Cette manifestation est l’occasion de mettre à l’honneur une partie des sculptures de Becquet conservée au musée et de les faire dialoguer avec des pièces souvent inédites issues de collections publiques et privées.
Le musée organise la première exposition monographique consacrée au sculpteur Just Becquet, personnalité atypique reconnue par ses contemporains, mais depuis tombée dans l’oubli à l’instar de nombreux autres sculpteurs du XIXe siècle. Cette manifestation est l’occasion de mettre à l’honneur une partie des sculptures de Becquet conservée au musée et de les faire dialoguer avec des pièces souvent inédites issues de collections publiques et privées.
Il s’agira également de revenir sur la carrière de l’artiste formé par François Rude. Il concourt au Salon entre 1853 et 1907, proposant une production aux aspects variés et parfois antinomiques. Becquet reçoit également des commandes publiques et participe à l’aménagement et à l’embellissement de plusieurs villes françaises, réalisant notamment des monuments aux « Grands Hommes », honorés par la IIIe République. Bien qu’installé à Paris, il reste très attaché à sa ville natale et à la paroisse de Saint-Ferjeux, qui en conserve encore aujourd’hui un souvenir fort.
Besançon possède l’une des plus riches collections d’arts graphiques de France. Au cœur de ce trésor conservé par la Bibliothèque municipale et le musée, les dessins de Hubert Robert (1733-1808) constituent un fonds important. Cette exposition présente de nombreux aspects de sa création : son séjour à Rome, les monuments italiens les plus célèbres de son temps, l’influence Piranèse, le voyage à Naples et les grandes villas romaines, les dessins préparatoires pour le Salon de 1767, les vues des Bords de seine et des châteaux français.
Le photographe Pierre Laniau présente une projection de clichés sur le thème de la ruine urbaine. Ses photographies sont un émouvant hommage à ces objets, à ces situations éphémères qui jalonnent nos trottoirs au quotidien avant d’être balayés par les services de propreté urbaine. Ces débris prennent la forme d’installations improbables et judicieuses partout pour celui qui sait voir avec l’humilité, les reconnait, leur est complice.
Prélude à la fermeture du musée pour rénovation, ce dernier accrochage est l'occasion de présenter des oeuvres emblématiques du musée, d'autres récemment restaurées et pour certaines d'entre elles jamais dévoilées au public.
L'entrée du Musée est gratuite pour tous jusqu'en septembre 2013.
Cette installation, située à l’accueil du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, vous propose de découvrir le principe de la Camera Obscura, littéralement la chambre noire, qui trouva de multiples applications, dont la très surprenante photographie au sténopé.
Dans cette Camera Obscura géante, vous serez plongés dans une obscurité presque totale ; au bout de quelques minutes, la vision humaine s’adapte naturellement et vous verrez une image apparaître sur les cloisons et sur le plafond.
A l’occasion de l’ouverture de la Cité des Arts, le Conservatoire à Rayonnement Régional et le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie se retrouvent sur le thème du Japon, en l’honneur de son architecte Kengo Kuma. Le musée présente une sélection d’oeuvres japonaises issues de ses collections et rarement exposées, une exceptionnelle série de portraits de chefs ainu peints par Hakyô Kakizaki en 1790. Ces délicates peintures sur soie seront reproduites en grand format sous forme de kakémonos au Conservatoire. Les oeuvres originales seront exposées au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie pendant seulement un mois pour des raisons de conservation.
Bernard Plossu, les voyages mexicains L’ouvrage mythique de Bernard Plossu Le Voyage mexicain, édité par les éditions Contrejour provoque, dès sa parution en 1979 un véritable retentissement dans le monde de la photographie avant de devenir emblématique de la génération Beatnik. L’exposition au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon présente 220 photographies du voyage mexicain (1965-1966) et une centaine d’images inédites du retour à Mexico en 1970.
A l'heure où la réunion des musées nationaux consacre à Gérard Vulliamy une importante monographie, le musée des Beaux arts de Besançon met en lumière son oeuvre sur papier, dessins, gravures et illustrations.
