L’exposition de clôture du Bicentenaire Courbet dans le Doubs met à l’honneur 2 grands peintres, 2 générations qui se succèdent et qui - de la rupture des codes artistiques par Gustave Courbet (1819-1877) aux paysages rythmiques de Ferdinand Hodler (1853-1918) - illustrent les mutations esthétiques de l’histoire de l’art européen au XIXe siècle. Le lien artistique entre Courbet et Hodler se noue dans les 1ères années d’étude de ce dernier. Ils exposent ensemble à plusieurs reprises. Plus tard, Hodler s’affranchit de l’exemple de Courbet et articule son oeuvre autour d’un principe de composition qui met la répétition des formes et des couleurs: le parallélisme. Une constante reste commune chez les 2 peintres, leur intérêt pour les autoportraits, la nature et la promotion de leur art.
L’exposition proposée par le musée Gustave Courbet évoquera les réalisations de Léon Frederic, peintre belge qui a été l’une des figures incontournables de l’art belge de la fin du XIXème siècle, évoluant du réalisme au naturalisme puis vers un symbolisme utopique. Décrit par un critique parisien comme « un paysan flamand qui aurait appris son métier chez Van Eyck et qui, par la suite, aurait rencontré Courbet », Léon Frederic partage avec le maître d’Ornans une même recherche picturale réaliste et une indépendance certaine face aux conventions.
L’exposition regroupera pour la première fois en France un ensemble d’une cinquantaine d’œuvres de Léon Frederic peintes entre 1880 et 1900
Si Courbet, par son origine familiale, fait d’Ornans et de ses habitants les principaux acteurs de ses toiles, Léon Frederic, issu d’une famille bourgeoise d’orfèvres bruxellois, découvre le monde rural et ses paysans à travers le village de Nafraiture à l’âge de 27 ans. Ce quotidien paysan observé et, dès lors, vécu, suscite l’empathie de l’artiste et lui inspire ses œuvres les plus significatives.
À l’occasion de l’ouverture du nouveau musée Courbet à Ornans, le Conseil général du Doubs présente une exposition inédite Courbet-Clésinger, œuvres croisées.
Deux artistes enfin réunis Gustave Courbet (1819-1877), le peintre, et Jean-Baptiste Auguste Clésinger (1814-1883) le sculpteur étaient tous deux francs-comtois et sont devenus amis au cours de leur carrière. Animés de la même vitalité créatrice, de la même indépendance d’esprit, du même goût pour la liberté, leurs créations, largement fondées sur une fascination partagée pour la femme et la nature, présentent de nombreuses similitudes... C’est la première fois qu’une exposition offre une telle occasion de découvrir ces deux artistes réunis, qui ont marqué la scène artistique au milieu du XIXe siècle !
En 2007, l’exposition "Rencontres au musée" accueille six artistes contemporains qui maintiennent le caractère vivant de la création et racontent leur propre vision du monde.
Un regard sur le passé installe le décor de Courbet : son "pays" ; des yeux fixés sur lui offrent quelques images du peintre, un des plus photographiés de son époque ; un clin d'oeil satirique montre combien Courbet et ses scandales à répétitions ont pu inspirer les caricatures.
Des portraits de notables aux représentations des lopins de propriétaires terriens, en passant par les élégantes marines d'Honfleur, Etretat ou Trouville... Courbet sait rentrer dans les rangs et afficher les règles de la convenance.
Des tableaux et des dessins qui reflètent le goût de la classe commerçante du XIXème siècle ainsi que des amateurs d'art contemporains, en même temps qu'ils lèvent le voile sur tout un aspect de la production de l'artiste.
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