"Résonances" c'est d'abord la rencontre de trois expressions :
la peinture de Michio Takahashi,
la poésie de François Migeot,
la musique avec Emmanuelle Francony et Thierry Rosbach aux pianos.
"Résonances" c'est donc des toiles, des textes, des musiques d'orient et d'occident qui le temps de 3 soirées trouveront des points d'écho.
Plus qu'un spectacle, il s'agit davantage d'une rencontre, en partie improvisée, où les trois arts loin de se paraphraser les uns les autres, tentent au contraire de s'éclairer mutuellement par des complicités inédites.
"Résonances" se veut le lieu privilégié d'une véritable création collective.
Le Ministre de la Culture et de la Communication a souhaité passer une commande publique pour la réalisation d'oeuvres d'art contemporain dans des fonderies. Vingt artistes ont été sollicités. Chacun a conçu, en collaboration avec un atelier de fonderie, une oeuvre tirée en trois exemplaires. Bénéficiant d'une totale liberté d'expression artistique, ils ne se sont vus imposer qu'une contrainte de dimensions. Cette rencontre est l'occasion de démontrer, à nouveau, la vigueur et la diversité de la création plastique et de souligner les qualités d'une profession qui, malgré des difficultés économiques a su conserver un rôle et un savoir-faire irremplaçables.
Le Musée des Beaux-Arts de Lons-le-Saunier est la première institution à accueillir cette exposition.
En marge des polémiques passionnées qui opposaient, dans le monde de l'art de l'après-guerre, les tenants de l'art figuratif sous toutes ses formes et ceux qui considéraient la supériorité de l'abstraction dans ses divers développements, le jeune poête surréaliste Alain Jouffroy qui venait de publier "Une révolution du regard", pose la question du réel et de l'objet dans la peinture.
Dans le débat qu'il mène avec les représentants du Nouveau Réalisme regroupés par le critique Pierre Restany et son aventure de l'objet, Alain Jouffroy se range aux côtés des artistes-poêtes "objecteurs" et de tous ceux qui considèrent l'objet artistique comme "objection de l'art".
Aujourd'hui, les artistes "objecteurs" sont devenus des figures majeures de l'art international.
L'expérience des Malassis, libre et évolutive, témoigne d'une organisation particulièrement originale qui répondait au contenu subversif des oeuvres car elle permettait d'échapper aux circuits fermés du monde de l'art. La Coopérative, plus encore qu'un simple regroupement de plasticiens dépassant la pratique picturale individualiste, proposait en tant qu'instrument critique un moyen de communication au sein d'une société qu'elle jugeait aliénante.
Muriel Berthier, juillet 1999
L'oeuvre de Monique Lowy est double. Parfois sa peinture nous plonge dans des scènes réelles et actuelles d'autres fois elle nous entraîne dans l'imaginaire, le fantastique, mais toujours avec une grande finesse.
Bernard Fouchet, né dans un petit village de la "douce France", a appris la peinture à l'école des amis d'Utrillo.
Malgré les vives tonalités ensoleillées qui illuminent ses toiles, Bernard Fouchet n'oublie jamais ses racines profondes.
En témoigne son goût des équilibres sans failles, capable d'imposer à la violence même des couleurs cette discipline qui fait la vraie force.
Bibelots, instruments, fleurs, toits de maisons s'ordonnent au gré de son pinceau.
Le spectateur étonné devine alors le regard d'un homme qui a su prendre son temps pour saisir l'objet à son exacte convenance, et lui donner la place inusitée qui l'auréolera d'une nouvelle force de séduction.
Une séduction qui lui a acquis de nombreuses récompenses, prix et médailles, et grâce à laquelle prestigieuses expositions ou galeries de renom, en France mais aussi en Allemagne, au Canada, aux Etats-Unis ou au Japon, s'honorent d'accrocher ses toiles à leurs cimaises. Bernard Fouchet, enfin est le président de l'Association des Artistes Franciliens, témoins de leur temps, qu'il anime avec coeur.
Monique Ryon
Les formes et les couleurs se concentrent souvent au milieu des tableaux, sans jamais envahir tout l'espace disponible. Bulles, losanges, filaments, s'agglutinent en essaims, en grappes, en nuages, se retirant des bords, abandonnés au calme recueillement d'une couleur lisse et dégradée.
A cet égard les tableaux de Marie Javouhey sont des promesses de mondes qu'on pressent, sans jamais les arraisonner : véritables espaces transitionnels, ils conduisent toujours plus loin dans des labyrinthes dont on ne touche jamais la fin.
Jean-Jacques Wunenburger de l'Université de Bourgogne
La caractéristique première du travail de Ghislaine Portalis, celle qui s'affirme comme une constante depuis le début de ses activités, est le recours au papier peint...
Le matériau est source de possibilités nombreuses révélées par l'artiste. La production artisanale du papier, les traces vermiculaires peintes à la surface, les déchirures, les superpositions, l'empilement des lés de papier, la répartition des rivets sur des motifs de capiton insistent sur la répétition des tâches, métaphore des ouvrages domestiques quotidiens qui emploient la femme à la maison
Cette exposition est l'occasion d'apprécier des oeuvres très différentes par le médium utilisé : la photographie, la peinture, la sculpture... mais également par la démarche propre de l'artiste.
Avec les élèves nous essayerons de décrire l'oeuvre et les différents éléments qui la composent puis nous nous atacherons à évoquer ce qui est représenté ainsi que l'ambiance qui entoure chacune d'elles.
Stéphanie Bunod, animatrice FRAC
L'oeuvre de Monique Pagès nous apporte la gaîté, la luminosité du sud. C'est la couleur qui domine dans toute son oeuvre. Peinture figurative (paysages, fleurs) ou abstraite, Monique Pagès nous entraîne dans une recherche d'harmonie entre la vie intérieure et la vie de tous les jours.
Monique Ryon
Si la photographie est subjective, alors ne craignons pas de plonger dans son jeu d'illusions, ni briser nos certitudes dans son labyrinthe de miroirs pour suggérer, surprendre, interroger, amuser tout en exerçant notre sens critique.
Gérard Benoit à la Guillaume
Des lignes très épurées, réduites à l'essentiel esquissent des personnages stylisés emprunts de force et de caractère.
Claude Fortier travaille par impulsion des thèmes qui montrent l'essence même du sujet, l'élan d'un oiseau, le volume d'une voile ou la puissance d'un cheval.
Exposition de 10 artistes proposant peintures ainsi que sculptures sur bois et ferraille. Portes ouvertes du domaine et du parc.
Exposition des oeuvres de Carole Barbier
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