Cette exposition révèle la richesse et la diversité d'une carrière initiée au sein du mouvement abstraction création qui s'épanouit dans le surréalisme avant de revenir à la fin des années 1940 vers l'abstraction.
Cette exposition propose une synthèse des aspects fondamentaux du travail de Le Corbusier architecte, urbaniste mais aussi théoricien et peintre- dont les apports ont été déterminants pour la conception et l’imaginaire des lieux d'exposition du XXème siècle.
Le parcours chronologique et thématique de l’exposition présente les étapes les plus significatives de la recherche et de la création d’un nouvel espace muséal.
Grâce à l’immense générosité d’un donateur, Norbert Ducrot-Granderye, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie compte désormais près de 270 pièces importantes de l’oeuvre de Charles Lapicque. Peintures, tapisserie, estampes et dessins, ainsi que des livres illustrés de bois gravés ou de lithographies font partie d’un ensemble aux thèmes hétéroclites. Sa riche production artistique se situe entre peintures aux couleurs flamboyantes et dessins monochromes. Ses traits varient, quant à eux, entre simplicité enfantine et complexité mettant en avant une recherche dans la mise en scène et une exploration scientifique des couleurs.
L’exposition, dans un premier volet historique, mettra au jour l’œuvre du grand théoricien et penseur natif de Besançon que fut Charles Fourier (Besançon, 1772 – Paris, 1837) en présentant ses archives, principaux écrits et théories. Cette partie de l’exposition fera la lumière sur ses disciples, sur les artistes qui se sont revendiqués fervents adeptes du Fouriérisme ainsi que sur les tentatives de réalisations pratiques de son système utopique. Les utopies sociales et scientifiques du XIXème siècle et leurs implications dans le champ artistique seront plus largement présentées.
Dans un second temps, le projet s’attachera à démontrer la contemporanéité de la pensée de Fourier. Œuvres modernes et contemporaines viendront ainsi dialoguer dans une scénographie inédite.
La Ville de Besançon abrite au sein de son Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie et de sa Bibliothèque municipale la collection complète des oeuvres d’art et de l’esprit de l’architecte Pierre-Adrien Pâris.
Cette exposition a pour objet, à la fois de révéler les oeuvres les plus marquantes et de porter notre regard sur une pratique bien souvent à l’origine de la création des musées : la collection privée.
C’est parmi cette collection - qui comprend environ 800 livres, 2400 dessins et gravures de maîtres, 1500 dessins de sa main, 35 peintures, un cabinet d’antiquités - que seront choisies les oeuvres présentées, avec des prêts en provenance principalement du musée du château de Versailles, du musée de Compiègne, de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts.
Le parcours scénique aura soin de mettre en évidence à la fois son oeuvre d’architecte de Cour, de décorateur de théâtre et d’ornemaniste, mais aussi son goût pour l’Italie et Rome, ville de ses premières rencontres avec les artistes de son temps.
La photographe allemande Grete Stern (Wuppertal 1904-Buenos Aires 1999) a connu le foisonnement des avant-gardes en Allemagne dans les années 1920 puis l’exil. C’est la richesse de ce double héritage que nous voulons mettre en lumière dans l’exposition du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon : l’Allemagne du Bauhaus où Grete Stern intègre le langage de la modernité puis l’Argentine et le Buenos Aires cosmopolite de Borgès qu’elle découvre avec son époux, le photographe Horacio Coppola.
L’exposition rendra hommage à ce parcours original en présentant un ensemble exceptionnel d’œuvres réalisées entre 1923, date marquant ses débuts en Allemagne, et les années 1950, époque à laquelle elle connaît une grande activité en Argentine. Le projet rassemblera une centaine de photographies réalisées au sein du studio « ringl + pit » fondé avec Ellen Auerbach et lors de son exil argentin. De l’esthétique Bauhaus de ses premiers travaux à l’inspiration surréaliste de la célèbre série « Sueños » (1948-1951) où Grete Stern reconstitue par photomontage pour une revue féminine, la théorie des rêves de Sigmund Freud, l’exposition offrira un parcours d’une grande richesse rendant justice à une photographe jusqu’alors peu connue en France.
