L’artiste-vidéaste Robert Cahen pour la présente trois de ses installations vidéo au troisième étage du musée : Mémoriale – Le Maître du Temps, Traverses et Temps contre Temps.
Né en 1945, Robert Cahen est un pionnier de l’art
vidéo. Son œuvre s’intéresse en particulier aux questions de temporalités et notamment au rapport musique et temps, rythme et silence. Cette exposition met l’accent sur une facette de sa vaste production artistique, reconnue dans le monde entier.
Ce voyage original autour de Victor Hugo, proposé au musée du Temps jusqu’à l’aube de l’année 2015, conjugue l’art et l’histoire, l’intime et le politique. Un complément essentiel à la visite de la Maison natale.
Créée dans les années 1860 pour les besoins de l’industrie horlogère en plein essor, l’Ecole d’horlogerie fut située tout d’abord place Labourée (actuelle place de la Révolution) dans le bâtiment de l’ancien Grenier d’abondance (ex-Conservatoire de Musique). Il faudra attendre 1933 pour que s’ouvre l’Ecole d’horlogerie que nous connaissons, symbole du lien qui unit Besançon à l’univers horloger. Pour célébrer les 150 ans de l’Ecole et les 80 ans de l’actuel bâtiment, aujourd’hui lycée Jules Haag, le musée du Temps met en lumière le passé de l’Ecole, à travers une collection de «souvenirs» -objets et documents- qui ont été collectés et conservés au fil des années. Plus qu’une histoire de l’institution, c’est un voyage dans le temps qui est proposé, guidé par les traces laissées par des générations d’élèves qui ont donné à l’Horlo une place si marquante dans l’imaginaire collectif des Bisontins. Cahiers d’écolier, travaux d’élèves, outillage personnel, matériel pédagogique, avec ses grandes maquettes de démonstration, documents photographiques –photos de classe et vues d’ateliers - de la fin du XIXe siècle jusqu’aux années 1980 dévoilent l’image d’une Ecole bien vivante dans les mémoires
et dans les coeurs. A découvrir également les archives de la construction du bâtiment actuel, inauguré en 1933 et dessiné par l’architecte Paul Guadet. Très novateur pour l’époque, l’édifice est marqué par l’esthétique Art déco avec ses bas-reliefs, ses mosaïques et son remarquable escalier d’honneur.
À l’occasion de la sortie du livre Besançon et ses demeures du Moyen Âge au XIXe siècle», réalisé dans le cadre d’un programme d’étude sur la demeure urbaine bisontine, la Région Franche-Comté et la Ville de Besançon proposent une sélection des plus belles photographies qui illustrent l’ouvrage.
Exposition prolongée jusqu'au 30 janvier 2014
A l’occasion de l’anniversaire de la première horloge parlante, datant de 1933, le musée du Temps propose une exposition temporaire fondée sur des collections historiques déposées par l’Observatoire de Paris. Autour de la première horloge parlante, mise au point par Ernest Esclangon, le directeur
emblématique de l’Observatoire, le musée présente les instruments qui ont permis la création et la diffusion du signal horaire.
Fabriquer le Temps constitue depuis le XIXe siècle une des missions principales des observatoires, à l’aide d’observations astronomiques précises, puis grâce à la mise en place d’un temps atomique fondé sur l’électronique, à partir de la deuxième moitié du XXe siècle.
L’année 2013 marque le bicentenaire de la mort d’Antoine-Augustin Parmentier qui reste célèbre dans la mémoire collective comme l’introducteur de la pomme de terre dans le Royaume de France. En 1773, c’est à Besançon que les travaux de Parmentier sont reconnus pour la première fois, à travers un mémoire qu’il rédige sur le rôle nutritif de la pomme de terre.
Le BRAC (Besançon Réseau d’Art Contemporain) organise la deuxième édition de son parcours d’art contemporain à Besançon. A cette occasion, le musée du Temps accueillera les éditions régionales d’art contemporain.
Présentation au grand public du plan relief de la ville de Besançon au grand public. Réplique de celui aujourd’hui conservé aux Invalides, il fut réalisé par une association bisontine suite à l’engouement que la réouverture du musée parisien suscita dans les années 1980.
