdam depuis 1981. En 1996, elle redécouvre des dessins faits dix ou quinze ans auparavant, lors d´une exposition au Stedelijk Museum d´Amsterdam. Elle commence à les collectionner pour posséder une histoire visuelle de son art. Le lien avec ses oeuvres est avant tout émotionnel, puisqu´elles évoquent des souvenirs personnels, et manifestent le désir de garder une trace de son parcours artistique Helen Frik évolue entre conceptualisme et minimalisme, tout en gardant une dimension figurative souvent narrative. Dans ses nombreux dessins qui font l´objet de cette exposition, elle privilégie un rendu spontané, associant cette technique à un champ de pensées permettant de décrire des scènes suggestives.
Peintures, photos, gravures, sculptures, racontent ici des histoires d´arbres : les histoires et les contes des artistes, celles des visiteurs, celles que les arbres leur diront, celles qui leur reviendront en mémoire. Le but de cette exposition : montrer, oui bien sûr, mais surtout éveiller, réveiller, susciter, provoquer des émotions au fond de chacun d´entre nous.
L'oeil du peintre excelle dans l'art de capter l'essentiel. Sans aller jusqu'à l'abstraction, Allenbach nous initie à la découverte de paysages très synthétisés dans lesquels il ne manque cependant aucun élément. Cette "simplification" permet au sujet de nous toucher encore plus directement et plus puissamment.
L'univers fantasmagorique de Christian Fumagalli, avec ses peintures et dessins, empreints de poésie et de force, de turbulence et de calme. Avec ses chevaux qui ruent, se cabrent, chutent ou au contraire habitent l´espace paisiblement.
Les musées de Belfort et Montbéliard s'associent pour présenter l'oeuvre du peintre Jean Messagier (1920-1999), maître de l'abstraction lyrique, et son rapport intime à la nature.
(1920-1999) est l´auteur d´une oeuvre riche et abondante. Marqué par l´Ecole de Paris, il se tourne à la fin des années 1940 vers l´Abstraction lyrique avec un regard naturaliste. Afin de partir sur les traces de cette personnalité atypique, les Musées de Belfort et Montbéliard proposent de redécouvrir l´oeuvre de Messagier, artiste amoureux de la région Franche-Comté.
Tour à tour peintre, sculpteur, lithographe et poète, Jean Messagier est considéré par certains comme le chef de file du "Paysagisme abstrait" pour son rapport intime avec la nature. Il saisit dans une veine lyrique le mouvement des saisons et le tourbillon des paysages. Ses grands coups de brosse et les boucles qui se nouent et se dénouent marque sa peinture, ni abstraite, ni figurative dans un ton qui lui est propre.
Ce mouvement est apparu il y a plus de quarante ans. Les artistes de la figuration narrative abordent l'actualité la plus brûlante et utilisent des produits nouveaux issus des médias traditionnellement non-artistiques.
Dans le cadre de l'exposition "la figuration narrative dans les collections publiques" au musée des beaux arts de Dole, le musée des beaux arts de Lons-le-Saunier expose des oeuvres de la coopérative des Malassis.
Fondée en 1970, elle symbolise en France l'essor des collectifs d'artistes contestataires promus par le Salon de la Jeune Peinture dès le milieu des années soixante.
La maturité de leur travail s'exprime dans des oeuvres alliant une fusion de leurs pratiques artistiques respectives à un contenu subversif et politiquement engagé.
André Mattia nous offre une peinture généreuse, pleine de vie, de mouvement, de couleurs chaudes. Sa matière très épaisse nous étonne et le mariage des couleurs nous émerveille. Natures mortes, bouquets, paysages ensoleillés, tels sont les thèmes de prédilection de l´artiste.
Une oeuvre atypique où le figuratif tutoie l'abstrait et dans laquelle l'écriture déclinée en graphisme pulsionnel est une constante des toiles de la jeune artiste.
Trois peintres, trois artistes. Fernier et Bichet en France, Lermite en Suisse, baignés par leurs origines, la culture de leur pays ont peint leur Jura, leur pays, les hommes, les paysages, les saisons.
Les regards imagés de ces trois peintres se croisent. Regards croisés pour une seule entité géographique que ne peut modifier une frontière.
Oeuvres de Rodolphe Huguet.
Six oeuvres prêtées par quatre musées : le musée Picasso à Paris,la fondation Bayeler à Bâle, le Kunstammlung à Düsseldorf et la Neue National Galerie à Berlin.
Le musée sort de ses réserves des tableaux sur cette saison souvent privilégiée des peintres comtois : l´hiver. Champs et chemins écrasés de silence, maisons frileusement blotties les unes contre les autres, plein hiver éclatant de blancheur ou hiver finissant dans des dégels boueux.
Les gens c´est nous c´est ceux qui accompagnent des artistes bisontins. Kim Nezzar, peintre sculpteur, Annie Decaëns peintre et Edith Mazoyer sculpteure racontent des histoires, scrutent des sensations et des sentiments au delà du figuratif. Les couleurs de Kim Nezzar et de Annie Decaëns, la revisitation de l´art primitif d'Edith Mazoyzer offrent des oeuvres pleines de sensibilité.
C´est avec grand plaisir que les sanclaudiens pourront admirer ses paysages essentiellement jurassiens. Ses représentations sont toujours aussi fines, minutieuses empreintes de mystère et de nostalgie.
La cimaise des Oiseaux sera joyeusement envahie par les animaux loufoques et malicieux de Michel Gindre.
Travail de sculpture axé sur la transparence et la lumière à partir de grillages et de matériaux divers au travers du thème de la femme.
Tout ce qui capte la couleur et retient la lumière, des compositions d'instruments de musique, de fruits, de pots de grés, d'étain, des paysages etc...
Il n'est plus question ici de matière, de relief ou d'ajouts de matériaux divers, mais d'un retour à la peinture pure avec néanmoins une nouveauté, l'apparition du vernis.
"Le dessin est pour moi la nourriture de la toile ... c'est lui qui donnera à la toile une vérité. Et c'est pourquoi, lorsque je dessine dans la nature, non seulement je la regarde, mais aussi je la respire, je l'écoute, pour m'en imprégner totalement."
Michel Maly
A l'occasion des 5èmes Absinthiades, le Musée de Pontarlier présente une exposition d'oeuvres contemporaines appartenant à un collectionneur particulier suisse spécialiste passionné de l'histoire de l'absinthe.
L'exposition présente les photographies que Bernard Le Bars a prises sur le terrain lorsqu´il était lui-même pompier, c´est un hommage admirable qui leur est ici rendu. Ces images, présentées au festival «Visa pour l´image 2003» de Perpignan dégagent une force et une émotion exceptionnelles
Le passage est bien le thème central du travail de Corinne Deremetz. Tous les passages : celui de la matière que l'artiste crée elle-même, mélange éphémère, car non fixé, de fusain, de pastel, de goauche, celui des sujets, puisque Corinne Deremetz aime les couleurs lourdes, profondes, comme les sous-bois dans lesquels on s'enfonce.
à la fois peintre et illustratrice, son univers artistique est essentiellement centré sur les animaux et elle mêle judicieusement et harmonieusement couleurs et humour. Elle a travaillé pour la Bibliothèque municipale de Lyon, diverses compagnies théâtrales et les galeries Caré d´artistes.
David Graux nous conduit dans son labyrinthe de compositions savantes. Ses toiles, subtiles et raffinées, évoquent un univers mystérieux et secret, emprunt d'harmonie et de séduction.
C'est dans une atmosphère intimiste que nous découvrons ici et là des personnages essentiellement féminins. Le contraste de ces femmes peintes de façon presque hyperréaliste, avec le «paysage abstrait» qui les entoure, est d'une grande finesse.
La matière est très travaillée et la juxtaposition des couleurs est savamment recherchée.
Henri Fricker, un peintre installé à La Planée pendant de longues années (de 1935 à sa mort en 1952), un familier du salon des Annonciades, mais un de ces nombreux peintres un peu oubliés depuis que la figuration ne fait plus vraiment recette.
Affinités, exposition d'art contemporain, réunit une soixantaine d'artistes dont 27 ont déjà exposé au Pavé dans la Mare depuis 1994 et 31 sont proposés par affinités. Choix de coeur, choix de famille élective, donnant à cette exposition une couleur de métissage et de rencontres.
La variété des supports, la variété des thèmes abordés, se veut le reflet d'une génération éclectique, cherchant à définir les règles d'apparition de l'art. Le champ d'action déborde largement de son cadre d'expression connu, tel le lieu muséal. La rue, la vie, l'espace urbain, l'espace social, sont convoqués par ces artistes, tous vivants et " pratiquants " l'art, âgés de 25 à 83 ans.
Affinités, exposition d'art contemporain, réunit une soixantaine d'artistes dont 27 ont déjà exposé au Pavé dans la Mare depuis 1994 et 31 sont proposés par affinités. Choix de coeur, choix de famille élective, donnant à cette exposition une couleur de métissage et de rencontres.
La variété des supports, la variété des thèmes abordés, se veut le reflet d'une génération éclectique, cherchant à définir les règles d'apparition de l'art. Le champ d'action déborde largement de son cadre d'expression connu, tel le lieu muséal. La rue, la vie, l'espace urbain, l'espace social, sont convoqués par ces artistes, tous vivants et " pratiquants " l'art, âgés de 25 à 83 ans.
Un savant dosage de couleurs, de lumière et de douceur, ses oeuvres entremêlent sans concession la réalité photographique, avec la finesse et la subtilité du regard de l'artiste.
"Le Jura aux quatre saisons" est le fil conducteur de la nouvelle exposition de Gimazane.