Il expose depuis 25 ans des oeuvres qui font le plus souvent état d’un lien troublé avec les formes du passé. Il entretient avec les oeuvres anciennes une relation ambiguë née de la certitude de ne pouvoir reproduire la suavité en une époque d’innocence perdue. Les dispositifs qu’il invente sont à la fois un hommage à leur beauté et une relecture qui porte en elle les doutes de l’homme d’aujourd’hui, convaincu de venir «après» et de ne pouvoir retrouver l’élan fervent des artistes d’autrefois.
Le Bronzino qui vient d’être restauré est certainement l’un des plus beaux tableaux maniéristes italiens conservés en France. Cette exposition rend compte de l'entreprise exceptionnelle qu'a constituée pendant quatre années, la restauration du prestigieux retable.
Cette perle du maniérisme italien, cadeau du duc de Florence Cosme Ier de Médicis à l’un des principaux personnages Franc-Comtois, Nicolas Perrenot de Granvelle, chancelier de Charles Quint, est intimement liée à l’histoire de la Franche-Comté et de Besançon en particulier, où elle se trouve depuis 1545.
En juin 2002 ce chef d’oeuvre a été endommagé au cours d’un violent orage.
Une commission scientifique décida de confier l’étude du tableau à trois institutions italiennes et à l’atelier de restauration des musées de France. L’étude du tableau de Besançon, première campagne de recherche faite dans ce cadre européen, a été suivie d’une opération de restauration fondamentale.
Le musée des Beaux-arts et d’Archéologie de Besançon célèbre donc la fin de ce long processus et le retour à la visibilité du tableau avec cette exposition
Un panorama de la création graphique au siècle dernier. Des oeuvres de Picasso, Dubuffet, Max Ernst entre autres illustres artistes.
Exposition unique de 135 feuilles provenant du musée national d'art moderne à Paris.
Le musée d’Art Moderne de Troyes et le musée Albert André de Bagnols-sur-Cèze ont chacun accepté de confier au musée des Beaux-arts et d’Archéologie de Besançon une oeuvre de Félix Vallotton pendant le prêt à Troyes de la toile d’Albert Marquet Les deux amies.
Ce sont deux nus qui viennent s’ajouter à celui présenté en permanence pour former un petit ensemble très démonstratif de l’intérêt que l’artiste a porté à ce type de figuration.
On sait qu’il s’agit de l’un des sujets de prédilection de Félix Vallotton (Lausanne, 1865 – Paris, 1925), depuis 1904 particulièrement. Ses nombreux dessins où il le décline dans toutes les positions possibles, comme dans une suite d’exercices au caractère un peu obligé, trouvent leur écho dans des tableaux qui renouvellent un genre académique ancré dans une longue tradition. Vallotton explore d’une façon très personnelle la représentation du corps féminin. Ses toiles ont souvent provoqué chez ses contemporains une réaction de gêne, on ironisait sur ses « Vénus de l’hospice », ses femmes « aux seins flasques, au ventre flapi, aux chairs violacées ».
La confrontation de ces trois huiles sur toile, Baigneuse au bord de la mer, de 1908 (Bagnols-sur-Cèze, Musée Albert André), Africaine, de 1910 (Troyes, Musée d’Art Moderne), et Baigneuse assise sur un rocher, de1910 également (dépôt du Musée National d’Art Moderne) témoignent d’une richesse formelle et chromatique remarquable. L’ordonnance décorative des lignes et l’audace des accords colorés, jouant tantôt sur les dissonances un peu grinçantes, tantôt sur la suavité harmonique, en sont les caractéristiques les plus évidentes.