Le premier plan-relief de Besançon fut exécuté par l’ingénieur Sauvage en 1690 mais ne représentant pas les fortifications dans leur achèvement, un second plan fut initié par Ladevèze en 1720. Les carnets préparatoires
originaux ayant été perdus, l’association travailla uniquement à partir de photographies.
Quelques chiffres suggèrent l’ampleur du projet: 5 maquettistes, 17 mois de réalisation, 15000 heures de travail ont été nécessaires pour réaliser 4000 maisons, 45000 portes et fenêtres, 20000 cheminées, 23000 pieds de vigne, 15000 feuillus, 50 mètres de rues et ruelles pavées... 200 teintes de toitures, 10 modèles de tuiles ont été utilisés, etc.
Les plans-reliefs, maquettes historiques de villes fortifiées, constituent un ensemble commencé sous Louis XIV et enrichi jusqu’en 1873. Fabriquées dans un premier temps pour des besoins militaires, ces maquettes au 1/600 permettaient, à travers la représentation des fortifications et de leurs environs, de préparer les opérations de guerre. Elles étaient aussi utilisées à des fins de prestige pour montrer la puissance de la France. La réalisation de ces plans a nécessité l’envoi d’équipes d’ingénieurs et de topographes sur tout le territoire.
Réalisés à l’aide de matériaux divers (bois, papier, soie, métal), ils restituent avec une grande précision les moindres détails.
Le musée du Temps possède une importante collection de «grandes horloges», ces grands mouvements mécaniques abrités par les clochers des églises, qui donnaient l’heure aux villes et aux villages. Une quinzaine de ces horloges d’édifice laissent admirer leurs rouages en fonctionnement.
Ces horloges permettent de retracer la grande histoire des donneurs de temps qui rythmaient la vie sociale des communautés humaines. Par l’intermédiaire du cadran, bien en vue sur les bâtiments officiels, mais surtout grâce aux cloches qui transforment l’heure en signal sonore, ces mouvements mécaniques ont fourni pendant des siècles une référence temporelle collective, sur laquelle se sont fondés les rythmes sociaux.
L’exposition est l’occasion de se plonger dans le détail de la technique des horlogers, grâce à la grande taille des mécanismes présentés, qui permet d’observer le jeu des moindres rouages. L’évolution de l’horloge d’édifice est évoquée à travers des pièces qui s’échelonnent du XVIIIe au XXe siècle.
Les mouvements présentés proviennent de toutes les régions et sont l’oeuvre des fabricants les plus réputés. Les horloges monumentales de Besançon ne sont pas oubliées.
Pour la 1ère fois en France une exposition dédiée aux instruments hollandais du siècle d’Or. Cette manifestation rassemblera une vingtaine de violons et altos des 17e et 18e siècles de collections privées.
En parallèle, les organisateurs ont la possibilité de présenter une copie de l’octobasse de Jean-Baptiste Vuillaume, qui est le plus gros des instruments de la famille du violon. Sorte de gigantesque contrebasse qui ne possède que 3 cordes et qui mesure plus de 3m80.
Besançon, capitale historique de l’horlogerie française possède un important patrimoine horloger. Ce « trésor », conservé dans les réserves du musée du Temps n’a pas été dévoilé depuis de longues années. L’exposition Montres et Merveilles est l’occasion de présenter au public la richesse de cette collection qui retrace un panorama complet de l’histoire de la montre, de ses origines au XVIe siècle jusqu’au début du XXe siècle. Autour de la célèbre Leroy 01, chef-d’œuvre du musée, qui fut pendant près d’un siècle la montre la plus compliquée du monde, sont exposées plus de deux cents montres mécaniques, remarquables par leurs caractéristiques techniques et par la richesse de leur ornementation. L’exposition plonge le visiteur dans quatre siècles d’histoire de la montre, illustrant la perfection et l’excellence qu’atteignaient alors les horlogers locaux.
Exposition mise en place en collaboration avec la FRAC de Franche comté, le Centre d’Art Mobile, l’IUFM de Franche Comte et les musées du centre
Installation de l'artiste et physicien allemand. Une exposition au carrefour des arts plastiques, de la science et de la musique.
Ses installations sphériques évoquent des constellations ou des groupements d'astres. Par des créations oscillatoires au nom évocateur Hommage à Foucault ou Galileo-Galilei, ce sculpteur crée des oeuvres évolutives où "l'espace recherché est sans fin".
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