Le BRAC (Besançon Réseau d’Art Contemporain) organise la deuxième édition de son parcours d’art contemporain à Besançon. A cette occasion, le musée du Temps accueillera les éditions régionales d’art contemporain.
Présentation au grand public du plan relief de la ville de Besançon au grand public. Réplique de celui aujourd’hui conservé aux Invalides, il fut réalisé par une association bisontine suite à l’engouement que la réouverture du musée parisien suscita dans les années 1980.
Le premier plan-relief de Besançon fut exécuté par l’ingénieur Sauvage en 1690 mais ne représentant pas les fortifications dans leur achèvement, un second plan fut initié par Ladevèze en 1720. Les carnets préparatoires
originaux ayant été perdus, l’association travailla uniquement à partir de photographies.
Quelques chiffres suggèrent l’ampleur du projet: 5 maquettistes, 17 mois de réalisation, 15000 heures de travail ont été nécessaires pour réaliser 4000 maisons, 45000 portes et fenêtres, 20000 cheminées, 23000 pieds de vigne, 15000 feuillus, 50 mètres de rues et ruelles pavées... 200 teintes de toitures, 10 modèles de tuiles ont été utilisés, etc.
Les plans-reliefs, maquettes historiques de villes fortifiées, constituent un ensemble commencé sous Louis XIV et enrichi jusqu’en 1873. Fabriquées dans un premier temps pour des besoins militaires, ces maquettes au 1/600 permettaient, à travers la représentation des fortifications et de leurs environs, de préparer les opérations de guerre. Elles étaient aussi utilisées à des fins de prestige pour montrer la puissance de la France. La réalisation de ces plans a nécessité l’envoi d’équipes d’ingénieurs et de topographes sur tout le territoire.
Réalisés à l’aide de matériaux divers (bois, papier, soie, métal), ils restituent avec une grande précision les moindres détails.
Le musée du Temps possède une importante collection de «grandes horloges», ces grands mouvements mécaniques abrités par les clochers des églises, qui donnaient l’heure aux villes et aux villages. Une quinzaine de ces horloges d’édifice laissent admirer leurs rouages en fonctionnement.
Ces horloges permettent de retracer la grande histoire des donneurs de temps qui rythmaient la vie sociale des communautés humaines. Par l’intermédiaire du cadran, bien en vue sur les bâtiments officiels, mais surtout grâce aux cloches qui transforment l’heure en signal sonore, ces mouvements mécaniques ont fourni pendant des siècles une référence temporelle collective, sur laquelle se sont fondés les rythmes sociaux.
L’exposition est l’occasion de se plonger dans le détail de la technique des horlogers, grâce à la grande taille des mécanismes présentés, qui permet d’observer le jeu des moindres rouages. L’évolution de l’horloge d’édifice est évoquée à travers des pièces qui s’échelonnent du XVIIIe au XXe siècle.
Les mouvements présentés proviennent de toutes les régions et sont l’oeuvre des fabricants les plus réputés. Les horloges monumentales de Besançon ne sont pas oubliées.
Pour la 1ère fois en France une exposition dédiée aux instruments hollandais du siècle d’Or. Cette manifestation rassemblera une vingtaine de violons et altos des 17e et 18e siècles de collections privées.
En parallèle, les organisateurs ont la possibilité de présenter une copie de l’octobasse de Jean-Baptiste Vuillaume, qui est le plus gros des instruments de la famille du violon. Sorte de gigantesque contrebasse qui ne possède que 3 cordes et qui mesure plus de 3m80.
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