La peinture de Charles Belle nous transporte dans un tourbillon d'émotions. La présence de chacune de ses toiles est si forte que l'on a le sentiment d'être face à une oeuvre vivante. Notre attention est captivée par cette peinture qui nous emmène au coeur de sensations intenses.
Léonardo Lucchi est connu et reconnu en Italie pour ses sculptures mystiques. Il ne cesse d'être plébiscité, autant par les critiques de la profession que par les amateurs de beauté. Le plus impressionnant chez cet artiste, c'est cette aisance à isoler ses sculptures des points de fixations nécessaires à leur stabilité. Les mouvements se trouvent comme par magie libérés de la pesanteur. Son travail est fin, subtil. Il utilise l'espace pour se mouvoir et s'émouvoir
(aussi au musée des Beaux Arts de Dole)
(aussi au musée des Beaux Arts de Lons-le-Saunier)
L'exposition " ou vert " est réalisée suite à la résidence d'Isabelle Jobard au collège Stendhal à Besançon de décembre 2004 à février 2005.
Son travail consiste à porter un regard poétique sur les objets du quotidien. Elle les met en espace dans un jeu subtil avec les mots et leurs multiples significations. L'artiste travaille majoritairement in-situ, en intégrant les objets découverts sur place. Elle propose une réflexion sur la production de sens par la ré-installation des objets.
Keiflin est non seulement un expert en harmonie, en équilibre, mais il se révèle aussi un fabuleux coloriste. Contraste entre les lignes pures et l´explosion des teintes, souvent choisies dans la palette des rouges et des ocres. Le trait est strict, le dessin précis, la forme stylisée. C´est l´explosion de couleurs vives qui créée cette atmosphère joyeuse et attrayante, qui apporte la fantaisie, la lumière
Perina est un jeune artiste. Il est né en 1965 en Italie oû il vit et travaille actuellement. Il a fait l´Ecole d´Art de Verone. Il a tout d´abord été graveur (Ecole de Gravure de Verone) puis petit à petit il est venu à la peinture par goût des couleurs et des matières.
Ses sujets sont simples mais son interprétation est très poétique et parfois presque fantastique. Belle imagination et efforts certains de composition. La technique est parfaitement maîtrisée. C´est une peinture de belle qualité, constante.
Anges déchus ou chairs batardes, les sculptures de Maud Riffay se construisent à partir de deux moitiés semblables du corps humain, deux parties faites de toile brute ou de bandelettes, réunifiées par des ficelles ou des cordes. Si ses premières oeuvres étaient de petite taille, elles sont devenues géantes mais toujours ligaturées, entravées, prêtes à chuter. Les êtres de Maud Riffay se jouent de l'apesenteur, à la limite de l'équilibre, de l'abandon et du vertige, un jeu de situations extrêmes qui se parent d'émotion, de sensibilité et parfois d'humour. C'est un travail qui parle de l'homme, de ses souffrances, de ses doutes, de ses bonheurs que l'artiste met en scène avec un clin d'oeuil amusé.
Michel Graff donne vie à l´espace tableau en y «jetant» un ensemble de lignes sauvages et folles... Puis, cet espace «nervuré» va s´organiser, se construire et se composer à partir d´un jeu de traits aux couleurs qui s´harmonisent malgré leur contraste, qui se juxtaposent les unes à côtés des autres ou les unes sur les autres, jusqu´à former un ensemble de blocs colorés, où chaque surface ou forme naissante trouve non seulement sa place bien précise, mais également sa temporalité et sa densité dans une totalité lumineuse et sereine...
Véronique VOLL
Peintre quelque peu influencé par Mondrian, Kandinsky, Duchamp et Malevitch, Vincent Tomasi travaille les matières et les couleurs en correspondance avec les thèmes abordés. L'ambition de cet artiste vise un certain équilibre dans le cercle, le carré, le rectangle ou tout autre formalisme géométrique.
Le thème des ruines dans un paysage naturel prend des formes très diverses. Tantôt rejeté en arrière-plan, tantôt mis à l'honneur, il est rarement choisi de manière innocente par les artistes. Les ruines sont des éléments appartenant au domaine religieux ainsi qu'aux univers classique, archéologique puis romantique.
L'exposition propose de revisiter les riches collections du Musée montrant sous un jour nouveau des oeuvres bien connues, souvent envisagées sous d'autres angles et en découvrant les trésors du cabinet des dessins. On peut admirer quelques unes des plus belles feuilles d'Hubert Robert, qui constituent l'un des fleurons des collections bisontines, ainsi que des créations des grands artistes italiens, français et hollandais.
La peinture de ce bisontin, c'est l'écriture, à l'encre de Chine d'abord, puis en couleurs. C'est une accumulation de signes et de formes, avec regards sur le passé et les écritures anciennes, telles le cunéiforme ou l'hébreu. De très belles pages qu'il écrit pour nous depuis 1973
Sa peinture nous transporte dans les mystères de l'écrit, messages codés ou forme particulière de poésie.
Le calme et la paix des paysages sont des caractères importants de cette exposition.
Hervé Bachelard cherche à capter avec son appareil photo argentique des atmosphères, un environnement pour les faire partager. C'est en fait comme une histoire qu'il souhaite raconter avec une part de réel et une autre d'imaginaire. Pour cela, il alterne, avec justese visions microscopiques et grands paysages.
Le thème central de son travail est la nature : paysages, fleurs, insectes...
L'objectif simple et ambitieux d'Hervé Bachelard est d'inciter les spectateurs à "entrouvrir des fenêtres sur des espaces à découvrir empreints de douceur et de sérénité".
Le prétexte de cette exposition est emprunté à la nouvelle d'Edgar Poe, "La lettre volée", dans laquelle cette fameuse lettre échappe à toutes les investigations en étant placée de la manière la plus évidente aux yeux de tous.
De la même manière, les oeuvres convoquées pour cette exposition peuvent être considérées comme des "abstractions trouvées"; des peintures de camouflage de Warhol, au oeuvres de Francis Baudevin réalisées à partir de boîtes de médicaments débarrassées de tous leur logos, des façades de Sarah Morris aux sculptures de Franck Stella conçues à partir de la modélisation de la fumée d'un cigare, toutes les pièces présentées bien que paraissant abstraites trouvent leur origine dans la réalité.
André Cottavoz est né en 1922. IL a été élève de l'école des Beaux-Arts de Lyon. Il a obtenu le prix Félix Fénéon.
Il puise son inspiration dans la nature avec des paysages et des choses simples. Sa peinture respire la joie de vivre.
"Tout n'est pas expliqué, il y a des noms, un chemin de vie conscient, inconscient et souvent des deux à la fois, plaisirs et souffrances, enfer et paradis, chutes et résurrectons,imbrication, sortie de l'indifférence..."
Gérard Fabre, Sylvie Fajfrowska, Suzanne Hetzel, Klaus Stöber présentent chacun une exposition. Sculptures, peintures, design, photographies. L´objet peut y être lié au corps, à l´espace privé et à l´intimité. Il peut être aussi associé à la mémoire d´un lieu. Il peut fonctionner comme métaphore ou métonymie. Enfin, il peut se décliner de la forme à la figure, du réel à l´abstrait.
Connue depuis la renaissance, l'anamorphose est une image déformée par l'artiste pour la rendre indéchiffrable à l'oeil mais lisible par un procédé optique.
Jeune artiste qui s'exprime à travers un style innovant proche du "comics" américain.
Un nouveau talent à découvrir !
"Mon travail sur les cascades se situe entre figuration et abstraction, pour entrevoir ce perpétuel mouvement avec un regard différent."
Le Pavé Dans La Mare va déménager en centre ville de Besançon, au 140 grande rue. L'exposition de Patrick Martinez sera quant à elle articulée sur les deux sites.
Pour la dernière exposition au 6 rue de la Madeleine, l'artiste réalisera une installation in situ intitulée "Bubbling green", inquiétante armée de flaques fluorescentes bouillonnantes
incrustées dans le sol. Cette substance ambiguë en mouvement perpétuel évoque, à l'instar de la vidéo "Liquid world" la soupe primordiale de la naissance de l'univers et donne l'impression que différentes formes de vie vont en surgir d'un moment à l'autre.
Il présentera également un ensemble de pièces existantes dont un alien doté d'une tête en forme de bulbe contemplant sa propre image dans un miroir déformant qui paradoxalement lui redonne un aspect vaguement humanoïde.
Au 140 Grand rue, la vidéo "untitled (after the visible human project)" projetée sur les vitrines de la façade est visible uniquement de l'extérieur. L'artiste procède à une reconstitution virtuelle des images des tranches de deux corps humains découpés provenant des archives de la bibliothèque nationale de Médecine de New York. Patrick Martinez détourne les moyens de la peinture pour créer grâce à une palette d'outils très variés l'illusion de la profondeur et de l'espace, de la narration et de la figuration. Il explore des questions humaines fondamentales par le biais des gestes simples et de trucages faits-main jouant sur des rapports d'échelle. Son travail est traversé par une influence manifeste du cinéma de science-fiction et par un regard ironique sur les procédés propres au genre. La dimension d'expérimentation et l'intérêt pour l'observation de processus en action est présente dans la plupart des oeuvres, qu'il s'agisse de vidéos, de sculptures, de dessins fixes ou animés ou encore d'installations sonores.
"On dénote un goût pour les contrastes de pleins et de vides, de lignes souples et anguleuses, le sens du rythme, de l'équilibre, des formes construites et des jeux de lumière."
