Lorsqu'Edouard Benejam arriva à la retraite, il décida de s'inscrire aux cours du sculpteur jurassien Jean Pons. Depuis il ne cesse de transformer le bois en de magnifiques créatures aux lignes épurées.
Les visages, les corps, les animaux sont ses sujets de prédilection.
" Il faut avoir de la patience et un peu de goût, déclare-t-il, le reste, c'est du travail : 99% de transpiration et 1% d'inspiration, précise-t-il. " L'inspiration, il la trouve en observant la nature ou en regardant les autres oeuvres (Pierre Farel, peintre corse ou Matisse).
" C'est le bois que j'essaie de mettre en valeur " dit Edouard Benejam qui prévient que la sculpture ne permet pas l'erreur. On ne peut pas reprendre un mauvais coup de ciseau et le bois réserve toujours des surprises.
Des prix, Edouard Benejam en a obtenu de nombreux, dont trois fois celui de l'ADAJ, mais sa modestie n'en dira pas plus.
Social