Les formes et les couleurs se concentrent souvent au milieu des tableaux, sans jamais envahir tout l'espace disponible. Bulles, losanges, filaments, s'agglutinent en essaims, en grappes, en nuages, se retirant des bords, abandonnés au calme recueillement d'une couleur lisse et dégradée.
A cet égard les tableaux de Marie Javouhey sont des promesses de mondes qu'on pressent, sans jamais les arraisonner : véritables espaces transitionnels, ils conduisent toujours plus loin dans des labyrinthes dont on ne touche jamais la fin.
Jean-Jacques Wunenburger de l'Université de Bourgogne
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