Proche d'Arman et de Spoerri, Gérard Deschamps, artiste autodidacte lyonnais, rejoint les "Nouveaux Réalistes" en 1961 avec César et Niki de Saint-Phalle. Les protagonistes prennent position pour un art en prise directe avec le réel, opposé au lyrisme de la peinture abstraite de l'époque. Ils préconisent l'utilisation d'objets existants pour rendre la réalité de l'époque. Le mouvement s'exprimera par un art de l'assemblage et de l'accumulation, jusqu'à sa dissolution en 1970.
Une oeuvre atypique où le figuratif tutoie l'abstrait et dans laquelle l'écriture déclinée en graphisme pulsionnel est une constante des toiles de la jeune artiste.
Nombreuses expositions en France, comme à l'étranger, Fanch Moal exéute pour l'architecture des oeuvres monumentales et commandes d'état à Paris, Nantes, Bitches, Metz et Nancy. réalise des fresques et participe à de nombreux salons.
Remporte de nombreux prix dont celui de la ville d'Athènes en 1996.
Monique Cohas puise son inspiration dans tout ce qui l´entoure : paysages, fleurs, personnages ... Ses toiles sont baignées d´une lumière douce et empreintes de coloris tendres. La matière est généreuse, la composition soignée, le tout s´opère sur la toile avec beaucoup de personnalité.
Françoise Busi est une artiste polyvalente qui exerce la peinture avec beaucoup de procédés différents et avec talent. Egalement calligraphe, l'artiste a récemment ouvert un atelier personnel à Andelot en Montagne.
La technique de collage, associée à celle du dessin, permet à l'artiste de dégager des formes très profondes. Cette profondeur est accentuée par le relief donné aux oeuvres.
L'objectif de Françoise Busi est de faire vivre l'art.
Jean-Luc Riffiod est né, vit et travaille à Besançon. Amoureux de la nature, il arrive tardivement à la peinture, bien que, depuis longtemps, sommeille en lui une envie d'immortaliser les fleurs qui l'environnent. Spécialiste de la colorimétrie, il exécute ses tableaux aux couleurs contrastées, chatoyantes mais si réelles !
Autodidacte, il peint en direct, sans esquisse et expose régulièrement ses toiles depuis 2000.
"Les sculptures de Pierre-Yves Freund expérimentent des notions simples comme la fragilité du matériau (plâtre), l'équilibre, la duplicité"
Actuellement retiré dans le Jura, Pierre Demeusy continue à illustrer les paysages et les villages qui reflètent encore l'âme de nos campagnes
"Bernard Rancillac traite des sujets d'actualité en exposant ses prises de position politiques au travers d'un dialogue ironique avec des documents photographiques qu'il détourne et transpose"
Etant enfant, j'ai beaucoup voyagé, flâné dans les musées, les expositions. C'est notamment ce répertoire d'image qui alimente mon imagination.
J'ai toujours pratiqué les arts plastiques, avec pour leitmotiv, le jeu, avec la couleur, les formes, les matières.
Ma recherche est aussi orientée en fonction des matériaux : acrylique, pastels, encres, bombe, crayon et des supports : carton, papier, bois, béton...
Artiste confirmé et reconnu, Pierre Duc est polyvalent. L'étendue de ses techniques est aussi large que son talent. C'est sa première exposition à Lons-le-Saunier.
Kurt Mair est graveur, il vit et travaille à Karlsruhe. Son oeuvre entraîne dans un voyage émotionnel qui parcourt le temps, les lieux et les sens. Ses compositions sont d'un classicisme teinté d'humour. Il met en scène des objets et des corps de femmes.
"Jean-Paul Mazaroz sera présent au musée au travers de ses nombreuses donations : objets d'arts, peintures, sculptures, oeuvres personnelles, ainsi que ses meubles et ses écrits conservés à la bibliothèque municipale de Lons-le-Saunier"
Originaire du Doubs, cette autodidacte peint à l'huile au couteau. Elle aime le Jura, notamment les paysages hivernaux, mais cet attachement pour la région trouve un écho dans la réalisation de tableaux aux couleurs vives et chaudes évoquant les voyages, essentiellement le Maroc.
L'oeuvre s'inscrit dans une recherche centrée sur l'individu et notamment le monde de l'enfance, la misère, l'oppression et la violence. Habile superposition d'emblèmes occidentaux et de symboles traditionnels chinois. Yan Pei-Ming jongle entre représentation du réel et pure fiction.
"Les photographies d'Eric Poitevin seront l'occasion de se pencher sur des êtres ou des lieux en voie de disparition, porteurs d'une charge de temps et d'expérience concentrée par l'imminence de la disparition"
Jules Machard, peintre dolois du 19ème siècle de facture classique, dont les sujets sont puisés dans la mythologique comme dans l'observation de la haute société du 19ème siècle.
"Gérard Collin-Thiébaut travaille à partir d'images d'origines diverses sur lesquelles il intervient un minimum."
Ses principaux maîtres vont de Bonnard à Monet et de Morandi et Balthus à l'équilibre des couleurs de Poliakov.
Ses sujets sont : la montagne, son Jura natal, les Pyrénées aux pans découpés, aux passages sensibles de la couleur et les nébulosités des sommets. Mais, le plus souvent, Etiévant préfère pêcher le motif en auscultant les hasards. Son regard sait s'arrêter aux choses les plus simples, les plus quotidiennes : une baguette de pain, un chou, une porte, une ombre sur un mur décrépi, une tête de poisson, un lapin dans son clapier... "J'enlève tout ce qui est superflu !" En fait, tout est prévu pour que vibre la couleur ! La richesse, la beauté de son travail intervient surtout dans son traitement, dans sa texture intrinsèque, afin de provoquer l'excitation de l'oeil. En taches polychromes Etiévant règle les passages et les rythmes aux confins des effets du pointillisme : mêler les accords, les caser, les fondre, se ménager des plages pour les déclinaisons monochromes...
Ce coloriste dans l'âme aime aller vers les couleurs d'automne, les rouille tout particulièrement, les tons rompus vieillis par la pluie et le temps.
J.L. Avril - Univers des Arts
"Nathalie Novi voudrait aller vers la simplicité de la composition, des lignes, chercher l'essentiel toujours en s'inspirant de grands thèmes, de petits sujets du quotidien, de textes qui lui procurent du plaisir, une émotion que sans cesse, elle a envie de traduire."
L'Association "Les Arts en Val de Sorne" présente les oeuvres de Monique Pagès, peintre et Joséfa Pallas, sculpteur.
Monique Pagès : Au premier regard, c'est l'émerveillement provoqué par le mélange de couleurs qui s'exaltent l'une, l'autre et qui contribuent, par le jeu des ombres, à donner plus de profondeur au sujet traité. On apprécie d'autant plus la couleur au travers desquelles elle communique ses émotions, traduisant ses impressions fugitives, ses chaos visuels, aussi violents qu'instantanés. Mais si l'on pénètre plus avant et que l'on se laisse absorber par le double message qu'elle donne au travers de ses toiles où l'ombre et la lumière, la présence et l'absence, la vie et la mort sont indissociables.
Le message enfoui dans ses toiles est criant de sincérité et l'amour pour l'être humain en est l'idée directrice.
Joséfa Pallas : Tantôt classique, tantôt laissant libre cours à son imagination dans des oeuvres où la femme est la proie de ses passions ou des fantasmes, elle crée un style puissant et révélateur dont un peintre a dit qu'il était une "magnifique exaltation de la femme et de l'amour".
Exposition de sculptures du bisontin Claudy Pellaton
Fabien Roidor explore de nouvelles possibilités picturales en utilisant des méthodes de travail qui libéreraient sa peinture du poids de son histoire.
"Ce que je préfère peindre, ce sont les paysages de neige, les effets de givre, et les reflets dans l'eau"
Article 27 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme
Exposition personnelle
"Peuple de peintre" disait Malraux.
La richesse artistique d'Haïti est reconnue.
Naïve, religieuse ou moderne.
Les choses ordinaires deviennent aussi objets d'art.
Peintures, sculptures bois ou sculptures en fer forgé se laissent admirer et vous invitent bien souvent à rêver dans un monde haïtien mi-réel, mi-fiction.
"Elle se décrit comme une artiste hors la norme et se défend d'appartenir à une quelconque académie. Elle préfère le bois à la toile"
Les constructions spaciales de Françoise Gauthier sont des mises en scène d'éléments ou d'objets formant des réseaux aux traits continus ou interrompus. Mis "bout à bout" de façon libre ou calculée, ils sont une représentation graphique du cosmos où l'esprit s'évade entre rêve et réalité sensuelle, nature et mystère biologique.
Molécules, particules fines et légères connaissent l'agglutination ou l'isolement. Ce microcosme de tiges multiples, plombs, lamelles de bois, de métal, de plastique aux couleurs acidulées essayent de traduire l'instabilité, la fragilité de l'univers dans lequel nous vivons.
L'addition de ces éléments construits ou récupérés supprime leur identité pour en faire une forêt de signes, de codes, d'écritures fugaces et indécises et participe avec un certain humour à une recherche de profondeur, d'équilibre, de constructions architecturales dans l'espace.
Je construis dans les paysages réels en faisant dialoguer la sculpture et l'architecture.
Henk Wynen
Laurent Ferrier, né en 1960 a été formé à l'atelier de Jean Pons, à Montadroit entre 1985 et 1990.
Christine Chemelle, est une jeune artiste entrée depuis peu dans le monde de la création, mais l'énergie qui se dégage de ses toiles est riche de promesse.
Chantal Déplace entame sa 1ère exposition thématique d'envergure. Rien à priori ne la destinait au beau geste de peindre et c'est par le hasard d'une rencontre qu'elle allait s'engager dans cette voie pleine de doute et de lumières.