Besançon possède la plus importante collection d'oeuvres de Fragonard en France. Cet ensemble exceptionnel de plus d'une centaine de dessins et peintures, Besançon la doit à Pierre-Adrien Pâris (Besançon, 1745-1819), architecte de Louis XVI et grand collectionneur qui, à sa mort, fit don de ses richesses à sa ville natale.
Les oeuvres, conservées dans deux lieux de la ville : la bibliothèque municipale et le musée, seront réunies pour la première fois dans leur intégralité à l'occasion de cette exposition.
Six oeuvres prêtées par quatre musées : le musée Picasso à Paris,la fondation Bayeler à Bâle, le Kunstammlung à Düsseldorf et la Neue National Galerie à Berlin.
Le thème des ruines dans un paysage naturel prend des formes très diverses. Tantôt rejeté en arrière-plan, tantôt mis à l'honneur, il est rarement choisi de manière innocente par les artistes. Les ruines sont des éléments appartenant au domaine religieux ainsi qu'aux univers classique, archéologique puis romantique.
L'exposition propose de revisiter les riches collections du Musée montrant sous un jour nouveau des oeuvres bien connues, souvent envisagées sous d'autres angles et en découvrant les trésors du cabinet des dessins. On peut admirer quelques unes des plus belles feuilles d'Hubert Robert, qui constituent l'un des fleurons des collections bisontines, ainsi que des créations des grands artistes italiens, français et hollandais.
L'oeuvre s'inscrit dans une recherche centrée sur l'individu et notamment le monde de l'enfance, la misère, l'oppression et la violence. Habile superposition d'emblèmes occidentaux et de symboles traditionnels chinois. Yan Pei-Ming jongle entre représentation du réel et pure fiction.
Rigoureux et exigeant avec lui-même, sa démarche est singulière. Jean Ricardon fait partie de ces peintres qui ne dévoilent leurs travaux lorsqu'ils les considèrent, provisoirement, seulement comme un état satisfaisant du travail escompté. Ces oeuvres sont brutales ou raffinées, fines ou aux empâtements exagérés, effacées ou à la plstique puissante.
"Gustave Courbet et la Franche-Comté" est une exposition qui présente près de 200 oeuvres dont 40 tableaux-manifeste du maître provenant des collections françaises et étrangères (Tokyo, New-York, Washington, Vevey), oeuvres de jeunesse ou de la maturité, des documents historiques, des objets ethnographiques définiront le monde qu'il a peint : sa famille, la société dévote et cléricale dont son milieu familial est issu, les amis qu'il rencontre en Franche-Comté (Max Buchon), les industriels fouriéristes (Mazaroz) qu'il fréquente et qui deviendront ses commanditaires.
On évoquera aussi le milieu parisien qu'il rencontre à la brasserie Andler, les choix politiques et esthétiques qu'il fait en compagnie de Baudelaire et Toubin (Révolution de 1848) avec Champfleury, Castagnary ou les Comtois de Paris (Proudhon, Barthet). On montrera comment Courbet participe à la naissance de l'ethnographie française avec Champfleury et Max Claudet et à la construction de l'identité régionale en prenant part à la polémique sur l'identification du site de la bataille d'Alésia.
On fera revivre l'Exposition Universelle de Besançon "universelle par tous les produits des arts, et de l'industrie", qui s'est tenue dans l'actuel musée des Beaux-Arts et d'Archéologie et dans laquelle Courbet a présenté quatorze tableaux. Cette exposition permettra de dresser le portrait de la société franc-comtoise qui "se donne à voir" qui affirme sa foi dans le progrès.
On présentera enfin les "suiveurs" de Courbet : les peintres membres des deux ateliers que le maître avait établi en franche-Comlté en 1872-1873, puis en Suisse en 1873-1877, comme Ordinaire et Rapin, Cornu ou Pata : les peintres paysagistes de la région dont la production a été influencée et stimulée par la présence constante de Courbet en Franche-Comté, tels que Bavoux ou Français.
L'exposition compte sept sections et propose dans l'ensemble du musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, un parcours dans le monde de Courbet.
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