L’exposition monographique de Nino Laisné est le fruit d’un dialogue au long cours entre l’artiste et le Frac. Une rencontre autour de son travail, l’artiste ayant identifié le Frac comme interlocuteur, autour des problématiques du temps et de la musique, qui traversent autant son œuvre que la collection du Frac elle-même depuis 2006. L’exposition L’air des infortunés a donné corps à deux œuvres : un mécanisme horloger et un film, conçus par Nino Laisné et qui viendront enrichir la collection du Frac.
Le travail de Nino Laisné se situe au croisement entre photographie, mise en scène vidéo et pratique musicale. Proposant des œuvres empreintes d’une certaine étrangeté, l’artiste se détache d’une narration linéaire et cherche des points de correspondance entre musique traditionnelle et langage cinématographique. L’histoire de la musique s’intègre dans ses œuvres, notamment dans les rapports ambigus qu’elle entretient avec la fiction.
L’exposition de clôture du Bicentenaire Courbet dans le Doubs met à l’honneur 2 grands peintres, 2 générations qui se succèdent et qui - de la rupture des codes artistiques par Gustave Courbet (1819-1877) aux paysages rythmiques de Ferdinand Hodler (1853-1918) - illustrent les mutations esthétiques de l’histoire de l’art européen au XIXe siècle. Le lien artistique entre Courbet et Hodler se noue dans les 1ères années d’étude de ce dernier. Ils exposent ensemble à plusieurs reprises. Plus tard, Hodler s’affranchit de l’exemple de Courbet et articule son oeuvre autour d’un principe de composition qui met la répétition des formes et des couleurs: le parallélisme. Une constante reste commune chez les 2 peintres, leur intérêt pour les autoportraits, la nature et la promotion de leur art.
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