Stéphane Moriconi a déjà participé à une première exposition à Plainoiseau dédiée au château d'Arlay. Le voici maintenant sur le chemin d'un nouveau rendez-vous : Baume -les-Messieurs.
Nathalie Spicher est une peintre de la jeune génération. Elle a pu, au fil des ans, préciser un style bâti sur le jeu des couleurs et l'utilisation des lignes harmoniques. Elle aime avant tout jouer avec les teintes, avec les formes.
Eric Mourez expose régulièrement dans le Jura depuis une dizaine d'années. Il a choisi son chemin d'artiste, humble et persévérant, préférant créer dans le silence, que ce soit à travers ses travaux personnels ou dans la rencontre avec quelques élèves par an.
Frédérique Pernet a l'occasion d'exprimer sa sensibilité grâce à la sculpture et au bois. Sa quête est de découvrir la communion avec la matière dans l'harmonie. Sa joie est d'extraire du bois le meilleur d'elle-même. La beauté de la forme devient alors abstraite ou figurative.
Marie-Christine Veeran a beaucoup voyagé à l'étranger avant de commencer à sculpter au Bromley-by-Bow Center à Londres puis à l'atelier de Jean Pons. Elle vit aujourd'hui dans la Loire.
Corinne Pagnier travaille principalement le bois et la pierre en taille directe. Elle axe son travail sur l'Humain et le Sacré : "Souffle qui anime l'être".
Marc Blondeau est né en 1946. Il s'installe comme sculpteur à Chalon-sur-Saône et s'initie au bronze. Il se forme à l'Atelier du marbre de Carrare en Italie et à l'atelier Pierre avec les Compagnons du Devoir à Rodez.
"La cire se conserve très bien mais elle est très fragile et cassante comme du verre"
Jacky Grossiord
Avec elle, les femmes sont bien les pommes d'une société de consommation qui ne leur laisse d'autre choix que celui d'être au four et au moulin, femmes et ménagères, séductrices et objets de séduction. La condition féminine peinte par Martine Orsoni, c'est amusant à regarder, pas forcément rigolo à vivre...
Féministe, Martine Orsoni ? Peut-être tout simlement solidaire de ces femmes, qui par amour ou générosité, sont plus souvent croquées que croqueuses.
Jean-Claude Bonnot
Ses aquarelles, fruits d'une technique qui lui est particulière, quasi immatérielles, sont la transcription de ses sentiments, de ses émotions, sans cesse renouvelés devant une nature qui jamais ne la lasse...
Nous sommes touchés par la douceur de ses oeuvres, ses aspects différents mais aussi par la violence de la lumière, où l'aquarelle, procédé simple en soi, est tellement adaptée à rendre compte de la magie de tous les jours.
Monique Sèvre
Les maisons rurales dont les toits s'appuient lourdement au sol, et dont il s'attarde avec minutie à analyser la patine des crépis, procèdent, de la part de l'artiste, d'une même quête ; une recherche des choses qui défient le temps, le dépassent.
Les personnages mêmes qui apparaissent au hasard de ses paysages échappent à la notion des années qui s'écoulent, ils sont d'hier, ils sont de demain, marqués par une sorte d'intemporalité.
A un graphisme aigü exempt de toute mièvrerie s'ajoutent des tons d'une douce sensibilité où dominent les bleus, les gris violacés et les blancs brillant d'un pur éclat, équilibre de couleurs composées avec raffinement;
Martine Neubrand a un sujet de prédilection : la femme. Elle fait naître sur ses toiles, par la lumière et la couleur, d'intégrales sculptures d'émotions. Une indéniable présence métaphysique émane des oeuvres de cette artiste. On s'attarde à en regarder les détails puis on tâche de conquérir la communication.
Peintre depuis une quinzaine d'années, autodidacte, Yves Renaud s'exprime dans une recherche d'équilibre des couleurs et de la lumière. ses oeuvres, à dominante bleue, jaune-orange ou verte, nous entraînent dans un espace de liberté, de rêve et d'émotions.
Monique Ryon
La peinture que j'aime, celle du désir, celle qui s'ouvre et s'offre et donne du plaisir, non pas celle qui réfléchit et se retire. J'ai toujours aimé le "push and pull" de la peinture lyrique américaine. Il permet physiquement cette implication et son perpétuel inachèvement.
Alain Clément
Une oeurve à la fois instruite et d'une spontanéité surprenante. Une oeuvre qui fonctionne comme une émouvante saga de natures mortes en résurrection;
...Chaque oeuvre est le résultat d'une méticuleuse élaboration, las paysages sont traduits, interprêtés, les couleurs transposées, la touche est juste et précise, le dessin impeccable...
Norbert Behem
Depuis plus de trente ans, Paul Gonez poursuit une quête sacrée : la réconciliation dans l'oeuvre d'art du masculin et du féminin à travers l'abstraction symbolique.
C'est ainsi que le bronze et l'acier, matériaux nobles et lourds répondent aux courbes douces et mouvements ascendants dans une union sculptée dont jaillit l'équilibre.
Il ne reste plus alors au regard qu'à parcourir les sillons de lumière et à s'émerveiller...
Anna Fischer
En 2000 naissent les «Fragments et À propos» sur divers supports dont le multimédia. Les fragments de toiles sont explorés, retraités, réinterprétés à l´infini, à l´image de véritables fractales.
2001 nouveau siècle : le silence est doré... Rouge, vert et bleu prédominent dans une texture rappelant le cuir des sous-mains de son enfance :
Ces couleurs prennent la dimension olfactive du cuir qui jalonnait le bureau de mes parents. Je ressens cette odeur particulière qui émanait de ces grands rectangles sur lesquels étaient posés les stylos-plume soigneusement alignés sur la bordure dorée. Il nous était interdit de soulever le couvercle du sous-main : Quel secret renfermait-il ?
L´appropriation de la couleur dorée enrichit le processus créateur de l´inconscient en cernant la toile tantôt de cadres dorés, tantôt de graphismes-mémoire, signes fossiles incrustés dans les buvards sertis de cuir.
A une époque où, dans le domaine des Arts, la haute fantaisie veut passer pour de l'originalité, le laisser-aller pour de la recherche artistique et le mépris du public pour de la supériorité intellectuelle, on prend toujours plaisir à rencontrer un peintre authentique.
Jean-Marie Carrière est de ceux-là. Cela ne fait aucun doute pour les amateurs qui, depuis quelques années, ont assisté à l'évolution de sa technique et de son art.
J.L.Dauphin
... point de traits accusés, point de formes agressives, des nuances raffinées, des dégradés délicats, suggèrent un univers poétique où prédominent discrétion et sensibilité. La fluidité et transparence des matières contribuent à créer une atmosphère vaporeuse et légère.
Chantal Duverget
La fougue de l'inspiration, la passion de peindre, sa couleur chargée d'expression éclate dans toute sa force nue et terrible. Ses nocturnes somptueux dans un choc soudain dévoilent au spectateur la sympathie fraternelle et chaleureuse de l'artiste qui joue de sa palette vibrante comme un saxo de jazz !.
Jean Pierre Léger
Yves Robé est un des pionniers du renouveau de l'art mural des années 70. C'est un des français les plus prolixes : 400 oeuvres, 12 000 m² de fresques murales (murs intérieurs, extérieurs, plafonds), 2000m² de fresques sur support souple (bâche PVC), 400 m² de verres peints ou dépolis, une trentaine de sculptures...
En 1997, il crée "l'aquacryl", un style et une peinture qu'il maîtrise sur des toiles libres inspiré par l'art Edo japonais. Il laisse libre cours à sa technique servant un expressionnisme vif et coloré.
Raphaël Federici
Les peintures et sculptures prennent naissance dans des univers terrestres, aquatiques et cosmiques, symbolisant ainsi l'homme mi-végétal, mi-animal d'une manière ludique.
Les oeuvres de Irmgard Sigg, étranges créatures, personnages ou animaux, dont la proximité à notre univers est contredite par l'altérité radicale qu'offrent ces personnages sans réel visage. Ils sont comme des doubles ironiques et indifférents à notre monde.
Sur fond de sable ou d'enduit, la pensée visuelle de cette artiste démultiplie joyeusement les signes: nombres irrationnels, formules chimiques, idoles primitives, symboles alchimiques, lettres, idéogrammes, logos, figures abstraites ou naivement réalistes.
De cette juxtaposition d'éléments disparates, elle réussit néanmoins, grâce à un soucis constant d'épuration esthétique, à faire surgir un monde ordonné qui nous enchante.
L'artiste britannique Eric Snell réalisera plusieurs installations parmi lesquelles les récents "Burnt Wood Wall Drawings".
Pôles essentiels dans l'oeuvre de Eric Snell, ces dessins muraux témoignent de son intérêt pour un travail qui fait du passage de la réalité à l'abstraction son objet de prédilection.
En brûlant un objet en bois, et en dessinant ensuite avec le charbon carbonisé l'ombre de cet objet, l'artiste devient en quelque sorte un catalyseur.
Il s'efforce de capturer l'essence même de l'objet en le transformant en une surface de cendres noircie, en le faisant s'évanouir et renaître sous la forme de son ombre. Jouant avec les dimensions, avec la surface et le volume, avec les effets d'apparition, et de disparition de l'objet, Eric Snell bouscule les idées préconçues concernant la définition du dessin, de l'objet et de la matérialité.
J'ai surtout voulu éviter la virtuosité qui souvent cache l'artiste.
Vous découvrirez ainsi les remarquables sculptures d'Etienne Audfray, le président de la société nationale des Beaux-Arts à Paris et que nous sommes tous fiers et heureux d'accueillir ici.
