Trois artistes seulement ont présenté leurs oeuvres : la quatrième, Aliska Lahusen voulait proposer de grands lits de plomb sur lesquels elle avait réservé de légers enfoncements pour la tête, les épaules et le corps d'un personnage immatériel. Elle avait recherché la trace la plus pure de l'homme en évitant la représentation du corps. Elle a préféré retirer ses oeuvres de l'exposition au dernier moment.
Sylvie Ruaulx propose d'impressionnants porte-monnaies monstrueux, sortes d'hydres à la bouche béante construites en métal. Katarina Kudelova, la slovaque, présente quatre oiseaux montant et descendant dans une cage d'aluminium dans l'espoir d'être libérés : une oeuvre forte. Enfin, Sandrine Fallet a construit un petit village de 54 toits, construits ou suggérés, à la mémoire d'un homme. L'artiste a envisagé autant de pans de toits que de vies possibles. Ils sont tous fabriqués en inox.
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