Donation Maurice Jardot...
Cabinet d'un amateur...
en hommage à
D.H.Kahnweiler
8, rue de Mulhouse
90000 Belfort
Ouvert du 1er octobre au 31 mars tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 17h, ou 18h en avril et mai (sauf le mardi)
du 1er juin au 3o septembre tous les jours de 10h à 19h ou 18h en septembre, (sauf les mardis de juin et septembre)
fermé les 1er novembre, 25 décembre et 1er janvier
Tarifs :
plein tarif : 7 euros à partir de 18 ans
tarif réduit : 5 euros belfortains, groupes, étudiants, + de 60 ans, demandeurs d'emploi,
gratuit le 1er dimanche du mois, handicapés,
- Donation Maurice Jardot -
Installé au coeur de Belfort dans une superbe maison de maître
construite à la fin du siècle dernier et rachetée par la ville de Belfort, le
Cabinet d'un amateur abrite des oeuvres qui font partie
de la donation exceptionnelle de Maurice Jardot, enfant du pays, à la ville de
Belfort.
Le 13 septembre 1997, il lègue à cette dernière sa collection
personnelle afin d'ouvrir le Cabinet d'un amateur qui rend hommage à un homme,
Daniel Henry Kahnweiler dont Maurice Jardot fut l'associé pendant près de 20
ans.
Né le 25 juin 1884 à Mannheim en Allemagne, Kahnweiler fut le plus
grand marchand de tableaux du XXème siècle. L'art moderne était pour lui une
passion. Il en fit vite son métier.
En 1907, il ouvre sa première galerie à
Paris. La même année, il rencontre Picasso et commence à lui acheter des
toiles. En 1910, il fait la connaissance de Léger et en 1912, il obtient un
contrat d'exclusivité d'une année sur le travail de Braque. Très vite, il
devient le prestigieux mentor des cubistes.
L'idée de créer le Cabinet d'un
amateur vient de la rencontre entre Kahnweiler et Maurice Jardot, natif du
Territoire de Belfort. Licencié en histoire de l'art, Maurice Jardot fut,
entre autres, directeur commercial de la Caisse nationale des monuments
historiques et a organisé plusieurs expositions de grands maîtres de l'art
moderne français dont celle de 1955 à Paris consacrée à Picasso et pour
laquelle il avait réussi à faire venir "Guernica". En 1957, Kahnweiler
lui demande de prendre les fonctions de directeur-adjoint de la galerie Louise
Leiris (ex galerie Kahnweiler). A partir de cette époque, ils deviennent
indissociables.
Tout au long de sa vie, Kahnweiler a su conserver des
principes qui ont fait de lui l'ami des plus grands. Il avait de grandes
valeurs morales, fidèle en amitié, inspirant le respect et affichant une
méfiance bien établie vis à vis de l'art, experts et spéculateurs, entre
autres. Il disparut le 11 janvier 1979, riche et consacré, heureux d'avoir
donné à la peinture moderne ses lettres de noblesse.
Le 29 mai 2002, Maurice Jardot décède, léguant à Belfort une ultime partie de sa collection
qui comprend des œuvres de Picasso, Léger, Braque (ensemble gravé de la théogonie d’Hésiode), Gris, Laurens, Masson, Suzanne Roger et l’ouvrage de Matisse, publié en 1947 intitulé « Jazz ».
Ce legs confirme et renforce les tendances et les orientations de la donation de 1997.
L’ensemble constitue dorénavant une collection de près de 150 œuvres qui s’articule parfaitement avec ces grandes créations architecturales, proches de Belfort, que sont la chapelle de Ronchamp conçue par Le Corbusier ou l’église du Sacré Cœur, à Audincourt, ornée par Fernand Léger.
Silex jaune sur fond
beige
par F.Léger
Les oiseaux
par
G.Braque
Nu
par P.Picasso
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