De même pour cette exquise femme-peintre qu'est Christiane Sciot. Ses portraits expriment une infinie poésie et ses fleurs se pâment dans des symphonies de couleurs d'une justesse et d'une discrétion qui nous retiennent pour mieux nous émouvoir.
Vous serez étonnés par les oeuvres de Paul Alexis, peintre qui semble tremper ses pinceaux directement dans la lumière d'une tendre clarté nacrée.
Puis viendront les scènes d'intérieur, si paisiblement décrites par Danielle Reyers. Elle sait nous entraîner dans des maisons feutrées, confortablement bourgeoises.
A son tour, Elisabeth Delecenserie, la dynamique présidente de l'association des artistes du 5ème arrondissement à Paris, vous offrira une vision colorée de ses tableaux toujours bien structurés.
Du lorrain Gilles Fabre, nous remarquerons encore des fleurs peintes avec la sûreté d'un beau métier intelligemment construit.
Dominique Chouaba qu'il est bien inutile de vous présenter. Il est aujourd'hui en pleine possession de son éblouissant talent.
Enfin, il ne pouvait manquer Jean-Claude Farjas avec ses rêveries, ses lointains bleutés où notre imagination communie avec la sienne dans la recherche de ses mystères, de ses sortilèges et de ses tentations. Farjas, sans bruit, entre maintenant dans la légende !
Monique Ryon
Philippe Gronon, artiste conceptuel comme il se définit lui-même, essaie d'analyser l'art à partir de l'art, de rechercher la possibilité de nouveaux signes et par conséquent de l'étendre à de nouvelles structures et d'utiliser la photographie comme moyen de communication.
Il a le regard hyperludique d'un adolescent qui n'en finit pas de grandir. Notre ami Godjo donne aux voyages multicolores que nous offre sa peinture la dimension émerveillée du rêve de l'enfant qui sommeille en chacun de nous. Sa palette intime possède l'art de donner de la légèreté aux choses de la vie. C'est sans doute une grâce.
Jean-Claude Casadesus
Il est comlpiqué d'être simple, mon travail est de moins en moins représentatif, j'arrive à une forme d'abstraction mais je me défends d'être abstrait.
Jean-Claude Revelut
Ses images peintes, malgré leur diversité stylistique, s'apparentent à une espèce d'expressionnisme narratif.
Elles sont symboliques et s'adressent finalement moins au regard qu'à l'esprit; elles exigent donc un travail d'interprétation.
De façon souterraine, elles traitent certainement toutes du même sujet, de cette puissance sans corps qui travaille en chacun de nous, qui se réplique sans cesse en prenant toutes les apparences, c'est à dire le mal.
Le peintre propose un lien de pensée du regardeur à un objet de connaissance aussi anodin qu'un siège, un cintre ou des pinces à linge. Ces objets placés dans des espaces balisés par des écrans de haies végétales, au delà de l'approche phénoménologique, révèlent en creux une présence humaine.
Ses oeuvres s'inscrivent dans la lignée des peintres expressionnistes abstraits, elles reflètent aussi l'esprit occidental filtré par la culture japonaise. Cette juxtaposition harmonieuse, intégrant l'art de la calligraphie aux techniques picturales occidentales, est servie par un coup de pinceau brillant et précis.
Christian de Moor
Passionné et amoureux de la Nature, Jacques Maillard aime réunir sur une même toile des aspects acérés, aigus, doux et tendres, comme si la violence et le calme se fondaient en un moment particulier d'harmonie.
Jacques Maillard travaille actuellement à réunir sur un même support son travail photographique et pictural.
De nombreux artistes contemporains ont répondu favorablement à l'invitation de la Ville de Belfort pour donner une nouvelle lecture du paysage urbain ou du site fortifié (Paul Armand Gette en 1996, Christophe Cuzin en 1997).
Cette année, Corinne Filippi participe à cette opération en proposant, au sein d'une commande photographique, son propre regard de la ville et de l'ensemble fortifié du château.
L'univers singulier de Corinne Filippi, marqué par une matière riche et conséquente, se nourrit également d'une problématique spaciale.
Rien dans ces photographies ne semble amarré, ni sûr. Tout n'est qu'indécis clignotements, brillances paradoxalement éteintes.
Artiste bisontin dont l'oeuvre est basée sur l'écriture, la calligraphie...
Son travail est inspiré du dessin industriel mélangé à du figuratif.
Une peinture chargée de symboles...
Philippe Gronon photographie le plus souvent des objets à valeur symbolique matérialisant le savoir ou le pouvoir, qu'il représente frontalement à l'échelle 1/1.
Cette "objectivité" du point de vue trouble car elle tend à faire disparaître la frontière entre l'objet et son image.
S'il y a bien chez Gronon une forme de "littérature trompeuse", ce n'est pas parce que l'on risquerait d'hésiter sur la nature de ce qu'il y a à voir, mais parce que la représentation photographique saisit quelque chose de l'énigme, du mutisme de ces surfaces.
Il y a dans l'oeuvre de Jorge Macchi une atmosphère singulière qui en fait l'enfant de J.L.Borges et de M.Duchamp.
Il est d'une famille où l'on affectionne les contes cruels et les tragédies en mineur.
On y sanglote de bonheur et on y rit jaune.
Le sourire est ici la forme polie du désespoir et le quotidien une familière étrangeté.
Régis Durand - Philippe Cyroulnik
C'est par des touches minuscules et harmonieuses que Gimazane rend au spectateur l'âme intime et profonde d'un paysage. Suivant le rythme des saisons, gaieté, lumière, mélancolie, rêve, orage, sont les atmosphères que nous transmettent ses oeuvres, dont on ne se lasse pas...
M.Ryon
Didier Héroux ne fait référence à aucun style particulier, ni à aucun autre auteur d'images. Il travaille de façon spontanée et indépendante, au gré de ses humeurs, de ses rêves et de ses passions. Il emprisonne l'image pour mieux la dévoiler à la philosophie de chacun.
Il soigne tout particulièrement la facette esthétique de ses créations, tant sur le plan des formes que des couleurs, et des mises en scène.
En outre, il associe à chaque image, une réflexion personnelle, sous forme d'un court texte, qui n'engage que lui-même
L'avenir retiendra pour l'histoire du renouveau de l'art chrétien cette date du 20 janvier 1951 où, dans une commission diocésaine d'art sacré, réunie sous la présidence de l'archevêque et de l'évêque auxiliaire, dix-sept esquisses de Fernand Léger, la maquette d'une grande mosaïque de Bazaine, et les plans de Le Corbusier pour l'église de Ronchamp furent ensemble et unanimement approuvés
M.A. Couturier
Parti d'une approche de la sculpture qui éprouvait les relations entre le matériau et la lumière, Jean Noël intégra progressivement la qualité chromatique et dynamique du matériau dans la mise en forme de ses oeuvres.
Il a décliné depuis près de trente ans une oeuvre originale et singulière, nourrie tant du pop que du cinétisme, de l'anti-forme et du process art, voire même de la performance ; son évolution l'a fait côtoyer dans son oeuvre des figures importantes comme celle de Richard Tuttle.
Affranchies du caractère ornemental et glorificateur d'une sculpture massive, les oeuvres de Jean Noël semblent littéralement prendre leur envol dans l'espace, témoignant d'une fascination pour les formes dynamiques, vivantes et vibrantes.
En quête d'une sculpture où "il est question avant tout de tension, de matière, de fluidité, d'ondulation et de tarnsformation", Jean Noël s'attache plus aux jeux de formes et de forces qui s'opèrent entre l'oeuvre et le spectateur, qu'à une composition plastique et esthétique.
Plus qu'une mise en forme d'un discours, d'une idée ou d'un sentiment, l'art de Jean Noël est de l'ordre du ressenti et de la sensualité ; il se plaît à recréer un climat cosmogonique, dans lequel les objets semblent portés par les éléments, l'air, le vent, l'eau.
S'il utilise des matériaux industriels et des couleurs pastel, c'est pour rappeler la souplesse et l'élasticité des tissus corporels, et donner naissance à des oeuvres organiques, chargées de vie et d'énergie. Ces matériaux confèrent aux oeuvres un vitalisme qui indique que tout est à la fois mouvant, instable, en constante évolution, et régi par les lois de l'apesanteur, à la fois ordre et chaos.
Catalogue de l'exposition
Rigoureux et exigeant avec lui-même, sa démarche est singulière. Jean Ricardon fait partie de ces peintres qui ne dévoilent leurs travaux lorsqu'ils les considèrent, provisoirement, seulement comme un état satisfaisant du travail escompté. Ces oeuvres sont brutales ou raffinées, fines ou aux empâtements exagérés, effacées ou à la plstique puissante.
Montaigu est un village où il y a beaucoup de passage, l'exposition donne l'occasion de s'arrêter. Le public est amené à découvrir les trouvailles des artistes, à chiner dans leurs lieux, à voir différemment ce qu'il ne voyait plus ou à s'émerveiller d'un détour inconnu. Elle facilite aussi l'accès à l'art contemporain, et valorise des espaces oubliés entre les routes e les projecteurs
Michel Mac Douglas
De l'infiniment grand à l'infiniment petit, de l'oculaire du microscope à l'oeil du satellite, la vie se décline et se pare d'une palette riche en émotions.
C'est ainsi que Sylvie Olman nous guide dans cette inconnue.
Le peintre privilégie le silence des paysages enneigés délaissant les fêtes automnales ou printanières.
Mais au-delà de cette candeur épurée, les paysages de Bernard Marion sont prétexte à la découverte de sa propre nature humaine.
La nature n'est plus un spectacle : sa représentation s'affranchit peu à peu du modèle pour se confondre avec la force intérieure de l'artiste.
