Pour de plus amples renseignements vous pouvez consulter le site Internet de Michel Nadal
et voir la reproduction d'autres de ses oeuvres.
Michel Nadal est plasticien matiériste.
Né à Saint Florentin dans l'Yonne en 1938, il est diplomé de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (E.N.S.A.D.) en 1962.
Il enseigna les Arts Plastiques de 1967 à 1998 à Montbéliard.
Il dirige l'Atelier du Bié à Saint Maurice Colombier dans le Doubs.
Ses expositions l'ont mené dans plusieurs pays d'Europe depuis 1963.
Il aime l'instant fugitif, mais aussi la réflexion et la construction dans la durée... et par delà les esthétiques la quête du sens !"L'oeuvre de Michel Nadal est difficile à analyser, indiquait dès 1976 le Dr. Maulini. Elle est même, dans un premier temps, difficile à décrire. Multiforme, elle utilise des techniques différentes, monotypes, empreintes, inclusions, déchirures, collages, peinture, etc..
S'il y eut, dans les années 70, rejet de la peinture/peinture, il y a, dans les années 90, retour à la peinture - mais en incorporant des techniques novatrices. On voit ainsi se dessiner sur trois décennies un cheminement.
Michel Nadal a tout de suite compris que la photographie a pris la représentation. Son regard s'est alors tourné vers les choses, leur matérialité : il les a utilisées telles quelles, ou pliées, modelées, chiffonnées, déchirées pour construire un objet artistique. L'intention, moderne, était claire : on peut réaliser une oeuvre à partir d'une page de journal, de morceaux de bois, de papier trituré, etc...
Ce qui surprend le plus, quand on regarde le résultat de cette pratique, c'est le dialogue avec ce qu'il appelle la matière. On peut se demander si on ne trouve pas chez ce matiériste l'expression d'une profonde rêverie, comme disait Bachelard. Une rêverie, mais aussi une solide connaissance des leçons classiques, en particulier de l'art de la composition.
Avec la période récente, le format s'agrandit, la peinture s'affirme dans un geste ample, vigoureux. Dans ces oeuvres fortes, Michel Nadal ne craint pas, avec une rayure par exemple, d'échapper au formalisme. Il est passé de la matière au signe, de la fascination à l'expression mature. Une façon d'indiquer, en somme, qu'il est sorti gagnant de son combat avec l'ange.
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