E.Marillier
"Autour de"... est aussi le titre qui pourrait s'adapter à cette exposition à caractère pédagogique, destinée à mettre l'accent, chaque année, sur une ouevre de la Donation Maurice Jardot.
Pour cette première édition, le choix porte sur le "Nu couché dans un intérieur" que Picasso peint en 1961.
Cette oeuvre tardive semble appartenir, dans une certaine mesure, à la série des "Femmes d'Alger" que l'artiste entreprend à partir de 1954.
Le thème de cette suite lui a été inspiré par la peinture du musée du Louvre que Delacroix exécute en 1834, mais certains détails seront empruntés à une version réduite peinte en 1849 qui se trouve aujourd'hui au musée Fabre de Montpellier.
Cette exposition tente de reconstituer tous les éléments du puzzle, à partir d'oeuvres originales de Delacroix (provenant du musée Fabre à Montpellier) ou de Picasso (série de dessins du Musée National Picasso, à Paris) mais aussi à partir de documents photographiques (concernant Matisse) issus de collections privées américaines.
Cette manifestation fera l'objet d'une édition regroupant textes et illustrations.
Le travail des premiers, les Nouveaux Réalistes, se voulait une alternative à l'abstraction lyrique. En s'enracinant dans la culture urbaine et populaire pour réintroduire l'objet lui-même dans l'oeuvre d'art. Ce sont Gérard Deschamps, Arman et Daniel Spoerri. Dans cette école, on classe également les affichistes Hains et Villeglé.
Quant aux artistes de la Figuration Narrative, ou Nouvelle Figuration, ils sont presque tous présents dans la collection du musée. Leur particularité : avoir utilisé dans leurs oeuvres des procédés issus des mass médias, considérés traditionnellement comme non artistiques. Stämpfli s'est inspiré des techniques publicitaires, Jacques Monory, du cinéma, Gasiorowski, Rancillac ou les Malassis de la photo. Enfin, Peter Saul, Rancillac et Erro, ont emprunté leurs motifs à la bande dessinée.
Quand l'écriture se libère de sa fonction descriptive pour retrouver la seule pulsion calligraphique, le trait qui avait toujours été lié à la définition de la forme trouve une indépendance inattendue et relance le dialogue du signe et de son support.
Ecrire devient alors construire et l'artiste s'exprimant avec ses propres matériaux, opposera formes et rythmes, couleurs et matières. Cercles, courbes ou obliques jailliront ou s'effaceront ou se poseront, s'ordonneront ou se désordonneront.
Dialogue toujours.
Car c'est bien du dialogue entre calligraphie et manière picturale dont il est question dans cette exposition des oeuvres d'Amin Al Doukhi et Christian Caburet.
Un regard sur le passé installe le décor de Courbet : son "pays" ; des yeux fixés sur lui offrent quelques images du peintre, un des plus photographiés de son époque ; un clin d'oeil satirique montre combien Courbet et ses scandales à répétitions ont pu inspirer les caricatures.
La peinture de Dominique Gauthier est dynamique, à la fois contenue et exhubérante : exhubérante parce qu'elle se caractérise par un tourbillon d'éléments, formes, couleurs, lignes qui envahissent la toile par strates et constituent un véritable terrain d'expérimentation, l'artiste n'hésitant pas à "inventer" des instruments spécifiques à sa production.
Contenue parce qu'elle est tension et construction et non simple débordement.
Yves Michaud
Du figuratif à l'abstrait, tel est le trajet dans son exposition, du culte à l'occulte de la beauté. Le figuratif comme maître excellent de l'observation, il n'y a qu'à voir ses portraits en aquarelle, aux pastels délicats, lumineux et transparents, qui décrivent des visages où l'artiste a restitué au-delà du masque, des traits réels, la personnalité, là où le voile se lève, au travers de l'intensité fixe d'un regard ici, de l'énigmatique d'un sourire d'une apparente bonhomie par là, ou encore d'une bouche désirante qui s'impatiente du verbe.
Christine Dussaussois (La Voix du Jura)
Ces 3 photographes ne se sont peut-être jamais rencontrés, pourtant si nous les rapprochons dans une même exposition c'est qu'ils témoignent "d'instants volés", moments fugaces éphémères qui naissent et meurent dans un même mouvement. Leur démarche n'est pas de vouloir à tout prix garder, témoigner, sauver de l'oubli et de la disparition la réalité tangible de ce qui s'est passé mais plutôt de montrer que derrière une photographie il y a des vies, des émotions.
Tendres les jeunes filles que je dessine, tendre ma passion pour le dessin.
Songes de printemps aux couleurs de roses.
Ombres et lumières, émotions, mystère des jeunes filles.
Amateurs de fleurs écartons les pétales pour en voir le coeur.
Emoi, épanouissement, une peau de soie, rêve de la beauté, l'innocence des formes doucement arrondies.
Audace, plaisir de la couleur, teintes douces et subtiles.
Je vous aime...
Bernard Baud
L'argile, pétrie entre ses doigts prend le plus souvent une forme féminine s'inspirant en cela de Mayol.
Duilio produit ses sculptures suivant l'inspiration du moment. Pas de modèle, pas de pose, pas de copie. L'artiste jurassien est nature comme ses oeuvres.
Bien sûr, vous connaissez tous l'oeuvre et le nom d'Edouard Mac'Avoy (1905-1991). Ses portraits des personnalités du siècle qu'il a traversé avec toute sa lucidité et son talent l'ont rendu célèbre dans le monde entier. Montherlant disait de lui qu'il dessinait les âmes ! Dans son livre de souvenirs, Mac Avoy écrivait :
"Je passe le plus clair de mon temps à interroger le visage humain... à poser des pièges pour capter des secrets, provoquer des aveux, aimer les rides du rire et des larmes, les rides des défaites et des victoires."
Et nous remercions M. J-P Prévost de nous avoir permis d'exposer quelques oeuvres de Mac Avoy.
Solidement armé par un sérieux apprentissage de graveur, puis par l'école des Métiers d'Art de la ville de Paris et enfin par des stages chez des décorateurs, Bob Lescaux consacre l'intégralité de ces journées à peindre dans son atelier parisien. Il éprouve une totale fascination pour Venise et les trains.
Marie Kalkinger est le chantre de la bohème et des troubadours. Son monde est celui des oiseaux, des campagnes où dansent de beaux jeunes gens.
Helmut Proessl n'est pas un inconnu pour vous, il a déjà exposé avec bonheur dans ma galerie des oeuvres pleines de caractère et d'ambiance.
Christian West du Plessis a la lourde hérédité d'être le petit-neveu du grand peintre que fut André Dunoyer de Segonzac ! Il présente ici des oeuvres pleines de vigueur et de promesses.
Farjas auquel nous venons de consacrer une exposition personnelle était un peu réticent pour participer à cette nouvelle exposition de groupe. Finalement, pour changer, il a bien voulu nous confier quelques "marines" qu'il gardait jalousement.
Dominique Chouaba est maintenant trop absorbé par le Japon, au grand dam de ses galeries françaises. Il a eu la gentillesse de me réserver quelques tableaux récents que vous saurez apprécier.
Jean Porte, que vous allez avoir l'occasion de découvrir, occupe des fonctions importantes dans la Société Nationale des Beaux-Arts où exposeront d'ailleurs Farjas et Chouaba, au printemps prochain, dans les magnifiques salles du Carrousel du Louvre à Paris.
Jean Porte est le peintre de la Nature, des rivières et des arbres.
Yuuka Yamada frèle japonaise qui travaille à Paris où elle vient d'exposer dans une galerie du quartier du Marais, garde toute sa fraîcheur et sa délicatesse. C'est une peintre jeune et qui plaît à la jeunesse.
Monique Ryon
L'ancien et le nouveau, la calligraphie et les nouvelles technologies, les contrastes des cultures
Posées au sol, épinglées au mur, suspendues au plafond, les oeuvres d'Annie Bascoul ne sont pas des sculptures ordinaires. Unimant blanches, faites de matériaux diaphanes et souples, armées d'une fine âme métallique, elles occupent l'espace de toutes les façons possibles : tantôt elles y développent leurs formes amples pour mieux l'envahir, tantôt elles s'enroulent comme des cocons pour mieux s'y blottir, tantôt elles se replient dans les pans de leur manteau royal pour mieux le saisir. Il y va d'une véritable scénographie, voire d'un programme chorégraphique dont les mouvements semblent suspendus dans l'attente du regard. Fourrure, polyester, tuile, tarlatane, coton, crin de cheval, mousse synthétique, fils de nylon ou de cuivre, caoutchouc peint à la cire, Annie Bascoul emploie
toutes sortes de matériaux...
Philippe Piguet
Depuis plus de trente ans, Paul Gonez poursuit une quête sacrée : la réconciliation dans l'oeuvre d'art du masculin et du féminin à travers l'abstraction symbolique.
C'est ainsi que le bronze et l'acier, matériaux nobles et lourds répondent aux courbes douces et mouvements ascendants dans une union sculptée dont jaillit l'équilibre.
Il ne reste plus alors au regard qu'à parcourir les sillons de lumière et à s'émerveiller...
Anna Fischer
La peinture de Jean-Louis Nicod est une peinture minérale, dérivée d'oxyde de fer, une matière brutale, traitée sans ménagement.
Pour parler des éléphants, il n'a pas fait d'emprunts aux clichés de la vision poudreuse de l'Afrique et de ses savanes.
C'est l'éléphant d'exil qu'il a peint. Celui du non-retour, l'éléphant de Lyon, soumis à la gamme colorée des bords de Saône : gris coloré à tendance rose et celle des bords du Rhône : gris coloré à prédominante bleue
Brigitte David
Un univers de douceur où l'artiste exprime, à travers des couleurs simples, sa relation à la nature.
Quotidien cousu - Féminin collé main -
Bricolo rigolo - Détouré ludique -
Tissus coupés, montés - Dessins, papiers, peints -
Effleurer - Gribouiller - Décadrer.
Rien n'empêche A d'apparaître différemment
Quoique seul, A n'est pas sans conséquence.
Frédéric Buliard
Dès ses débuts en peinture, les éléments de figuration ou les natures mortes qu'exhibe Charles Belle montent à l'assaut de la grande période d'abstraction aui l'entoure.
CRFC
Cascades ou ruisseaux, lacs ou forêts,
musicienne ou portrait, chemins ou reflets,
tels sont les sujets de peintures que je peinds,
suivant les saisons et l'inspiration.
André Bauman
Chacune des oeuvres présentées dans l'exposition associe en elle-même des éléments, objets ou images, qui n'ont pas l'habitude de cohabiter. De ces rapprochements incongrus naissent des troubles, des chocs, des contradictions qui annoncent inévitablement un décalage entre le discours et la réalité, entre le monde tel qu'il est et ses représentations. Orchestrées par neuf artistes, ces dissonances soulèvent des problèmes d'ordre politique, social, culturel ou historique tels que la violence, l'héroïsme dans la guerre ou le pouvoir des médias : elles portent également sur des questions plus intimes liées au corps, à la relation à l'autre et à soi-même, aux mutations que peuvent engendrer les découvertes scientifiques récentes comme par exemple dans le domaine de la biogénétique. Enfin elles interrogent les relations entre culture populaire et culture d'élite, entre paysage et espace social et entre kitsch et formalisme.
Depuis bien longtemps, je voulais réunir suffisamment de tableaux de Farjas pour lui organiser une exposition personnelle dans ma galerie.
Chaque fois une raison contrecarrait ce projet, que ce soit à cause d'une rétrospective chez un de mes confrères, d'un engagement déjà pris ailleurs ou encore d'une pénurie momentanée de tableaux!
Mais j'ai su être patiente et aujourd'hui mon désir se réalise enfin!
C'est donc pour moi un grand plaisir et non sans une certaine fierté que de pouvoir vous montrer dans sa plénitude un panorama complet de l'oeuvre d'un artiste qui nous est fidèle depuis bientôt dix ans!
Tous, vous connaissez maintenant ce chantre intimiste et discret de la nature et de la vie, cet habile chercheur d'étoiles, toujours inquiet, superbe et mesuré. Il sait nous entraîner jusqu'aux limites extrêmes de ses rêves mais, comme il le dit lui-même : "sans jamais s'aventurer dans les zones infrarouges ou ultraviolettes de l'imagination, au risque d'y être calciné!"
Avec lui, on avance délicieusement très loin vers des horizons lointains mais on ne s'y égare jamais et, nostalgiques, on en revient à regret.
Monique Ryon
"Gustave Courbet et la Franche-Comté" est une exposition qui présente près de 200 oeuvres dont 40 tableaux-manifeste du maître provenant des collections françaises et étrangères (Tokyo, New-York, Washington, Vevey), oeuvres de jeunesse ou de la maturité, des documents historiques, des objets ethnographiques définiront le monde qu'il a peint : sa famille, la société dévote et cléricale dont son milieu familial est issu, les amis qu'il rencontre en Franche-Comté (Max Buchon), les industriels fouriéristes (Mazaroz) qu'il fréquente et qui deviendront ses commanditaires.
On évoquera aussi le milieu parisien qu'il rencontre à la brasserie Andler, les choix politiques et esthétiques qu'il fait en compagnie de Baudelaire et Toubin (Révolution de 1848) avec Champfleury, Castagnary ou les Comtois de Paris (Proudhon, Barthet). On montrera comment Courbet participe à la naissance de l'ethnographie française avec Champfleury et Max Claudet et à la construction de l'identité régionale en prenant part à la polémique sur l'identification du site de la bataille d'Alésia.
On fera revivre l'Exposition Universelle de Besançon "universelle par tous les produits des arts, et de l'industrie", qui s'est tenue dans l'actuel musée des Beaux-Arts et d'Archéologie et dans laquelle Courbet a présenté quatorze tableaux. Cette exposition permettra de dresser le portrait de la société franc-comtoise qui "se donne à voir" qui affirme sa foi dans le progrès.
On présentera enfin les "suiveurs" de Courbet : les peintres membres des deux ateliers que le maître avait établi en franche-Comlté en 1872-1873, puis en Suisse en 1873-1877, comme Ordinaire et Rapin, Cornu ou Pata : les peintres paysagistes de la région dont la production a été influencée et stimulée par la présence constante de Courbet en Franche-Comté, tels que Bavoux ou Français.
L'exposition compte sept sections et propose dans l'ensemble du musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, un parcours dans le monde de Courbet.
Créer en arts plastiques, c'est pour moi le contraire d'une "fabrication" mais une implication permanente, totale. Je m'interroge souvent sur le support de création, afin d'ajuster mon émotion à une mise en forme significative.
Ni le "représenté" ou le "figuré" conviennent à mes perceptions, aussi en transgressant les catégories classiques et habituelles de l'art, bases de ma formation artistique, en utilisant des techniques composites et en travaillant avec ces supports, je tente de reconstituer, parfois dans l'instant ou dans la durée, ce foisonnement de la vie, en évitant de l'enfermer dans des effets de mode...
Michel Nadal novembre 2000
Certains moyens d'expression exigent la simplicité : c'est le cas de la gravure sur bois. Mais la simplicité n'est pas simple, elle a besoin du long travail qui mène à la maîtrise, puis en libère pour cultiver un naturel guidé par la concentration. Dès lors tout geste est décisif et risqué parce qu'il se doit d'être immédiat autant que souverain, donc sans repentir car tel qu'il édicte sa loi à l'instant où il la réalise.
Le choix d'un moyen aussi exigeant ne laisse pas de marge : il faut l'assumer ou bien se découvrir indigne. En revanche, la perfection vient au bout de la tentative qui ne triche pas avec ses conditions. La simplicité est aussi un courage : celui d'aller vers l'évidence, qui se rencontre ou pas, et qui toujours peut vous jeter face au tout ou rien.
Ainsi va la pensée devant les gravures de Roland Sénéca cependant que l'on cherche à comprendre pourquoi émotion et lumière y tressent des effets inséparables bien qu'on n'aperçoive là que du noir troué de blanc. Oui de belles pages noires où cette couleur paraît naissante à force d'être déposée dans sa pure intensité. On a le sentiment, à regarder cela, qu'on n'avait jamais vu à quel point cette maturité est pulpeuse et profonde, en vérité charnelle, mais d'une qualité que n'a pas la chair superficielle - la visible - pour la raison qu'il faut cueillir la noirceur que voici de l'autre côté, dans les ténèbres de l'en-dessous.
Qu'a donc fait Roland Sénéca qui, sous l'apparence de gravures, trouble assez considérablement notre relation avec notre propre vue pour que nous voyions ce qui échappe à la représentation et, cependant, n'a lieu que par elle ?
Bernard Noël
Cette association, créée en 1993 s'est fixée comme objectif la diffusion de la culture artistique grâce à des moyens pédagogiques à travers des ateliers et des expositions.
...Tempérament fougueux, mais assez lucide pour se garder de l'outrance, cet artiste a le geste créateur, généreux et un sens de l'ampleur qui lui permet de suggérer l'immensité, même en des formats aux dimensions modestes.
...Vurpillot obéit a une nécessité de style en rapport avec les sentiments qu'il veut communiquer à ceux qui regardent ses tableaux. Il en résulte une invention picturale qui se refuse au rendu fidèle des apparences pour mieux servir et exalter ce que ces apparences recouvrent de profond, d'insolite, de pathétique ou de prodigieux.
En aucun moment son art ne revêt un aspect frivole. Dès l'abord, nous le devinons porteur de choses précieuses qui par-delà de nos sensations immédiates s'adressent à notre coeur, à notre âme. Les spectacles qu'il nous propose expriment ce que la parole ne saurait traduire, ni aucune autre forme d'art. De sorte que cette peinture fait de notre regard l'instrument de la possession spirituelle du monde.
Jean-Luc Michaud "L'Est Républicain"
L'éventail de ses oeuvres contient toute la poésie et l'amour de la nature qu'elle porte en elle. Mais ce qui émerveille le plus, c'est la profondeur et la puissance du regard qui habitent ses animaux...
Quelques paysages où elle laisse passer ses émotions complètent cette exposition.
L'art au féminin est-il différent de l'art au masculin ? En résonance avec le colloque "Lectures de femmes", cette exposition internationale regroupe une douzaine d'artistes vivant en France, Espagne, Allemagne... et issues de cultures différentes : Europe, Amérique latine.
Cette manifestation n'est pas conçue autour d'un thème unique et ne présente pas un mouvement artistique précis, elle entend, au contraire, présenter la richesse créatrice, la diversité des techniques (peinture, sculpture, photographie) utilisées par ces artistes de grand talent : certaines ont une reconnaissance mondiale.
Des portraits de notables aux représentations des lopins de propriétaires terriens, en passant par les élégantes marines d'Honfleur, Etretat ou Trouville... Courbet sait rentrer dans les rangs et afficher les règles de la convenance.
Des tableaux et des dessins qui reflètent le goût de la classe commerçante du XIXème siècle ainsi que des amateurs d'art contemporains, en même temps qu'ils lèvent le voile sur tout un aspect de la production de l'artiste.
L'art chez Novarina est multiple : écriture, dessin, mise en scène, peinture, vidéo...
... Plus que l'espace, mais révélé par lui, c'est le temps, c'est avec le temps que travaille Novarina. Par la vitesse, par la cadence qu'il s'impose, il tente d'atteindre le langage essentiel. Quotidien, régulier, soumis à des règles, ce rythme fait naître de nouvelles images si brèves qu'elles donnent au plus fort de leur puissance.
Corinne Dolmer, Musée Sainte-Croix Poitiers
Photographies,
détails agrandis jusqu'à se perdre, rencontres de hasard, objets trouvés, images volées,
coller aux murs, écrire, trier, faire une boîte, la clore, réouvrir,
et les boîtes de plâtre s'accumulent, contiennent, enferment, s'effritent,
prendre, regarder, volumes clos, ouverts, arracher, équilibrer, casser, dommage,
et l'idée suffit, suggérer, ne pas toucher, résister, juste un peu.
hurle en paix désormais incertaine mémoire
Michel Farine peint ce qu'il voit. Pour lui la réalité des paysages, des vignes, du ciel ou des villages de nos régions lui permet de donner libre cours à son talent. Ses aquarelles et ses huiles contiennent toute la poésie et l'amour de la nature et de la vie qu'il porte en lui.
Michel Gindre est un plasticien. Avec des sujets bien réels, il crée des tableaux originaux en les transposant, en les fragmentant et bien qu'ils nous étonnent ou nous intriguent, ils retiennent l'attention et suscitent un intérêt pictural sans nous agresser.
Monique Ryon
La récente restauration des deux plus importants tableaux de Breughel le Jeune en la possession du Musée des Beaux-Arts de Lons-le-Saunier est l'occasion d'une riche exposition qui permet de pénétrer, scientifiquement parlant, les arcanes de ces deux chefs-d'oeuvre flamands. Reste, au-delà de l'analyse, la magie d'un univers où la rusticité des paysages contraste avec l'effervescence des hommes.
Karine Girousse - Le Progrès -
Le toujours souriant André Charigny est parti le dernier, au début de l'année, mais il nous a laissé ses oeuvres qui sont autant de souriants regards sur notre région, une région qu'il avait adoptée, bien loin des modes de son Paris natal.
Montevideo : Le Rio de La Plata et son estuaire, sans nulle terre à l'horizon, son immense estuaire aux eaux limoneuses de l'automne, Color Leon, d'un bleu atlantique au printemps, la vieille ville forme un promontoire dans une baie, et les rues bordées d'arbres, de chaque côté de l'avenue principale, tombent doucement vers la mer. C'est à chaque croisement, comme un carré de ciel liquide, cette terre d'exil.
Montevideo : La Plata (l'argent), la riche cité du demi-siècle, que découvrait l'immigrant en débarquant au port. Il voyait les bâtiments imposants de la douane, des forces navales, le temple massif del Banco de la republica oriental, les façades des hôtels, les flèches des églises, les coupoles, et couronnant les toits, la grande tour qui élevait ses bulbes dans le ciel. Il entendait la rumeur des limousines dans une ville qui se croyait Genève, et, face au port, au pied de la colline du Cerro s'il était parmi les plus pauvres, le nouveau venu s'installait avec sa nostalgie de l'Europe et son espoirde vie meilleure.
François Laut
"Résonances" c'est d'abord la rencontre de trois expressions :
la peinture de Michio Takahashi,
la poésie de François Migeot,
la musique avec Emmanuelle Francony et Thierry Rosbach aux pianos.
"Résonances" c'est donc des toiles, des textes, des musiques d'orient et d'occident qui le temps de 3 soirées trouveront des points d'écho.
Plus qu'un spectacle, il s'agit davantage d'une rencontre, en partie improvisée, où les trois arts loin de se paraphraser les uns les autres, tentent au contraire de s'éclairer mutuellement par des complicités inédites.
"Résonances" se veut le lieu privilégié d'une véritable création collective.
Le Ministre de la Culture et de la Communication a souhaité passer une commande publique pour la réalisation d'oeuvres d'art contemporain dans des fonderies. Vingt artistes ont été sollicités. Chacun a conçu, en collaboration avec un atelier de fonderie, une oeuvre tirée en trois exemplaires. Bénéficiant d'une totale liberté d'expression artistique, ils ne se sont vus imposer qu'une contrainte de dimensions. Cette rencontre est l'occasion de démontrer, à nouveau, la vigueur et la diversité de la création plastique et de souligner les qualités d'une profession qui, malgré des difficultés économiques a su conserver un rôle et un savoir-faire irremplaçables.
Le Musée des Beaux-Arts de Lons-le-Saunier est la première institution à accueillir cette exposition.
En marge des polémiques passionnées qui opposaient, dans le monde de l'art de l'après-guerre, les tenants de l'art figuratif sous toutes ses formes et ceux qui considéraient la supériorité de l'abstraction dans ses divers développements, le jeune poête surréaliste Alain Jouffroy qui venait de publier "Une révolution du regard", pose la question du réel et de l'objet dans la peinture.
Dans le débat qu'il mène avec les représentants du Nouveau Réalisme regroupés par le critique Pierre Restany et son aventure de l'objet, Alain Jouffroy se range aux côtés des artistes-poêtes "objecteurs" et de tous ceux qui considèrent l'objet artistique comme "objection de l'art".
Aujourd'hui, les artistes "objecteurs" sont devenus des figures majeures de l'art international.
L'expérience des Malassis, libre et évolutive, témoigne d'une organisation particulièrement originale qui répondait au contenu subversif des oeuvres car elle permettait d'échapper aux circuits fermés du monde de l'art. La Coopérative, plus encore qu'un simple regroupement de plasticiens dépassant la pratique picturale individualiste, proposait en tant qu'instrument critique un moyen de communication au sein d'une société qu'elle jugeait aliénante.
Muriel Berthier, juillet 1999
L'oeuvre de Monique Lowy est double. Parfois sa peinture nous plonge dans des scènes réelles et actuelles d'autres fois elle nous entraîne dans l'imaginaire, le fantastique, mais toujours avec une grande finesse.
Bernard Fouchet, né dans un petit village de la "douce France", a appris la peinture à l'école des amis d'Utrillo.
Malgré les vives tonalités ensoleillées qui illuminent ses toiles, Bernard Fouchet n'oublie jamais ses racines profondes.
En témoigne son goût des équilibres sans failles, capable d'imposer à la violence même des couleurs cette discipline qui fait la vraie force.
Bibelots, instruments, fleurs, toits de maisons s'ordonnent au gré de son pinceau.
Le spectateur étonné devine alors le regard d'un homme qui a su prendre son temps pour saisir l'objet à son exacte convenance, et lui donner la place inusitée qui l'auréolera d'une nouvelle force de séduction.
Une séduction qui lui a acquis de nombreuses récompenses, prix et médailles, et grâce à laquelle prestigieuses expositions ou galeries de renom, en France mais aussi en Allemagne, au Canada, aux Etats-Unis ou au Japon, s'honorent d'accrocher ses toiles à leurs cimaises. Bernard Fouchet, enfin est le président de l'Association des Artistes Franciliens, témoins de leur temps, qu'il anime avec coeur.
Monique Ryon
Les formes et les couleurs se concentrent souvent au milieu des tableaux, sans jamais envahir tout l'espace disponible. Bulles, losanges, filaments, s'agglutinent en essaims, en grappes, en nuages, se retirant des bords, abandonnés au calme recueillement d'une couleur lisse et dégradée.
A cet égard les tableaux de Marie Javouhey sont des promesses de mondes qu'on pressent, sans jamais les arraisonner : véritables espaces transitionnels, ils conduisent toujours plus loin dans des labyrinthes dont on ne touche jamais la fin.
Jean-Jacques Wunenburger de l'Université de Bourgogne
La caractéristique première du travail de Ghislaine Portalis, celle qui s'affirme comme une constante depuis le début de ses activités, est le recours au papier peint...
Le matériau est source de possibilités nombreuses révélées par l'artiste. La production artisanale du papier, les traces vermiculaires peintes à la surface, les déchirures, les superpositions, l'empilement des lés de papier, la répartition des rivets sur des motifs de capiton insistent sur la répétition des tâches, métaphore des ouvrages domestiques quotidiens qui emploient la femme à la maison
Cette exposition est l'occasion d'apprécier des oeuvres très différentes par le médium utilisé : la photographie, la peinture, la sculpture... mais également par la démarche propre de l'artiste.
Avec les élèves nous essayerons de décrire l'oeuvre et les différents éléments qui la composent puis nous nous atacherons à évoquer ce qui est représenté ainsi que l'ambiance qui entoure chacune d'elles.
Stéphanie Bunod, animatrice FRAC
L'oeuvre de Monique Pagès nous apporte la gaîté, la luminosité du sud. C'est la couleur qui domine dans toute son oeuvre. Peinture figurative (paysages, fleurs) ou abstraite, Monique Pagès nous entraîne dans une recherche d'harmonie entre la vie intérieure et la vie de tous les jours.
Monique Ryon
Si la photographie est subjective, alors ne craignons pas de plonger dans son jeu d'illusions, ni briser nos certitudes dans son labyrinthe de miroirs pour suggérer, surprendre, interroger, amuser tout en exerçant notre sens critique.
Gérard Benoit à la Guillaume
Des lignes très épurées, réduites à l'essentiel esquissent des personnages stylisés emprunts de force et de caractère.
Claude Fortier travaille par impulsion des thèmes qui montrent l'essence même du sujet, l'élan d'un oiseau, le volume d'une voile ou la puissance d'un cheval.
Exposition de 10 artistes proposant peintures ainsi que sculptures sur bois et ferraille. Portes ouvertes du domaine et du parc.
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